76 research outputs found

    Quelques hypothèses sur la couverture de la vie théâtrale en province dans Comœdia

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    International audienceLa contribution est consacrée à la couverture médiatique de la province dans le quotidien consacré au théâtre qu'est Comoedia, plus exactement aux beaux jours de la rubrique « Départements et étranger » avant 1914. Cette rubrique semble répondre à des besoins et à des stratégies relativement variés, et sur lesquels il s'est avéré d'autant plus intéressant d'enquêter que la rédaction ne prend généralement pas la peine de commenter ses choix éditoriaux. Comme l'on ne dispose que de sources rares et éparses permettant de documenter, de manière externe, le fonctionnement de la rubrique,il s'agit de présenter un travail exploratoire sur la fonction et le fonctionnement de cette rubrique dans l'économie globale du quotidien, en se fondant sur des analyses stylistiques, en faisant un point sur le réseau des correspondants en province, et de réfléchir au déclin de la rubrique (notamment en proposant un parallèle avec le modèle du journalisme sportif)

    Antoine et Mallarmé, ou la fausse coïncidence

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    International audiencePour contribuer au vaste débat épistémologique concernant la place qu’occupe André Antoine dans l’histoire de la mise en scène, il ne va pas s’agir ici de proposer des césures pertinentes à l’échelle séculaire, mais se focaliser sur une seule soirée : celle du 30 mars 1887, date du premier spectacle du Théâtre Libre. Plus exactement, comme les témoignages immédiats manquent sur cette représentation qui fait date dans l’historiographie théâtrale, nous aimerions nous servir de l’article que lui consacra Stéphane Mallarmé, en mai 1887, pour tenter de mesurer son importance réelle ou supposée. Le compte-rendu de cet observateur, que l’on ne peut guère suspecter d’être acquis par avance à la cause naturaliste permet, en effet, de mettre à l’épreuve l’épineuse question de la perception (immédiate ou rétrospective) d’une « discontinuité » dans l’histoire du théâtre

    Au carrefour naturalo-symboliste : Zola / Mallarmé

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    International audienceLa métaphore sarrazacienne du « carrefour naturalo-symboliste » est particulièrement pertinente lorsqu'on considère, bien avant les circulations de répertoire entre le Théâtre Libre et le Théâtre de l'OEuvre, les positions des figures tutélaires des théâtres naturalistes et symbolistes que sont Emile Zola et Stéphane Mallarmé, notamment en matière de théorie du drame. Leurs réflexions critiques ont trouvé leurs origines dans des prémisses intellectuelles quasi opposées, et ont induit des rénovations théâtrales que l'on peut aisément confronter, terme à terme, de manière presque binaire. Mais comme les travaux de Jean-Pierre Sarrazac l'ont bien montré, cette séduisante symétrie est trop systématique pour ne pas être artificielle, et les réelles divergences thématiques et formelles sont en partie réversibles lorsqu'on les pense ensemble et non successivement, de manière complémentaire et non séparément. Là où les deux routes critiques tracées par les deux écrivains se rencontrent, au delà des «connivences de socialité et de solidarité littéraire à l'intérieur du champ conflictuel de la république des lettres », à l'exacte intersection du carrefour naturalo-symboliste donc, leurs écrits peuvent ainsi résonner pour qui les regarde à la lumière de la poétique du drame moderne et contemporain

    Visions for Sustainability

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    The manifesto of our new international scientific journal: Visions for Sustainability

    : https://books.openedition.org/pufr/7541

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    International audiencePar certains aspects, notamment thématiques, les critiques mallarméennes peuvent faire penser aux essais critiques de Bernard Dort ou de Roland Barthes, où l’observation des spectacles nourrit une réflexion conceptuelle qui n’entend pas séparer la « signification esthétique » du théâtre de sa « fonction sociale ». Mais contrairement à Dort affirmant qu’il a « toujours été, autant qu’[il se] le rappelle, fasciné par le théâtre », ou à Barthes se demandant si les éblouissements brechtiens ne l’avaient pas, à terme, éloigné des salles, et écrivant le fameux : « J’ai toujours beaucoup aimé le théâtre, et pourtant je n’y vais presque plus », Mallarmé n’a probablement jamais aimé aller au théâtre. Et bien qu’il ait eu l’occasion d’assister aux spectacles du Théâtre libre, du Théâtre d’Art, et du Théâtre de l’Œuvre, seuls les concerts et quelques rares moments de danse semblent l’avoir comblé, et lui avoir fait entrevoir les prémices lointaines d’un autre type de théâtralité.Ce texte est donc placé sous le signe du « démon de la Perversité », expression employée par Mallarmé lui-même pour désigner les contradictions de sa pratique critique, évoquant régulièrement l’inconfort de sa posture de spectateur, qui désire fuir les « banals Soirs » du théâtre parisien, mais persistant à penser qu’un homme de lettres ne peut « omettre de [les] considérer »

    Quelques hypothèses sur la couverture de la vie théâtrale en province dans Comœdia

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    International audienceLa contribution est consacrée à la couverture médiatique de la province dans le quotidien consacré au théâtre qu'est Comoedia, plus exactement aux beaux jours de la rubrique « Départements et étranger » avant 1914. Cette rubrique semble répondre à des besoins et à des stratégies relativement variés, et sur lesquels il s'est avéré d'autant plus intéressant d'enquêter que la rédaction ne prend généralement pas la peine de commenter ses choix éditoriaux. Comme l'on ne dispose que de sources rares et éparses permettant de documenter, de manière externe, le fonctionnement de la rubrique,il s'agit de présenter un travail exploratoire sur la fonction et le fonctionnement de cette rubrique dans l'économie globale du quotidien, en se fondant sur des analyses stylistiques, en faisant un point sur le réseau des correspondants en province, et de réfléchir au déclin de la rubrique (notamment en proposant un parallèle avec le modèle du journalisme sportif)

    Applaudissements et rappels en cours de spectacle (1880-1930)

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    International audienceUsing dramatic critics and directors’ manifestos, this article offers an overview on applauses and curtain calls in the dramatic Parisian theatres between 1870’s and 1930’s, and investigates statements regarding to the end of performance and applauses during the acts, expressed by various avant-garde directors and pioneers of “mise en scène” (Wagner, Appia, Antoine, Lugné-Poe, Craig, Copeau, Jouvet, Stanislavski, etc.).Cet article tente de reconstituer les pratiques ordinaires en matière de saluts, rappels et autres conventions de clôture dans les théâtres dramatiques à Paris, entre 1870 et la fin des années 1930, avant de considérer les propositions émises à cette même période par un certain nombre de rénovateurs de la scène sur la question de la fin des spectacles (Wagner, Appia, Antoine, Lugné-Poe, Craig, Copeau, Jouvet, Stanislavski, etc.)

    La carrière d'impresario de Lugné-Poe et l'internationalisation du théâtre d'art

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    International audienceEn évoquant les tournées de vedettes hors de France organisées par Aurélien Lugné-Poe sous l'égide du Théâtre de l'Oeuvre, ainsi que l’organisation de spectacles « étrangers » à Paris, et diverses positions en faveur de « l’internationalisme » de L’Œuvre, cet article considère différentes facettes de l’activité du fondateur de l’Œuvre (« directeur », « impresario »,« administrateur »,« directeur artistique ») . L’accent est mis sur la manière dont ont pu se mêler, dans ses diverses pratiques, intérêts mercantiles plus ou moins assumés et prises de positions esthétiques en faveur des échanges culturels internationaux. Le cas singulier du directeur de L’Œuvre contribue, en effet, à compléter le panorama d’une profession polymorphe, dont les contours ont été esquissés par Pascale Goetschel et Jean-Claude Yon dans l’ouvrage collectif qu’ils ont consacré aux directeurs de théâtre aux 19e et 20e siècles, de la même manière qu’il permet d’affiner notre perception des mutations de la fonction du metteur en scène au tournant des 19e et 20e siècles, dont on sait qu’elles sont encore discutées aujourd’hui

    Applaudissements et rappels en cours de spectacle (1880-1930)

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    International audienceUsing dramatic critics and directors’ manifestos, this article offers an overview on applauses and curtain calls in the dramatic Parisian theatres between 1870’s and 1930’s, and investigates statements regarding to the end of performance and applauses during the acts, expressed by various avant-garde directors and pioneers of “mise en scène” (Wagner, Appia, Antoine, Lugné-Poe, Craig, Copeau, Jouvet, Stanislavski, etc.).Cet article tente de reconstituer les pratiques ordinaires en matière de saluts, rappels et autres conventions de clôture dans les théâtres dramatiques à Paris, entre 1870 et la fin des années 1930, avant de considérer les propositions émises à cette même période par un certain nombre de rénovateurs de la scène sur la question de la fin des spectacles (Wagner, Appia, Antoine, Lugné-Poe, Craig, Copeau, Jouvet, Stanislavski, etc.)
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