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    Le site dit “du Cinéma” à Chartres (rues Pasteur, des Vieux-Capucins et de Châteaudun. Eure-et-Loir. Centre-Val-de-Loire). Rapport de fouille archéologique préventive. N° 033.28.085.0219. Opération 1. Numéro Patriarche066445. Prescription du 26 avril 2005. Dates d’intervention : du 27 avril 2005 au 6 juillet 2006. Volume 1. Une nécropole de la Tène D2b sur l’oppidum d’Autricum. Volume 2. Une nécropole de la Tène D2b sur l’oppidum d’Autricum. Dossiers d’étude. Volume 3. Une nécropole de la Tène D2b sur l’oppidum d’Autricum. Inventaires de la documentation. Programme 19 - Le fait urbain, Ville de Chartres. Direction de l’archéologie, Chartres, 262 p., 294 p. et 531 p

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    La plus ancienne occupation du site est représentée par des structures funéraires appartenant à une nécropole plus vaste qui s'étend vers le nord-ouest et qui a été fouillée sur deux sites voisins en 2004, sous le boulevard Chasles en 201 1. Cette nécropole se situe en partie centrale de l'éperon, à proximité du versant ouest de la vallée de I'Eure. Cette nécropole est bordée au nord-est par un chemin empierré. Un chemin plus étroit limite son extension au sud et elle est limitée au nord-ouest par un fossé. Elle est composée de 26 enclos, dont deux enclos doubles, 17 dépôts de résidus de crémation en urne, huit dépôts de résidus de crémation en fosse, sept réductions de bûcher, deux empreintes de bûcher, deux dispersions de restes de bûcher avérée, six inhumations, neuf dépôts de vases et des constructions légères dont la fonction reste sujette à discussion (palissades, structures d'exposition, autels .. .). Une nouvelle délimitation de l'espace, sous forme d'un quadrillage orthonormé, axé à 45" environ par rapport au nord géographique, se met en place dès l'époque augustéenne. Une série de piquets alignés, puis des sablières basses et des fosses matérialisent des palissades. L'espace est découpé en ilots bordés de rues, eux-mêmes subdivisés en parcelles. Les voies principales (1 et 4) sont plus larges, et longées de chaque côté par un caniveau et un trottoir. Les deux autres voies (2 et 3), plus étroites, ne comprennent qu'un seul caniveau. Au sud de la voie 2, les plus anciennes constructions sont des bâtiments construits sur poteaux, associés à des greniers et à des fosses dépotoirs. Au début de la période claudienne, ces bâtiments sont détruits. L'espace est remblayé et on construit un ensemble de maisons à pans-de-bois contiguës, qui respectent la direction de la voie primitive. Une petite domus située à l'angle des voies 1 et 3 s'organise de façon symétrique autour d'une cour centrale probablement bordée d'un péristyle. Dans une deuxième étape, elle se dote d'un balnéaire. Après l'abandon du quartier, à la fin du Ille siècle. Les voies semblent encore en usage. Durant le Ve siècle deux tombes sont installées de pan et d'autre de la voie 3. Entre l’abandon du site durant le Bas-Empire et la période moderne, le site n’est pas urbanisé. A la fin du XVIe et durant le XVIIe, une latrine rectangulaire (ou fosse dépotoir) est creusée sur le terrain

    Le site dit “du Cinéma” à Chartres (rues Pasteur, des Vieux-Capucins et de Châteaudun. Eure-et-Loir. Centre-Val-de-Loire). Rapport de fouille archéologique préventive. N° 033.28.085.0219. Opération 1. Numéro Patriarche066445. Prescription du 26 avril 2005. Dates d’intervention : du 27 avril 2005 au 6 juillet 2006. Volume 1. Une nécropole de la Tène D2b sur l’oppidum d’Autricum. Volume 2. Une nécropole de la Tène D2b sur l’oppidum d’Autricum. Dossiers d’étude. Volume 3. Une nécropole de la Tène D2b sur l’oppidum d’Autricum. Inventaires de la documentation. Programme 19 - Le fait urbain, Ville de Chartres. Direction de l’archéologie, Chartres, 262 p., 294 p. et 531 p

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    La plus ancienne occupation du site est représentée par des structures funéraires appartenant à une nécropole plus vaste qui s'étend vers le nord-ouest et qui a été fouillée sur deux sites voisins en 2004, sous le boulevard Chasles en 201 1. Cette nécropole se situe en partie centrale de l'éperon, à proximité du versant ouest de la vallée de I'Eure. Cette nécropole est bordée au nord-est par un chemin empierré. Un chemin plus étroit limite son extension au sud et elle est limitée au nord-ouest par un fossé. Elle est composée de 26 enclos, dont deux enclos doubles, 17 dépôts de résidus de crémation en urne, huit dépôts de résidus de crémation en fosse, sept réductions de bûcher, deux empreintes de bûcher, deux dispersions de restes de bûcher avérée, six inhumations, neuf dépôts de vases et des constructions légères dont la fonction reste sujette à discussion (palissades, structures d'exposition, autels .. .). Une nouvelle délimitation de l'espace, sous forme d'un quadrillage orthonormé, axé à 45" environ par rapport au nord géographique, se met en place dès l'époque augustéenne. Une série de piquets alignés, puis des sablières basses et des fosses matérialisent des palissades. L'espace est découpé en ilots bordés de rues, eux-mêmes subdivisés en parcelles. Les voies principales (1 et 4) sont plus larges, et longées de chaque côté par un caniveau et un trottoir. Les deux autres voies (2 et 3), plus étroites, ne comprennent qu'un seul caniveau. Au sud de la voie 2, les plus anciennes constructions sont des bâtiments construits sur poteaux, associés à des greniers et à des fosses dépotoirs. Au début de la période claudienne, ces bâtiments sont détruits. L'espace est remblayé et on construit un ensemble de maisons à pans-de-bois contiguës, qui respectent la direction de la voie primitive. Une petite domus située à l'angle des voies 1 et 3 s'organise de façon symétrique autour d'une cour centrale probablement bordée d'un péristyle. Dans une deuxième étape, elle se dote d'un balnéaire. Après l'abandon du quartier, à la fin du Ille siècle. Les voies semblent encore en usage. Durant le Ve siècle deux tombes sont installées de pan et d'autre de la voie 3. Entre l’abandon du site durant le Bas-Empire et la période moderne, le site n’est pas urbanisé. A la fin du XVIe et durant le XVIIe, une latrine rectangulaire (ou fosse dépotoir) est creusée sur le terrain

    Le site dit “du Cinéma” à Chartres (rues Pasteur, des Vieux-Capucins et de Châteaudun. Eure-et-Loir. Centre-Val-de-Loire). Rapport de fouille archéologique préventive. N° 033.28.085.0219. Opération 1. Numéro Patriarche066445. Prescription du 26 avril 2005. Dates d’intervention : du 27 avril 2005 au 6 juillet 2006. Volume 1. Une nécropole de la Tène D2b sur l’oppidum d’Autricum. Volume 2. Une nécropole de la Tène D2b sur l’oppidum d’Autricum. Dossiers d’étude. Volume 3. Une nécropole de la Tène D2b sur l’oppidum d’Autricum. Inventaires de la documentation. Programme 19 - Le fait urbain, Ville de Chartres. Direction de l’archéologie, Chartres, 262 p., 294 p. et 531 p

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    La plus ancienne occupation du site est représentée par des structures funéraires appartenant à une nécropole plus vaste qui s'étend vers le nord-ouest et qui a été fouillée sur deux sites voisins en 2004, sous le boulevard Chasles en 201 1. Cette nécropole se situe en partie centrale de l'éperon, à proximité du versant ouest de la vallée de I'Eure. Cette nécropole est bordée au nord-est par un chemin empierré. Un chemin plus étroit limite son extension au sud et elle est limitée au nord-ouest par un fossé. Elle est composée de 26 enclos, dont deux enclos doubles, 17 dépôts de résidus de crémation en urne, huit dépôts de résidus de crémation en fosse, sept réductions de bûcher, deux empreintes de bûcher, deux dispersions de restes de bûcher avérée, six inhumations, neuf dépôts de vases et des constructions légères dont la fonction reste sujette à discussion (palissades, structures d'exposition, autels .. .). Une nouvelle délimitation de l'espace, sous forme d'un quadrillage orthonormé, axé à 45" environ par rapport au nord géographique, se met en place dès l'époque augustéenne. Une série de piquets alignés, puis des sablières basses et des fosses matérialisent des palissades. L'espace est découpé en ilots bordés de rues, eux-mêmes subdivisés en parcelles. Les voies principales (1 et 4) sont plus larges, et longées de chaque côté par un caniveau et un trottoir. Les deux autres voies (2 et 3), plus étroites, ne comprennent qu'un seul caniveau. Au sud de la voie 2, les plus anciennes constructions sont des bâtiments construits sur poteaux, associés à des greniers et à des fosses dépotoirs. Au début de la période claudienne, ces bâtiments sont détruits. L'espace est remblayé et on construit un ensemble de maisons à pans-de-bois contiguës, qui respectent la direction de la voie primitive. Une petite domus située à l'angle des voies 1 et 3 s'organise de façon symétrique autour d'une cour centrale probablement bordée d'un péristyle. Dans une deuxième étape, elle se dote d'un balnéaire. Après l'abandon du quartier, à la fin du Ille siècle. Les voies semblent encore en usage. Durant le Ve siècle deux tombes sont installées de pan et d'autre de la voie 3. Entre l’abandon du site durant le Bas-Empire et la période moderne, le site n’est pas urbanisé. A la fin du XVIe et durant le XVIIe, une latrine rectangulaire (ou fosse dépotoir) est creusée sur le terrain

    Une nécropole de La Tène D2b et un habitat gallo-romain à Autricum (depuis la période augustéenne jusqu'au III e siècle), sur le versant sud-est de la vallée des Vauroux. Îlot Casanova, rues Nicole et Casanova à Chartres (Eure-et-Loir - Centre). Rapport de fouille archéologique préventive. Site 033.28.0229 N° Patriarche 069901. Prescription n°12/0531 du 10 août 2012 Dates d'intervention: du 15 juillet au 13 novembre 2013 et du 23 avril au 2 juillet 2014 – Programme 19 : le fait urbain. Ville de Chartres

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    L'opération de « l'îlot Casanova » fait partie d'un vaste projet de réhabilitation du secteur de la gare de Chartres. Cette opération concerne sept parcelles au sud-ouest de l'actuelle gare à l'angle des rues D. Casanova et P. Nicole, en bordure du plateau qui domine l'ancienne vallée des Vauroux. Sur les 3 180 m2 disponibles et prescrits moins de 600 m² au sud-ouest ont révélé des vestiges. La puissance stratigraphique des vestiges ne dépasse pas 0,6 m au-dessus du terrain naturel mais peut atteindre plus de 12 m en profondeur (caves, celliers et surtout série de puits). Le terrain naturel (argiles à silex et craie), atteint partout, affleure sous le reste de la surface prescrite (2580 m²). Sept phases d'occupation ont été reconnues. La première (La Tène D2b) concerne une partie de nécropole gauloise qui compte pas moins de cinq enclos quadrangulaires et des crémations pour parties déposées en urnes. Les axes des fossés des enclos suivent principalement les directions cardinales. La deuxième phase (tibéro-claudienne) révèle un habitat naissant dans un quartier proche de la périphérie d'Autricum. Les structures sont surtout concentrées sur la partie nord-est du site. Les structures quadrangulaires et les espaces de circulation sont axés entre 43° et 54° par rapport aux directions cardinales, tout au long du Haut-Empire. La troisième phase (flavienne) montre la création d'un habitat doté d'équipements en fond de parcelle et de jardins, où règne un certain luxe (domus ?) avec présence d'un décor d'enduits peints et d'un mobilier qui reflète l'importation de produits de qualité. La quatrième phase (Antonine) voit un réaménagement complet de la distribution des lieux dans lesquels des matériaux mixtes (pierre et bois) reviennent au goût du jour. De la cinquième phase (fin IIe s. à milieu IIIe siècle) nous sont seulement parvenues quelques structures en creux ou des tranchées de récupération. L'absence d'élément de l’antiquité tardive et jusqu'au Moyen-âge confirme le repli de la ville au profit de terres cultivées en vignes principalement (phase 6). Il faut attendre la période moderne et surtout la période industrielle pour voir se redévelopper l'habitat dans ce quartier (phase 7) à la suite de la création de la gare en 1847
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