Pierre Maurer, Architectures et aménagement urbain à Metz (1947-1970). Action municipale : la modernisation d’une ville

Thèse de doctorat en histoire de l’architecture (Université de Lorraine, école doctorale Fernand Braudel, laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine), dirigée par Hélène Vacher et Anne-Marie Châtelet, soutenue le 4 juin 2018.Jury composé de Hélène Vacher et Anne-Marie Châtelet (directrices de thèse), Karen Bowie et Loïc Vadelorge (rapporteurs), Jean El Gammal et Yankel Fijalkow (examinateurs) et Joseph Abram (membre invité). Pierre Maurer a consacré plusieurs travaux universitaire..

Shahram Abadie, Architecture des salles obscures ; Paris, 1907-1939

Architecture des salles obscures, Paris, 1907-1939 est la version remaniée d’une thèse en histoire de l’architecture soutenue par Shahram Abadie en 2012 à l’université de Strasbourg. Cet ouvrage de 251 pages, paru en juin 2018, organisé selon un plan chrono-thématique en trois parties, est le fruit d’une longue immersion dans les archives et le témoin d’un intérêt plus ancien pour le sujet par son auteur. Préalablement à sa thèse, ce dernier a en effet consacré, au sein de l’université de Téh..

Concours scolaires et réformes de l’enseignement. Une mise en abîme de la section d’architecture de l’École des beaux-arts ? (1906-1968)

Dans le sillon d’une thèse portant sur l’histoire de l’enseignement de l’architecture à l’École des beaux-arts (ENSBA) au XXe siècle, cet article propose de rapprocher certaines mesures ou réformes de l’enseignement de l’architecture à l’ENSBA au XXe siècle – notamment la création des Écoles régionales d’architecture (ERA) dès 1903, la double réforme de l’enseignement et de la profession en 1940/1941, ainsi que celle des années soixante – et les concours scolaires consacrés aux lieux de l’enseignement. S’il s’agit de vérifier l’hypothèse d’une mise en abîme de l’histoire de la section d’architecture de l’ENSBA à travers les concours scolaires, l’objectif sous-jacent est également celui d’interroger le soi-disant caractère vaporeux et autarcique des sujets de concours donnés aux élèves. Les sujets proposés reflètent-ils des moments significatifs de l’histoire de la section d’architecture de l’ENSBA ? Révèlent-ils des moments de crises ou, à l’inverse, d’apogées de l’institution ? Constituent-ils un vivier de réflexion permettant de réinventer la pédagogie à travers les lieux de l’enseignement ? Pour y répondre, une étude thématique est préférée à un déroulé chronologique, revenant notamment sur des questions liées au rapport entre Paris et province, à la persistance d’un système beaux-arts et au rapport entretenu avec l’université. Sur une toile de fonds rappelant l’évolution de la section d’architecture – construite à partir des archives de cette dernière – l’analyse est essentiellement fondée sur un corpus d’une soixantaine de sujets de concours issus des Concours d’architecture publiés entre 1906 et 1967 aux éditions Vincent et Fréal. Elle repose sur les concours d’émulation, du concours du grand prix de Rome et de Fondations, et s’attache à deux dimensions : l’une écrite, à travers les sujets, l’autre graphique, par le biais des dessins produits par les élèves.Following a thesis on the history of architecture education at the “École des beaux-arts” (ENSBA) in the 20th century, this article proposes to bring together major reforms of architecture education closer to ENSBA in the 20th century - in particular the creation of “Écoles régionales d’architecture” (ERA) in 1903, the dual reform of education and the profession in 1940/1941, as well as that of the 1960s - with the school competitions devoted to educational places. Testing the hypothesis of a “mise en abyme” in the history of the ENSBA architecture section through school competitions, the underlying objective of this article is also to question the so-called imprecise and self-sustaining nature of competition subjects given to the students in ENSBA Architecture Section. Do the proposed topics reflect significant moments of the history of this Section? Do they reveal moments of crisis or, conversely, the apogee of the institution? Do they constitute a breeding ground for reflection making possible to reinvent pedagogy through the places of teaching? To answer this question, a thematic study is preferred to a chronological approach, returning in particular to questions related to the relationship between Paris and province, the persistence of a beaux-arts system and the relationship maintained with the university. On a background recalling the evolution of the architecture section - built from its archives - the analysis is essentially based on a corpus of some sixty competition subjects from the Concours d'architecture published between 1906 and 1967 by Vincent et Fréal. It is based on the emulation competitions, Grand Prix de Rome competition and the Foundations competitions, and focuses on two dimensions: one written, through the subjects, the other graphic, through the drawings of the students.Im Kontext eines Dissertationsprojekts, das sich mit der Geschichte der Architekturlehre an der École des Beaux-Arts (ENSBA) im 20. Jahrhundert befasst, sollen in diesem Beitrag sowohl einige Reformmaßnahmen der ENSBA näher betrachtet werden ‒ insbesondere die Gründung der Écoles régionales d'architecture (ERA) ab 1903 und die doppelte Reform von Lehre und Beruf 1940/41 sowie in den 1960er Jahren ‒ als auch die concours zur Gestaltung von Schulen und Lehrgebäuden. Es gilt hier die Hypothese zu überprüfen, ob sich die Geschichte der Architektursektion der ENSBA in den Schul-concours widerspiegelt ("mise-en-abyme"-Effekt) und dabei auch den scheinbar selbstreferenzierenden Charakter der Prüfungsaufgaben für die ENSBA-Schüler zu beleuchten. Spiegeln die vorgeschlagenen Themen Schlüsselmomente der Geschichte der Architektursektion der ENSBA wider? Offenbaren die concours Krisenmomente oder vielmehr Blütezeiten der Institution? Bilden die Prüfungsthemen gar den Nährboden für eine Reflexion über eine Neuausrichtung der Pädagogik mittels der räumlichen Ausgestaltung der Lehrstätten? In diesem Beitrag wird ein thematisches Vorgehen einer chronologischen Analyse vorgezogen, um insbesondere das Verhältnis zwischen Paris und den Regionen zu untersuchen, das Fortwirken eines "Beaux-Arts"-Systems sowie die Beziehungen zur Universität. Aufbauend auf einer Darstellung der Entwicklung der Architektursektion (die auf den Quellenbeständen ebendieser beruht), widmet sich die Untersuchung vor allem den mehr als sechzig zwischen 1906 und 1967 im Verlag Vincent und Fréal veröffentlichten Themen des Concours d'architecture. Dabei werden sowohl die Wettbewerbe als auch der Grand Prix de Rome sowie Ausschreibungen von Stiftungen berücksichtigt, wobei sowohl schriftliche Quellen (Themen der concours) als auch graphische (Zeichnungen der Kandidaten) betrachtet werden

La photographie au service de l’enseignement de la construction à l’École des beaux-arts. La démarche de François Vitale

La photographie se démocratise dans la première moitié du XXe siècle. Cet article questionne le rôle joué par ce nouveau ce médium dans les méthodes d'enseignement de la construction à l'École des beaux-arts à cette période. Pour étayer son propos, l'auteure s'appuie, d'une part, sur un corpus d'archives produites par l'École et, d'autre part, sur le fonds important d'images conservées dans les archives François Vitale, professeur de construction actif à l’École entre 1935 et 1961. La première partie de cette étude montre comment l'enseignement de la construction a été repensé dans la première moitié du XXe siècle au prisme de nouvelles ressources pédagogiques, en particulier celui de la photographie. La seconde partie relate plus concrètement comment François Vitale se servait de ce médium durant ses cours. Enfin, la troisième partie s'attache à analyser sa méthode d'enseignement, sensible à travers sa collection de prises de vue réalisées dans le cadre d’un projet de publication de ses cours.During the 20th century, a process of democratization of photography takes place. This paper asks about the photography was used as an instrument for teaching construction work at the École des beaux-arts. In order to do that, on the one hand we have analysed the archives of the Beaux-arts, on the other hand the large amount of pictures contained in the archives of François Vitale, professor between 1935 and 1961 of Construction. The first part of this paper shows that in the first half of the 20th century the aim of the École des beaux-arts was to update teaching methods of construction work by using new resources, especially the photography. The second part shows how Vitale used this medium for his teaching activity. The last part analysed the approach of Vitale through his collection of pictures, made with the purpose of publishing a new course.In der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts in eine zunehmende Demokratisierung der Fotografie zu beobachten. Dieser Beitrag hinterfragt die Rolle, die das neue Medium für die Lehrmethoden in der Konstruktionslehre an der École des Beaux-Arts in dieser Zeit spielt. Dabei stützt sich die Autorin einerseits auf Quellenbestände der École selbst, andererseits auf das umfangreiche Privatarchiv des ehemaligen Professors für Konstruktionslehre François Vitale, der zwischen 1935 und 1961 an der Hochschule lehrte. Der erste Teil des Artikels zeigt auf, wie sich die Konstruktionslehre in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts unter Einbeziehung neuer pädagogischer Hilfsmittel wandelte und wie nunmehr insbesondere die Fotografie mit einbezogen wurde. In einem zweiten Teil wird eingehender betrachtet, wie François Vitale selbst sich dieses Mediums in seinem Unterricht bediente. Schließlich beschäftigt sich ein dritter Teil mit einer Analyse seiner Unterrichtsmethode anhand einer Sammlung von Aufnahmen im Rahmen eines Publikationsvorhabens seiner Kurse

Enseignants et enseignements au cœur de la transmission des savoirs

Ce recueil est consacré à la question de la transmission des savoirs abordée non pas comme un transfert individuel, de personne à personne, dans le cadre de la famille ou de l’atelier, mais comme un système formel combinant de façon plus structurée un ou des enseignements. Cette problématique a fait l’objet de très nombreuses conférences, d’une extrême diversité, présentées lors du 143e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques tenu à Paris, en 2018. Leur point commun est principalement de s’interroger sur la transmission des savoirs par l’enseignement, son éventuelle formalisation, ses acteurs, ses méthodes et ses outils, voire ses enjeux. Le Congrès national des sociétés historiques et scientifiques rassemble chaque année universitaires, membres de sociétés savantes et jeunes chercheurs. Ce recueil est issu de travaux présentés lors du 143e Congrès sur le thème « La transmission des savoirs »

Archives de l’enseignement de l’architecture en France au XXe siècle. (En)quête d’une histoire à écrire

International audienceCes dernières années en France, les chercheurs ont manifesté un regain d’intérêt pour l’histoire de l’enseignement supérieur, mais très peu se sont consacrés à l’enseignement de l’architecture. Nos voisins, qui se sont essayé avant nous à l’écriture de synthèses et à l’organisation de plusieurs évènements scientifiques, ont également été les premiers à poser les jalons d’une histoire de l’enseignement de l’architecture en France au tournant des années soixante-dix et quatre-vingt . Ce retard, qui peut s’expliquer par le long rejet de la culture beaux-arts en France après les évènements de 1968 et l’éclatement de l’École de la rue Bonaparte, est grandement dû à la question des sources, notamment des archives. Celles qui seraient utiles à une histoire de l’enseignement de l’architecture sont foisonnantes mais largement dispersées et tardivement versées. Cet article revient sur quelques-unes des initiatives engagées en faveur de la constitution des sources, de leur valorisation et de leur exploitation

De l’École des beaux-arts de Paris à l’École supérieure technique du Génie de Versailles. La transposition d’un enseignement de théorie de l’architecture par François Brunelle ?

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D’un cœur de ville à un cœur de métropole. Le centre reconstruit dans l’élaboration d’un nouveau récit métropolitain brestois (1980-2021).

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