294 research outputs found

    Ressources en eau de l’agglomĂ©ration de Grand et caractĂ©risation des marbres des rĂ©serves du site de Grand (Vosges)

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    Cette Ă©tude s’inscrit dans le cadre de la prospection thĂ©matique « Ressources en eau de l’agglomĂ©ration de Grand ». Une campagne de prĂ©lĂšvement de 31 échantillons rocheux a Ă©tĂ© menĂ©e dans les Fontaines de Trampot, dans les rĂ©seaux karstiques et amĂ©nagĂ©s de Grand et dans l’aqueduc de la rue du Ruisselet du village pour une comparaison pĂ©trographique (lames minces et analyses minĂ©ralogiques de la fraction fine par diffraction des rayons X). Leur discrimination minĂ©ralogique reste difficile mĂȘme..

    Editorial

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    Dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, la production Ă©ditoriale fut plĂ©thorique avec de trĂšs nombreux ouvrages principalement traitĂ©s par l’approche historique alors que la place de la gĂ©ographie et des gĂ©osciences dans le conflit reste longtemps marginale voire absente. Les atlas rĂ©cents de la Grande Guerre reprĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement, les dimensions gĂ©opolitiques, l’évolution des batailles et des lignes de front, sans comprĂ©hension de leurs structures spatiales et de leurs hĂ©ritages..

    CaractĂ©ristiques et spĂ©cificitĂ©s du karst de la Montagne de Reims ; comparaison avec les autres karsts de contact lithostratigraphique de l’est du Bassin parisien

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    La Montagne de Reims est affectĂ©e par un karst de contact lithostratigraphique Ă  l’image des autres karsts de l’est du Bassin parisien. Comme eux, il est Ă©galement Ă©tagĂ© et sous couverture forestiĂšre. Cependant, il prĂ©sente certaines spĂ©cificitĂ©s : c’est un karst de front de cĂŽte qui s’inscrit en milieu crayeux et se trouve perchĂ© au-dessus de la nappe de la craie. Il est Ă©galement accompagnĂ© par des mouvements de terrain de type rotationnel qui conditionnent son Ă©volution.The “Montagne de Reims” karst is a karst of lithostratigraphic contact as are others of the eastern Paris Basin. Like them, this karst also occurs at different levels beneath forest cover. However, it has certain specialities: it is a karst of the scarp face developed in Middle Chalk and is perched above the Chalk water table. It is also affected by the movements of rotational landslides which condition its evolution.Der Karst der Montagne de Reims ist ein vom lithostratigraphischer Kontaktkarst wie die anderen Karstgebiete des östlichen Pariser Beckens. Wie sie ist er gestuft und unter Waldbedeckung. Doch zeigt er gewisse Besonderheiten. Es ist ein Karst der Stufenstirn im Bereich der Kreide ĂŒber dem Grundwasser-spiegel. Es haben sich aus Rotationsbewegungen im Boden ausgewirkt, welche die Entwicklung des Karsts bedingen

    Les noms de tranchées et de boyaux de la Grande Guerre en Champagne

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    Cette contribution porte sur la toponymie des champs de bataille et plus particuliĂšrement sur les noms des tranchĂ©es et des boyaux de la Grande Guerre. Elle vise Ă  les caractĂ©riser, et Ă  comprendre leur organisation spatiale. La mĂ©thode de travail repose sur un inventaire, une typologie et une cartographie sous SIG, des noms de tranchĂ©es et de boyaux, rĂ©alisĂ© Ă  partir des Plans directeurs des Groupes de Canevas de Tirs des ArmĂ©es au 1/20 000 de 1918, sur un linĂ©aire de 115 km de front en Champagne. Les rĂ©sultats valorisĂ©s par une analyse graphique et cartographique sur 2 500 noms rĂ©partis sur 13 000 km de rĂ©seaux de dĂ©fense, montrent une diversitĂ© Ă©tonnante. Leur dĂ©signation alĂ©atoire conventionnelle cache en rĂ©alitĂ© une organisation spatiale en groupes de segments de tranchĂ©es et de boyaux ou « quartiers », d’origine rĂ©gimentaire et non divisionnaire. Les toponymes et les noms de tranchĂ©es constituent une reprĂ©sentation socio-culturelle de la zone de front et s’inscrivent aujourd’hui dans le patrimoine mĂ©moriel et collectif des sociĂ©tĂ©s. Ils soulĂšvent de nombreux questionnements scientifiques (paternitĂ©, origine des dĂ©signations, permanence scalaire et temporelle) et mĂ©riteraient une extension Ă  l’ensemble de la zone du front ouest, ainsi qu’une analyse spatiale approfondie.The toponymy of battlefield and more particularly the trench names of the Great War remains little known without spatial analysis or statistics. The study of trench maps reveals the western front is made of a dense and complex defense network structured according to the geomorphological conditions. To improve the operational aspect of trench maps, the soldiers increased the names, designations and numbers associated with nameboards. The typological study of the 2,500 trench names of Champagne, on 13,000 km of linear for 115 km of front, and their spatial organization from a database under GIS, allows us to better understand the naming logic of these places. Their astonishing diversity and their conventional random designation actually hide a spatial organization into groups of fire trench segments and communication trench or "quarters", of regimental and non-divisional origin. This organisation around cultural themes guarantees the movement of troops and liaison officers in the defense network. The toponyms and trench names constitute a socio-cultural representation of the front area and are today part of the memorial and collective heritage of societies. Trench names raise a lot of scientific questions (authorship, origin of designations, scalar and temporal permanence) and deserve a spatial analysis of the entire western front area

    Un exemple de structure cellulaire de défense : la Butte de Brimont, apport des plans directeurs et du Lidar (France)

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    Les fortifications du systĂšme SĂ©rĂ© de RiviĂšres du second rideau dĂ©fensif autour de Reims sont, Ă  la veille la Grande Guerre, dĂ©sarmĂ©es et abandonnĂ©es. L’exemple du fort de Brimont, situĂ© sur une butte-tĂ©moin de la cuesta d’Ile de France, montre que ces ouvrages servant de point d’appui sont englobĂ©s dans les rĂ©seaux de tranchĂ©es et de boyaux. Cet ensemble de polĂ©moformes est d’abord Ă©tudiĂ© Ă  partir d’une analyse spatiale des plans directeurs des Groupes de Canevas de Tirs des ArmĂ©es (GCTA). Le flanc de la butte prĂ©sente de bonnes potentialitĂ©s de crĂȘtes militaires et de sites d’observation en lisiĂšre de forĂȘt alors que le sommet, coiffĂ© du fort, Ă  dĂ©couvert donc trop exposĂ© Ă  l’ennemi, est peu fortifiĂ© en surface. Mal orientĂ© par rapport Ă  la ligne de front, il fait l’objet de rĂ©habilitations (boyaux d’accĂšs creusĂ© dans le front de tĂȘte, souterrains), abrite de nombreux postes d’observationsselon une organisation cellulaire, dont les morphologies rĂ©vĂ©lĂ©es en image Lidar et repĂ©rĂ©es sur le terrain, restent bien conservĂ©es sous forĂȘt. De nombreux impacts d’artillerie sont visibles, notamment sur les ouvrages de gorge (entrĂ©e, casernement), sur les caponniĂšres et les traverses-abris.The SĂ©rĂ© de RiviĂšres fortifications system of the second defensive curtain around Reims, are on the eve of the Great War, disarmed and abandoned. The example of the Brimont fort, located on a outlier of the Ile de France cuesta, shows that these works serving as point of support, are included in the networks of trenches studied from a Spatial analysis of trench maps from Army Fire Canvas Group (GCTA). The side hill has good potential for military ridges and observation sites on the edge of the forest while the top capped the fort, exposed so too exposed to the enemy, is little fortified on the surface. Misaligned with respect to the front line, it is the subject of rehabilitations (access ducts dug in the front of the head, underground), home to numerous observation posts according to a cellular organization, whose morphologies revealed in Lidar image and spotted in the field, remain well preserved under forest. Many artillery impacts are visible especially on the throat works (entrance, barracks), the caponiers and the shelter-crossings

    Les phases d’incision de la vallĂ©e de la Marne entre Joinville et Vitry-le-François(Est du bassin parisien / France)

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    L’article porte sur l’analyse de l’incision de la vallĂ©e de la Marne, notamment sur la recherche et l’analyse des stades d’incision entre Joinville et Vitry-le-François, dans la traversĂ©e du plateau calcaire du Barrois et la dĂ©pression alluviale du Perthois. Le levĂ© de la carte gĂ©omorphologique a permis de mettre en Ă©vidence sept niveaux d’incision visibles aujourd’hui dans le paysage par des formes de versants et/ou de terrasses. Ces sept niveaux peuvent ĂȘtre regroupĂ©s en trois familles de formes dont la construction s’étale sur la pĂ©riode « plio-quaternaire ». L’incision totale est de l’ordre de 200 m. Par ailleurs, un passage de la Marne vers le nord, en direction de la vallĂ©e de l’Aisne via les palĂ©o-vallĂ©es de la Saulx et de l’Ornain, avait Ă©tĂ© envisagĂ© par le fossĂ© tectonique de Cousance et par la ForĂȘt de Trois-Fontaines dĂšs la fin du XIXe siĂšcle. Les levĂ©s effectuĂ©s montrent que dĂšs la fin de la pĂ©riode de construction de la premiĂšre famille de formes, la Marne avait un tracĂ© suivant sa vallĂ©e actuelle en amont deSaint-Dizier. Le fossĂ© de Cousancea donc Ă©tĂ© creusĂ© par le jeu de l’érosion diffĂ©rentielle. L’hypothĂšse d’un palĂ©o-tracĂ© de la Marne par ce passage paraĂźt donc devoir ĂȘtre abandonnĂ©e.The paper focuses on the analysis of the incision of the valley of the Marne, in particular on research and analysis of incision stages between Joinville and Vitry-le-François, where it traverses the Barrois limestone plateau and the alluvial plain of Perthois. Geomorphological mapping of slopes and/or terrace forms has revealed seven incision levels visible today in the landscape. These seven levels can be subdivised into three groups, the construction of which extends across the “Plio-Quaternary” period, with a total amount of incision in the order of 200 m. By the end of the nineteenth century, a northward passage of the Marne, in the direction of the Aisne valley via the palaeovalleys of the Saulx and the Ornain, had been envisaged through the Cousance trough and the « ForĂȘt de Trois Fontaines ». The surveys carried out for this study show that, from the end of the period of construction of the first group of forms, the Marne followed a route along its present valley upstream of Saint-Dizier. The Cousance trough has therefore been cut by the action of differential erosion. The hypothesis of a palaeo-route of the Marne via this passage must therefore be abandoned.Der Artikel handelt von der Analyse der Eintiefung des Marnetals, insbesondere von der Untersuchung und Analyse der Eintiefungsstadien zwischen Joinville und Vitry-le-François im Übergang vom Kalkplateau des Barrois zur Alluvial-depression des Perthois. Die Aufnahme der geomorphologischen Karte hat sieben Eintiefungsniveaus deutlich gemacht, die heute in der Landschaft durch Hang- und Terrassenformen sichtbar sind. Diese sieben Niveaus können in drei Formfamilien gruppiert werden, deren Bildung sich ĂŒber die Plio-QuartĂ€r-Periode erstreckt. Die gesamte Eintiefung betrĂ€gt etwa 200 m in der Region. Zudem wurde seit Ende des 19. Jahrhunderts ein Übergang der Marne nach Norden in Richtung des Aisnetals ĂŒber die PalĂ€otĂ€ler der Saulx und des Ornain in Betracht gezogen – durch den tektonischen Graben von Cousance und die ForĂȘt des Trois Fontaines. Die Erhebungen zeigen, dass seit dem Ende der Ausbildungsperiode der ersten Formengeneration die Marne einen Verlauf hatte, der dem aktuellen des Tales flussaufwĂ€rts von Saint-Dizier folgt. Der Graben von Cousance wurde also durch das differenzierte Spiel der Erosion eingeschnitten. Die Hypothese von einem alten Verlauf der Marne durch diese Passage muss somit wohl verlassen werden

    Les phases d’incision de la vallĂ©e de la Marne entre Joinville et Vitry-le-François(Est du bassin parisien / France)

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    L’article porte sur l’analyse de l’incision de la vallĂ©e de la Marne, notamment sur la recherche et l’analyse des stades d’incision entre Joinville et Vitry-le-François, dans la traversĂ©e du plateau calcaire du Barrois et la dĂ©pression alluviale du Perthois. Le levĂ© de la carte gĂ©omorphologique a permis de mettre en Ă©vidence sept niveaux d’incision visibles aujourd’hui dans le paysage par des formes de versants et/ou de terrasses. Ces sept niveaux peuvent ĂȘtre regroupĂ©s en trois familles de formes dont la construction s’étale sur la pĂ©riode « plio-quaternaire ». L’incision totale est de l’ordre de 200 m. Par ailleurs, un passage de la Marne vers le nord, en direction de la vallĂ©e de l’Aisne via les palĂ©o-vallĂ©es de la Saulx et de l’Ornain, avait Ă©tĂ© envisagĂ© par le fossĂ© tectonique de Cousance et par la ForĂȘt de Trois-Fontaines dĂšs la fin du XIXe siĂšcle. Les levĂ©s effectuĂ©s montrent que dĂšs la fin de la pĂ©riode de construction de la premiĂšre famille de formes, la Marne avait un tracĂ© suivant sa vallĂ©e actuelle en amont deSaint-Dizier. Le fossĂ© de Cousancea donc Ă©tĂ© creusĂ© par le jeu de l’érosion diffĂ©rentielle. L’hypothĂšse d’un palĂ©o-tracĂ© de la Marne par ce passage paraĂźt donc devoir ĂȘtre abandonnĂ©e.The paper focuses on the analysis of the incision of the valley of the Marne, in particular on research and analysis of incision stages between Joinville and Vitry-le-François, where it traverses the Barrois limestone plateau and the alluvial plain of Perthois. Geomorphological mapping of slopes and/or terrace forms has revealed seven incision levels visible today in the landscape. These seven levels can be subdivised into three groups, the construction of which extends across the “Plio-Quaternary” period, with a total amount of incision in the order of 200 m. By the end of the nineteenth century, a northward passage of the Marne, in the direction of the Aisne valley via the palaeovalleys of the Saulx and the Ornain, had been envisaged through the Cousance trough and the « ForĂȘt de Trois Fontaines ». The surveys carried out for this study show that, from the end of the period of construction of the first group of forms, the Marne followed a route along its present valley upstream of Saint-Dizier. The Cousance trough has therefore been cut by the action of differential erosion. The hypothesis of a palaeo-route of the Marne via this passage must therefore be abandoned.Der Artikel handelt von der Analyse der Eintiefung des Marnetals, insbesondere von der Untersuchung und Analyse der Eintiefungsstadien zwischen Joinville und Vitry-le-François im Übergang vom Kalkplateau des Barrois zur Alluvial-depression des Perthois. Die Aufnahme der geomorphologischen Karte hat sieben Eintiefungsniveaus deutlich gemacht, die heute in der Landschaft durch Hang- und Terrassenformen sichtbar sind. Diese sieben Niveaus können in drei Formfamilien gruppiert werden, deren Bildung sich ĂŒber die Plio-QuartĂ€r-Periode erstreckt. Die gesamte Eintiefung betrĂ€gt etwa 200 m in der Region. Zudem wurde seit Ende des 19. Jahrhunderts ein Übergang der Marne nach Norden in Richtung des Aisnetals ĂŒber die PalĂ€otĂ€ler der Saulx und des Ornain in Betracht gezogen – durch den tektonischen Graben von Cousance und die ForĂȘt des Trois Fontaines. Die Erhebungen zeigen, dass seit dem Ende der Ausbildungsperiode der ersten Formengeneration die Marne einen Verlauf hatte, der dem aktuellen des Tales flussaufwĂ€rts von Saint-Dizier folgt. Der Graben von Cousance wurde also durch das differenzierte Spiel der Erosion eingeschnitten. Die Hypothese von einem alten Verlauf der Marne durch diese Passage muss somit wohl verlassen werden

    « Creutes » et réseaux de défenses dans les paysages de guerre, exemple du Mont-Chatte (Hermonville, France)

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    L’approche spatiale de la Grande Guerre Ă  partir des plans directeurs montre que sur le front ouest, marquĂ© par la guerre de position, les rĂ©seaux de dĂ©fense structurĂ©s en positions et en lignes de tranchĂ©es, s’organisent selon les potentialitĂ©s et contraintes naturelles (reliefs, eau, masque de la vĂ©gĂ©tation) et les logiques militaires (crĂȘtes de tirs, sites d’observation). Les carriĂšres souterraines du Soissonnais (creutes) et du nord-ouest de Reims, creusĂ©es dans les Calcaires grossiers du LutĂ©tien moyen sont englobĂ©es dans les rĂ©seaux de dĂ©fense. Les militaires amĂ©nagent les carriĂšres pour le cantonnement (ventilation, Ă©lectrification, dĂ©gagement des remblais), creusent des tunnels de liaison en s’adaptant Ă  la karstification, Ă  la fracturation et aux Ă©coulements qui existent dans l’encaissant calcaire. Dans le secteur du Mont ChattĂ© (Hermonville), ces actions morphogĂšnes sont observĂ©es sous terre et rĂ©vĂ©lĂ©es par l’image lidar aĂ©roportĂ© (verses de carriĂšres sur le front de cuesta, entonnoirs de soutirage associĂ©s aux cavitĂ©s, boyaux d’accĂšs aux bouches de cavage, etc.). Poilus, Tommies et soldats allemands produisent de trĂšs nombreux graffitis, sculptures et traces pariĂ©tales qui constituent un patrimoine souterrain original.The spatial approach of the Great War from the directing plans shows that on the western front, characterized by trench warfare, the defense networks structured in positions and in trench lines, are organized according to natural potentialities and constraints (reliefs, water, mask of vegetation) and military logics (cannon range, observation sites). The underground quarries of Soissonnais (creutes) and north-west of Reims, dug in the coarse limestones of the Middle Lutetian are included in the defense networks. The soldiers set up the quarries for the cantonment (ventilation, electrification, clearance of embankments), dig tunnels of connection by adapting to the karstification, the fracturing and the flows which exist in the limestone country. In the Mont ChattĂ© (Hermonville) sector, these morphogenic actions are observed underground and revealed by the airborne Lidar image (quarries on the cuesta front, filler funnels associated with the cavities, communication trench to the quarries entrance, etc ...) .Poilus, Tommies and German soldiers produce many graffiti, sculptures and parietal traces that constitute an original underground heritage

    Typologie et organisation spatiale des « polĂ©mo-formes » de la Grande Guerre rĂ©vĂ©lĂ©es par l’outil LiDAR et les Plans directeurs. Application Ă  la Champagne et Ă  l’Argonne

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    La Grande Guerre a fortement marquĂ© les paysages de la zone de front. La guerre des mines, l’artillerie et les rĂ©seaux de dĂ©fense ont Ă©tĂ© morphogĂšnes dĂ©gageant un « polĂ©mo-paysage » des champs de bataille caractĂ©ristique du conflit avec ses nombreux cratĂšres de mine, d’entonnoirs d’obus, de tranchĂ©es, de boyaux, d’abris, etc. L’objectif de cette contribution est de hiĂ©rarchiser ces formes, de comprendre leurs organisations spatiales et de mesurer leur degrĂ© de conservation. L’utilisation combinĂ©e des Plans directeurs et de l’outil LiDAR aĂ©roportĂ© permet de rĂ©vĂ©ler la persistance de ces formes dans le paysage. À partir de 5 missions aĂ©riennes en Argonne, et dans la rĂ©gion de Reims, les formes de la Grande Guerre subsistent sous forĂȘt mais sont intĂ©gralement nivelĂ©es en zone cultivĂ©e. L’organisation spatiale et typologique des formes rĂ©pond Ă  la structure des rĂ©seaux de dĂ©fense selon les positions. Sur le no man’s land et dans les premiĂšres positions, les formes sont emboitĂ©es et juxtaposĂ©es (cratĂšres de mine dĂ©camĂ©triques, tranchĂ©es, boyaux et impacts d’artillerie mĂ©triques). Par contre, dans les positions arriĂšre, d’autres formes sont mises en Ă©vidence (cantonnements, abris, sites d’artillerie) et s’adaptent aux conditions gĂ©ographiques locales (exposition, alimentation en eau, couvert vĂ©gĂ©tal). Cette approche spatiale et multiscalaire peut ĂȘtre valorisĂ©e dans le cadre de la patrimonialisation, de la cartographie des risques archĂ©ologiques et des impacts environnementaux de la Grande Guerre.The Great War marked the landscapes of the frontal zone. Mine warfare, artillery and defense networks have been morphogenic, giving rise to a "polĂ©mo-paysage" of the battlefields characteristic of the conflict with its many craters of mine, shell craters, trenches, communication trenches, shelters
 The objective of this contribution is to prioritize forms, understand their spatial organizations and measure their degree of conservation. The combined use of directing Plans and the airborne LiDAR tool reveals the persistence of these forms in the landscape. From 5 air missions in Argonne, and in the region of Reims, the forms of the Great War remain under forest but are completely leveled in cultivated area. The spatial and typological organization of the forms corresponds to the structure of the defense networks according to the positions. On no man's land and in the first positions, the forms are nested and juxtaposed (decametric craters of mine, metric trenches, communication trenches and impacts of artillery). However, in the rear positions, other forms are highlighted (cantonments, shelters, artillery sites) and adapt to local geographical conditions (exposure, water supply, vegetation cover). This spatial and multiscalar approach can be valued in the context of the heritage, the mapping of archaeological risks and the environmental impacts of the Great War
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