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    L’autoréférence dans l’album comique

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    Parodie, caricature, burlesque, persiflage, pastiche… Les mots employés pour qualifier l’image satirique ont tous quelque chose en commun : ils décrivent et définissent le rapport entre l’objet satirique et sa cible. Ces différents termes correspondent à autant d’angles d’attaque, où la joie maligne et le rire cruel récompensent le raisonnement et l’analyse conduits dans un langage absurde, excessif, licencieux, subversif, mais surtout révélateur. Les images satiriques transforment et dégrade..

    L’Image railleuse

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    La fonction critique des images s’incarne de manière privilégiée dans la satire. Si la satire s’est constituée en genre littéraire dès l’Antiquité, avant de gagner les beaux-arts et les arts graphiques à l’âge classique, ce sont les médias modernes – édition, presse, expositions, télévision, internet – qui, en élargissant progressivement sa sphère d’influence, ont renouvelé ses formes et ses objectifs tout en augmentant leur efficacité. Autorisant une diffusion planétaire et presque instantanée des images satiriques, internet et les technologies numériques n’ont pas seulement transformé la matérialité et les moyens d’action de cette imagerie et leurs effets sociopolitiques, ils ont aussi affecté les formes de la recherche sur le satirique en donnant accès de plus en plus rapidement à des corpus extrêmement vastes. La satire est aujourd’hui partout, sans qu’aucun acteur ni canal de diffusion ne puisse prétendre en contrôler ses usages généralisés ni son effectivité. Cette publication regroupe les actes du colloque qui s’est tenu du 25 au 27 juin 2015 à l’Institut national d’histoire de l’art, à Paris, organisé par l’Institut national d’histoire de l’art, l’université du Québec à Montréal et le LARHRA-UMR 5190 du CNRS, avec le soutien de l’Agence universitaire de la Francophonie et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

    Repeat Offenders: Reprinting Visual Satire Across France’s Long Eighteenth Century

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    Dans cet article, nous nous penchons sur deux caricatures françaises du XVIIIe siècle et sur leurs différents tirages parus au courant des XVIIIe et XIXe siècles : Triomphe des Arts Modernes ou Carnaval de Jupiter, d’auteur inconnu, et L’Assemblée de Brocanteurs, attribuée au comte de Caylus. Empruntant aux méthodologies des études de la culture matérielle et visuelle, nous examinons la signification cachée du geste éditorial qui consiste à produire de nouveaux tirages de ces plaques de cuivre, geste riche de similarités avec la nature même de la satire et avec la matérialité de l’estampe. En déchiffrant l’iconographie dense de chaque image et en examinant les différences dans le fonctionnement de chaque estampe selon la date du tirage, nous traitons de la tendance de ces caricatures à citer de façon parasitique les cibles de leurs attaques. Par ailleurs, nous mobilisons l’interprétation de Miriam Hansen de l’essai de Walter Benjamin, « L’Oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique », afin d’analyser l’importance de la matérialité de l’estampe par rapport au statut de chaque nouveau tirage et de réfléchir aux notions d’« image » vs « chose », et d’éloignement vs proximité
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