des maladies neuro-dégénératives aux maladies neuro-évolutives : un autre regard sur le vieillissement pathologique

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Exploration de la mémoire autobiographique dans la schizophrénie

L'objectif de cette thèse est de contribuer à l'exploration de la mémoire autobiographique dans la schizophrénie. En s'inscrivant dans des cadres conceptuels précis, ce travail se situe dans la continuité des recherches menées actuellement dans le domaine cognitif. Au cours des dernières années, l'évaluation des troubles de la mémoire a constitué une des principales tâches de la neuropsychologie clinique. Il est vrai que les plaintes mnésiques représentent un élément dominant du tableau cognitif dans les pathologies psychiatriques en général, et dans la schizophrénie en particulier. La mémoire autobiographique se compose d'un ensemble complexe de souvenirs et d'informations qu'un individu accumule tout au long de sa vie. Elle est constituée d'une part d'une composante épisodique permettant l'évocation de souvenirs d'épisodes de vie et d'autre part d'une composante sémantique permettant l'évocation des informations factuelles. Une première expérience a permis d'évaluer les composantes épisodique et sémantique personnelles de la mémoire autobiographique dans la schizophrénie. Les résultats ont montré l'existence d'une altération de l'ensemble des performances (sémantique et épisodique personnelles) des patients schizophrènes. Cette altération est particulièrement marquée après la survenue de la maladie. Le but principal de notre seconde étude était de mettre en lumière les liens entre la mémoire autobiographique et la remémoration consciente chez des patients schizophrènes. En effet, selon des conceptions récentes, le trouble fondamental de la schizophrénie serait une perturbation de la conscience (Huron & Danion, 2000). Les patients schizophrènes rappellent peu de souvenirs spécifiques d'expériences personnelles. Les altérations mises en évidence, tant pour la mémoire autobiographique que pour la remémoration consciente, sont particulièrement marquées au moment de l'adolescence et au début de l'âge adulte et impliqueraient une perturbation de la construction de l'identité personnelle. Le modèle développé par Conway & Pleydell-Pearce (2000) pour la mémoire autobiographique souligne que les souvenirs autobiographiques spécifiques jouent un rôle majeur dans la détermination de l'identité personnelle. La troisième étude a permis, comme dans la procédure de Holmes & Conway (1999), d'explorer les souvenirs rapportés par des sujets. En pratique, les patients schizophrènes rappellent moins de souvenirs spécifiques, ils évoquent plus de souvenirs publics et moins d'événements privés et le pic de réminiscence apparaît plus précocement que pour les sujets témoins. Enfin, les patients schizophrènes présentent une perturbation de la remémoration consciente. Le but de ces recherches est d'évaluer les déficits des patients schizophrènes et de tenter de mieux les comprendre. Les études menées ont pour point commun d'étudier dans la schizophrénie la chaîne causale des événements conduisant aux anomalies de l'identité personnelle.Pas de résum

Exploration de la mémoire autobiographique dans la schizophrénie

L'objectif de cette thèse est de contribuer à l'exploration de la mémoire autobiographique dans la schizophrénie. En s'inscrivant dans des cadres conceptuels précis, ce travail se situe dans la continuité des recherches menées actuellement dans le domainePas de résum

Les neuromythes

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Bien vieillir sans prise de tête

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Tous en scène : Etude exploratoire portant sur l'utilisation du théâtre d'improvisation en Etablissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes.

National audienceIntroduction : L’accompagnement d’une personne âgée présentant une maladie neuro-évolutive estsource de complexités, notamment si cette dernière souffre de troubles cognitifs et résideen établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Aujourd’hui, aucun traitement médicamenteux ne peut se prévaloir d’accompagner ces troubles de façon efficace ou reconnue comme telle par la communauté scientifique. Des approches non médicamenteuses se développent comme les ateliers d'improvisation théâtrale. L'objectif de cette étude est de montrer les effets d'une participation régulière à ce type d'atelier Méthodologie : Dix femmes âgées ont accepté de participer à l'étude. Elles avaient une moyenned’âge de 87,70 ans (ET = 2,87 ans) et présentaient toutes un trouble cognitif selon les critères du MMSE (M == 23,30 ; ET = 5,08). Elles participaient pendant une période de huit semaines à des ateliers d'improvisation théâtrale. Des échelles psychologiques évaluant sur la qualité de vie, l’estime de soi, les symptômes dépressifs et la satisfaction personnelle étaient passées avant le début des ateliers et après les huit semaines de participation Résultats : A la fin des séances de théâtre, les participants attestaient d’une meilleure santé psychologique. La qualité de vie et l'estime de soi ont augmenté significativement et le symptôme dépressif s'est réduit.Discussion : Cette étude apporte des pistes dans la mise en place de médiations non médicamenteuses pour les personnes âgées présentant une maladie neuro-évolutive

Les clowns et les professionnels accompagnant les personnes âgées : une relation particulière

Une relation s’instaure entre les professionnels soignants et les clowns quand ces derniers interviennent en institution gériatrique. La rencontre nécessite un temps d’adaptation et peut entraîner des changements de pratique chez les soignants accompagnant des personnes âgées. Synthèse de ce qui apparaît dans la littérature scientifique au sujet de cette relation particulière, en gérontologie

Des clowns auprès de personnes présentant des troubles cognitifs

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