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Nouvelle approche expérimentale pour l'analyse de la recouvrance viscoélastique d'un polymère vitreux non transparent
L'objectif de cette étude est la compréhension des mécanismes rhéologiques pilotant la recouvrance d'une surface polymère ou composite préalablement soumise à une contrainte normale par un indenteur sphérique rigide. Pour réaliser cette étude, le premier point clé est la méthode de caractérisation expérimentale de la recouvrance. Notre équipe a développé un ensemble de dispositifs expérimentaux dédiés à l'étude des mécanismes physiques pilotant la mécanique du contact sur surfaces de polymères transparents sans être modèle dépendant dans l'analyse. L'étape actuelle est d'étendre cette étude aux polymères non transparents ou aux nanocomposites avec un second montage où l'application de la charge est assurée par un appareil UMT (Bruker) et la mesure de la recouvrance de l'empreinte est obtenue par une technique de déflectométrie optique Holomap® développée par le CRITT Holo3. Ce montage permet d'étudier les cinétiques de recouvrance viscoélastique/viscoplastique
L'art non officiel soviétique de l'U.R.S.S. à l'Occident de 1956 à 1986. Deux parcours : Oskar Rabine et la revue <i>A-Ya</i>
The aim of this essay is to explain the situation of artistic creation under Soviet regime. It describes more specifically the living conditions of visual artists (painters or sculptors) who wanted to create out of artistic ideology of socialist realism imposed by the State. Our analysis begins in fact in 1956, in a moment where the authorities want to distinguish themselves from Stalinism, which is followed by a movement of liberalization in the arts. This period has been called the "thaw". "Nonconformist" artists appear and try to find their way through the system. Though, the thaw will be followed by a period of refrost. We then tackle the difficulties of existence met by these artists, called "unofficial artists", because their art cannot find its place in the State artistic institutions. These artists will be help by the West (by collectors or diplomatic members living in U.S.S.R.). The Westerners will give recognition to these artists, buy their work, exhibit it. The artists, tired of being persecuted in their country, will see in the Western countries a shelter. We then analyze the connection between the West and artists who are regarded as "dissidents" in time of Cold War. Our study is more specifically about artists in exile review A-Ya, which is a testimony of their lives and existence in the West.Ce mémoire a pour but d'expliquer la situation de la création artistique sous le régime soviétique. Il décrit plus particulièrement les conditions d'existence des artistes plasticiens (peintres ou sculpteurs) qui créèrent hors de l'idéologie artistique du réalisme socialiste imposée par l'État. Notre analyse commence de fait en 1956, à un moment où les autorités souhaitent se démarquer du stalinisme, ce qui se traduit par un mouvement de libéralisation des arts. Cette période a été baptisée le "dégel". Des artistes "différents" apparaissent et essaient de se faire une place dans le système. Cependant, le dégel sera suivi d'une période de regel. Nous abordons alors les difficultés d'existence de ses artistes, appelés "artistes non officiels" puisque leur art ne trouve pas de place dans les institutions artistiques de l'État. Ces artistes trouveront une aide dans l'Occident, auprès de collectionneurs ou de membres de la diplomatie vivant en U.R.S.S. Les Occidentaux apporteront la reconnaissance à ces artistes, achèteront leurs œuvres, les exposeront. Les artistes, las des persécutions qu'ils connaissent dans leur pays, feront aussi des pays occidentaux leur refuge. Nous analysons alors les rapports qu'il peut y avoir entre l'Occident et des artistes considérés comme "dissidents" en période de Guerre froide. Notre étude porte en particulier sur la revue A-Ya, revue des artistes en exil, témoignant de leur parcours et de leur existence en Occident
LĂ©galisation de l'aide active Ă mourir : consultation nationale par voie Ă©lectronique des acteurs des soins palliatifs
International audienceObjectives There is a growing debate surrounding the legalisation of medical assistance in dying (MAID). MAID is currently prohibited by the French law; however, the debate has recently been reinvigorated in France. This study aims to collect opinions of palliative care stakeholders (PCS) regarding the legalisation of MAID and to identify the factors associated with their opinions. Methods We performed a transversal survey between 26 June 2021 and 25 July 2021, on PCS who were on the French national scientific society for palliative care. Participants were invited by email. Results 1439 PCS took part and expressed an opinion about the legalisation of MAID. 1053 (69.7%) were against the legalisation of MAID. When forced to choose which option should be privileged if the law had to change, 3.7% favoured euthanasia, 10.1% favoured assisted suicide with provision of lethal drug by a professional, 27.5% favoured assisted suicide with prescription of a lethal drug and 29.5% favoured assisted suicide with provision of a lethal drug by an association. The opinion regarding legalisation of MAID was statistically different depending on the participant profession (p<0.001) and when comparing clinical and non-clinical positions (p<0.001). A quarter of participants (26.7%) believe that legalising MAID might lead them to change their current position. Conclusions Overall, French palliative care professionals are against a modification of the current legal framework for legalising MAID but some might change their current position if a law was voted. This might destabilise the PCS demography that is already worrying.Objectifs La légalisation de l'aide médicale à mourir (AMM) fait l'objet d'un débat croissant. L'AMM est actuellement interdite par la loi française, mais le débat a récemment été relancé en France. Cette étude a pour objectif de recueillir les opinions des acteurs des soins palliatifs sur la légalisation de l'AMM et d'identifier les facteurs associés à leurs opinions. Méthodes Nous avons réalisé une enquête transversale entre le 26 juin 2021 et le 25 juillet 2021, auprès de PCS faisant partie de la société scientifique nationale française de soins palliatifs. Les participants ont été invités par email. Résultats 1439 PCS ont participé et exprimé une opinion sur la légalisation des MAID. 1053 (69,7%) étaient contre la légalisation des MAID. Lorsqu'ils ont été contraints de choisir l'option qui devrait être privilégiée si la loi devait changer, 3,7 % des participants se sont prononcés en faveur de l'euthanasie, 10,1 % en faveur du suicide assisté avec fourniture d'un médicament létal par un professionnel, 27,5 % en faveur du suicide assisté avec prescription d'un médicament létal et 29,5 % en faveur du suicide assisté avec fourniture d'un médicament létal par une association. L'opinion concernant la légalisation des MAID était statistiquement différente selon la profession du participant (p<0.001) et en comparant les positions cliniques et non-cliniques (p<0.001). Un quart des participants (26,7%) pense que la légalisation de l'AMI pourrait les amener à changer leur position actuelle. Conclusions Globalement, les professionnels français des soins palliatifs sont opposés à une modification du cadre légal actuel pour la légalisation de l'AMI mais certains pourraient changer leur position actuelle si une loi était votée. Cela pourrait déstabiliser la démographie de la PCS qui est déjà préoccupante