46 research outputs found

    Urban solid waste in southern countries: from a blurred object to common pool resources

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    It has been too long that the question of the municipal solid waste management in developing cities has had the replication of Northern operating devices as the only valued answer. Countless failed projects and 'white elephants' have followed. Comprehending the solid waste handling in the South implies reconsidering the proper definition of garbage, through a social, economic and territorial lens. Where does the product end and where does trash begin? The answer to this question is far from being obvious. Garbage appears as a blurred object. Its nature is by no means immanent. It largely depends on local practices as well as on the existing management/recovery devices. This debatable issue is all the more relevant today, when urban solid waste management approaches in the developing world are being reformulated: dumping sites are banned, sanitary landfills are imposed, separate collection and recycling schemes are beginning to be implemented. Through our two case studies of one-million inhabitants from emerging countries - Coimbatore in India and Vitoria in Brazil - we show that the frontier between garbage and resource is fluctuating, if not untraceable. Appropriation conflicts arise. They do not only oppose (public or private) municipal service operators to actors from the informal sector (wastepickers, itinerant waste buyers, traders). Various huge industrial groups are also starting to target domestic recyclable waste as an alternative for raw materials, which costs are increasing ever more. Industrial ecology, livelihood issues and public service delivery unfold in urban areas. Our empirical elements lead us to refuse the dichotomy between trash and resource. We demonstrate that there exists an inextricable link between garbage landfilling and resource recovery/valorization. Our thesis is that the whole urban waste deposit should be seen as common pool resources, mobilizing E.Ostrom's concept in urban context in order to acquire a systemic understanding. This unseen approach happens to be particularly fecund in cities from emerging countries. Furthermore, it might well be a much more convenient analytical framework in order to tackle the solid waste issue in Southern countries, which represent the majority of today's urban world

    L'enfouissement des déchets n'est pas une panacée : le problème n'est pas réglé, il est juste 'enterré' !

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    Consultable sur Internet : http://www.reseauprojection.org/wp-content/uploads/2008/12/newsletter-5netvf.pdfLa question des déchets ménagers urbains dans les villes des pays dits " du Sud " est aujourd‟hui mise en avant. D‟une part, le développement économique accroît les flux de détritus. Ensuite, la croissance urbai-ne amène des populations à s‟implanter en lisière de décharges, jadis périphériques. Enfin, la prise de conscience des enjeux environnementaux place les autorités face à l‟exigence de trouver des solutions " durables ". (Extrait

    Les Petits opérateurs privés de la distribution d'eau à Maputo : d'un problème à une solution ? Regards croisés

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    Consultable sur Internet : http://www.afd.fr/webdav/site/afd/shared/PUBLICATIONS/RECHERCHE/Scientifiques/Documents-de-travail/085-document-travail.pdfNational audienceA Maputo, le réseau officiel d'approvisionnement en eau potable ne dessert qu'une petite partie des habitants de l'agglomération. De nombreux habitants, en particulier ceux de la périphérie de la ville, n'ont d'autre choix que de s'approvisionner auprès de divers fournisseurs informels. C'est ainsi que sont apparus dans les années 1990 des systèmes autonomes de distribution de l'eau gérés par des petits opérateurs locaux. Si la présence de Petits opérateurs privés (POP) est commune dans les pays en développement, la spécificité de ceux de Maputo réside dans leur prolifération exceptionnelle (450 opérateurs desservent plus de 350 000 personnes). Ils ont dévelop- pé des options techniques robustes, modulaires et rentables, et certains d'entre eux se comportent en véritables entrepreneurs malgré le caractère informel de leur activité. A tel point que leur modèle apparaît aujourd'hui prometteur pour la desserte des zones périurbaines et que les autorités locales, appuyées par les bailleurs de fonds, ont défini une véritable stratégie à leur égard. Pourtant, les POP ont à l'origine été ignorés par les autorités publiques, puis considérés comme des concurrents illégaux du fournisseur officiel. Il est dès lors intéressant de reconstituer les événements qui ont conduit à un tel changement de perception avec une approche d'analyse des politiques publiques. Ainsi, le modèle de la " fenêtre d'opportunité " de J. Kingdon, qui postule la convergence de différents courants (courant " des problèmes "," des solutions ", et " de la politique ") comme facteur explicatif d'une politique publique, est éclairant pour saisir ce qui a rendu l'intégration des POP possible. Raisonner en termes de " réseaux " permet également d'identifier le rôle, d'un côté de la petite communauté de spécialistes internationaux des dispositifs alternatifs de distribution d'eau, et de l'autre des organisations mozambicaines cherchant à construire un compromis social sur les POP du quartier de Laulane

    La gestion disputée d'un mal public impur : économie politique des ordures

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    Grounded on empirical investigations in two ordinary cities of emerging countries – Vitória in Brazil and Coimbatore in India – we argue that solid waste management in Southern cities cannot be conceived excluding the so-called “informal” actors at the risk of fiasco. Such an assessment is nowadays broadly acknowledged, yet its reasons are not always made explicit. We start from the empirical observation of appropriation conflicts, which arise with the introduction of municipal selective collection schemes and which transcend the “Big private operator versus small wastepickers” dichotomy. These clashes lead us to formulate the following central question: to whom do solid wastes –this res derelictae- belong to, taking into account that their very definition lies in abandonment. That is what our research aims at: confronting economic theory to an urban planning approach we show that the urban solid waste deposit corresponds to an impure public good (or evil!), a blurred object characterized by rivalry and non-exclusion. This is particularly due to transhipments in the evacuation service, as well as to the commodity value of a growing number of items – on condition that they should be recovered at source. Finally, taking a zoom-out in order to apprehend this issue through a global lens, we argue that the local dry waste sales business is directly determined by raw material prices fluctuations. The global economy impact on a local urban service leads us to acknowledge urban mining strategies which renew the appropriations' legitimacy questionSur la base d'investigations empiriques dans deux villes ordinaires de pays émergents –Vitória au Brésil et Coimbatore en Inde- nous expliquons pourquoi la gestion des déchets municipaux au Sud ne peut pas exclure les acteurs dits « informels » sous peine d'aboutir à des fiascos. Ce constat est désormais unanimement reconnu, sans qu'en soient pour autant explicitées les raisons. Nous partons de l'observation empirique de conflits d'appropriation, qui apparaissent lors de l'introduction de schémas municipaux de collecte sélective et transcendent la dichotomie entre gros opérateurs privés et petits wastepickers. Ces heurts nous amènent à formuler la question centrale suivante : à qui appartiennent les déchets, res derelictae, objets précisément définis par leur abandon ? C'est ici que réside l'apport de notre recherche : en confrontant la théorie économique à une approche d'aménagement urbain, nous démontrons que le gisement de déchets urbains correspond à un bien (ou un ‘mal') public impur : rival, mais non excluable. Cette caractéristique est due autant aux ruptures de charge du service d'évacuation, qu'à la valeur marchande d'un nombre croissant de matériaux -à condition qu'ils soient captés à la source. Enfin, en abordant la question à une échelle plus macro, nous affirmons que le négoce local de revente des déchets secs est directement influencé par les cours des matières premières vierges, ou secondaires (lorsque de tels marchés existent). Cette prégnance de l'économie globale sur un service urbain local permet de repérer des stratégies émergentes d'extraction minière urbaine qui aboutissent à poser avec une acuité renouvelée la question de la légitimité des appropriation

    Who owns urban waste? Appropriation conflicts in emerging countries

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    International audienceManaging solid waste in developing cities is not an easy task and many public policies have failed to bring the expected results. It is here argued that comprehending the solid waste handling in the South implies reconsidering the proper definition of waste. Where does the product end and where does rubbish begin? The answer to this question is far from being obvious. Solid waste appears as a blurred concept. Such a thorny issue is all the more relevant today, as municipal solid waste management approaches in the developing world are being reformulated: dumping sites are banned, sanitary landfills are imposed, and separate collection is being introduced. The current sector transformations are here analysed through a novel theoretical analysis combined with an original qualitative and quantitative empirical work. Through two case-studies of one-million inhabitant cities from emerging countries, it is shown that if appropriation conflicts arise that is because the urban solid waste deposit in Southern countries can be defined as an impure public good. This issue does not only involve private service operators and informal wastepickers; several other actors covet the urban solid waste deposit’s cream, that is, recyclable items. In emerging countries, huge industrial groups are starting to target domestic recyclable waste as an alternative for raw materials, which costs are increasing ever more

    Les décharges de Coimbatore

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    Consultable sur internet : http://www.le-tigre.net/Les-poubelles-de-Coimbatore.htmlÀ Coimbatore, comme dans de nombreuses grandes villes d'Inde, le gouvernement a lancé depuis 2005 un vaste programme de gestion durable des déchets. L'auteur raconte pour Le Tigre sa visite d'une décharge publique de la ville. On y découvre la concurrence entre ramasseurs informels, marchands ambulants et employés municipaux -- tout un monde qui tire sa richesse de ce que la ville rejette. Qu'est-ce qu'un déchet ? À quel moment un objet devient-il ordure ou cesse-t-il de l'être
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