Biologie de la reproduction chez les femelles de deux coperodes calanoides d'eaux continentales (Hemipiaptomus ingens provinciae et Mixodiaptomus kupelwieseri)

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Communautés zooplanctoniques de deux lacs tropicaux (lac de Guiers et réservoir de Dakar Bango, Sénégal) (relations avec les facteurs environnementaux, le phytoplancton et les efflorescences cyanobactériennes)

Cette étude a été réalisée entre 2002 et 2005 dans deux lacs tropicaux alimentés par le fleuve Sénégal : le lac de Guiers et le réservoir de Dakar Bango. Ces importantes réserves d'eau douce pour le Sénégal, sont aujourd'hui fortement anthropisées et confrontées à des problèmes d'eutrophisation. Ainsi, les objectifs de ce travail étaient d'analyser la variabilité spatio-temporelle des communautés zooplanctoniques et leurs relations avec les facteurs environnementaux ainsi que le phytoplancton afin d'estimer leur potentiel de contrôle sur les efflorescences cyanobactériennes. Leurs relations avec leurs prédateurs invertébrés et vertébrés ont été aussi étudiées. Trois approches ont été utilisées : une étude in situ, une expérimentation en microcosme et une expérimentation en mésocosme. Le zooplancton est très diversifié et est dominé par les rotifères et les cyclopides. Cependant, les cladocères et les calanides peuvent constituer ponctuellement une part importante du Zooplancton à Dakar Bango. Cette composition du zooplancton explique les faibles biomasses observées. Le zooplancton montre une forte sensibilité à la variation spatio-temporelle des facteurs environnementaux et du phytoplancton. Ainsi, sa saisonnalité marquée par de plus fortes biomasses pendant la saison des pluies est surtout liée à la crue et à la température. Elle est aussi liée à la variation du phytoplancton qui présente des biomasses plus fortes pendant la saison sèche (pics des Chromophytes au lac de Guiers) et plus faibles pendant la saison des pluies (pics des Cyanobactéries au lac de Guiers). A Guiers, la zone sud du lac se singularise par de fortes valeurs de pH et de conductivité, par sa pauvreté en phytoplancton et la présence en forte abondance du calanide "P. hessei"AIX-MARSEILLE1-BU Sci.St Charles (130552104) / SudocSudocFranceF

Relations phytoplancton-zooplancton dans le bas delta et l'estuaire du fleuve Sénégal (étude des rôles du broutage sur le contôle des efflorescences et des effets inhibiteurs des cyanobactéries sur le zooplancton)

Les plans d eau, du bas delta du fleuve Sénégal sont de plus en plus confrontés aux problèmes d efflorescences à cyanobactéries qui menacent la ressource en eau des États riverains. Une étude, couplant approches in situ et expérimentales, a été menée pour analyser les principaux facteurs biologiques qui interviennent dans l apparition et le contrôle de ces phénomènes. L étude in situ a permis d analyser la distribution spatio-temporelle du phyto et du zooplancton et les relations entre ces communautés dans 13 sites représentatifs à différentes saisons. L importance croissante, des cyanobactéries et notamment d espèces à potentiel toxique comme Cylindrospermopsis raciborskii, Anabaena solitaria, Anabaena flos-aquae et Microcystis aeruginosa a été mise en évidence. Certains aspects des communautés zooplanctoniques (avantage des cyclopoïdes sur les calanoïdes, présence-abondance d espèces indicatrices, faibles biomasses par rapport au phytoplancton) indiquent une tendance à l eutrophisation des plans d eau. Une forte association entre communautés phyto et zooplanctoniques a été mise en évidence par des analyses multivariables. Une étude expérimentale sur le broutage a montré que les cyanobactéries filamenteuses sont consommées et/ou fractionnées avec une efficacité variable selon les brouteurs et que le zooplancton est un facteur important de contrôle descendant des cyanobactéries filamenteuses (jusqu à 50% du stock par jour). Des expériences de toxicité ont clairement mis en évidence des effets négatifs des cyanobactéries sur la survie et la croissance du zooplancton, mais avec une sensibilité différente des espèces aux toxines. Des dégradations musculaires et intestinales ainsi que des modifications de l activité de l acétylcholinestérase ont été mises en évidence chez des copépodes mais plusieurs éléments suggèrent que les effets ne seraient pas liés aux cyanotoxines classiques, mais plutôt liés à la présence d autres métabolites émis soit par les cyanobactéries, soit par la flore associée puisque les cultures utilisées n étaient pas axéniques.The lower delta of the Senegal river faced with problems linked to cyanobacterial bloom which threaten the water resource of The riverine countries. A study, coupling in situ and experimental approaches, was carried out to analyze the biologicalfactors which intervene in the appearance and the control of these phenomena. The in situ study made analyzed the space time distribution of the phyto- and the zooplankton communities and their relationships in 13 representative sites at various seasons. The increasing importance, of the cyanobacteria and in particular of species with toxic potential like Cylindrospermopsis raciborskii, Anabaena solitaria, Anabaena flos-aquae and Microcystis aeruginosa was highlighted.Certain aspects of the zooplanktonic communities (importance of cyclopoïds compared to calanoïds, presence-abundance ofindicating species, low zooplankton biomasse compared to the phytoplankton) indicate a trend towards eutrophication. Astrong association between phyto- and zooplankton communities was highlighted by multivariable analyzes. Grazing experiments showed that the filamentous cyanobacteria are consumed and/or split with a variable efficiency according to the grazers and that the zooplankton exert a strong top-down control of the filamentous cyanobacteria (up to 50% of stock perday). Toxicity experiments clearly highlighted negative effects of the cyanobacteries on zooplankton survival and growth, butwith a variable sensitivity according to the species. Ultrastructural deformations and muscular and intestinal degradations aswell as modifications of the acétylcholinestérase activity were highlighted for copepods, but several elements suggest thatthe effects would not be related to the traditional cyanotoxins, but rather related to the presence of other metabolites emittedeither by the cyanobacteria, or by the associated flora since the cultures used were not axenic.AIX-MARSEILLE2-Bib.electronique (130559901) / SudocSudocFranceF

Biological Invasion of Fish Parasite Neoergasilus japonicus (Harada, 1930) (Copepoda: Ergasilidae) in Lake Grand Laoucien, France: A Field Study on Life Cycle Parameters and Reasons for Unusual High Population Density

International audienceThe fish parasite, Neoergasilus japonicus (Harada, 1930), native to Eastern Siberia and the Amur River catchment area, invaded European water bodies in the middle of the last century, possibly due to the human-mediated distribution of fish in the Amur complex (i.e., the genera Hypophthalmichthys and Ctenopharyngodon). In the deep karst lake, Grand Laoucien (Marseille area, France), this species had an unusually high population density (from 1000 ind./ m3 in zooplankton to 4000 ind./ m3 in the nearshore area) during the free-living period of its life cycle. The annual cycle of N. japonicus includes a 5-month overwintering of fertilized females attached to fish fins and, following this, a five- to six-generation chain from March to November, when the free-living stages in the population alternate with parasite females which attach to their hosts for breeding. The population density of the parasites in zooplankton increased exponentially from spring to autumn, which positively correlated with temperature. We found a strong correlation between N. japonicus density and the community development of microphytobenthos, but not between N. japonicus and phyto- or zooplankton dynamics. The local contributing factors included a seasonal three-fold decrease in water levels and the development of anoxia in profundal waters, which led to a high ambient fish density and thus susceptibility to the parasite. Although the free-living parasite represented only 1% of zooplankton production, it consumed up to 25% of small invertebrate productivity. The maximum intensity of infection reached 140 parasites per fish, or 4.14 per g of weight. The high infection of fish with this parasite, in our opinion, indicated the danger it poses to the local ichthyofauna, which first encountered this new parasite

Phylogenetic analysis of Thecosomata Blainville, 1824 (holoplanktonic opisthobranchia) using morphological and molecular data.

Thecosomata is a marine zooplankton group, which played an important role in the carbonate cycle in oceans due to their shell composition. So far, there is important discrepancy between the previous morphological-based taxonomies, and subsequently the evolutionary history of Thecosomata. In this study, the remarkable planktonic sampling of TARA Oceans expedition associated with a set of various other missions allowed us to assess the phylogenetic relationships of Thecosomata using morphological and molecular data (28 S and COI genes). The two gene trees showed incongruities (e.g. Hyalocylis, Cavolinia), and high congruence between morphological and 28S trees (e.g. monophyly of Euthecosomata). The monophyly of straight shell species led us to reviving the Orthoconcha, and the split of Limacinidae led us to the revival of Embolus inflata replacing Limacina inflata. The results also jeopardized the Euthecosomata families that are based on plesiomorphic character state as in the case for Creseidae which was not a monophyletic group. Divergence times were also estimated, and suggested that the evolutionary history of Thecosomata was characterized by four major diversifying events. By bringing the knowledge of palaeontology, we propose a new evolutionary scenario for which macro-evolution implying morphological innovations were rhythmed by climatic changes and associated species turn-over that spread from the Eocene to Miocene, and were shaped principally by predation and shell buoyancy

Supplementary molecular data from genbank and the Bar Coding of Life Database.

<p>Supplementary molecular data from genbank and the Bar Coding of Life Database.</p