8 research outputs found

    Revelation and Phenomenal Relations

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    Revelation, or the view that the essence of phenomenal properties is presented to us, is as intuitively attractive as it is controversial. It is notably at the core of defences of anti-physicalism. I propose in this paper a new argument against Revelation. It is usually accepted that low-level sensory phenomenal properties, like phenomenal red, loudness or brightness, stand in relation of similarity and quantity. Furthermore, these similarity and quantitative relations are taken to be internal, that is, to be fixed by what their relata are. I argue that, under some plausible additional premises, no account of what grounds these relations in the essence of their relata is consistent with Revelation, at least if we take common phenomenological descriptions for granted. As a result, the plausibility of Revelation is undermined. One might however resist this conclusion by weakening the epistemic relation postulated between subjects and their phenomenal properties

    From the Heterogeneity Problem to a Natural-Kind Approach to Pleasure

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    The heterogeneity problem, which stems from the alleged difficulty of finding out what all pleasant experiences have in common, is largely considered as a substantial issue in the philosophy of pleasure, one that is usually taken as the starting point for theorizing about the essence of pleasure. The goal of this paper is to move the focus away from the heterogeneity problem and toward a new approach to pleasure. To do this, I first show that, although the approach stemming from the heterogeneity problem – what I call the heterogeneity approach – has led to an interesting discussion on the essence of pleasure, it has significant methodological problems that make it unlikely to make more progress. I thus propose a natural-kind approach to pleasure, which has been surprisingly overlooked so far, and which seeks to determine what, if any, the natural kind of pleasure would consist in. This approach overcomes the obstacles which the heterogeneity approach is confronted with. It also broadens the investigation of pleasure by enabling the use of a larger range of methodological tools, thus opening new promising directions for research

    Une défense de l'hédonisme axiologique

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    Effective Altruism and Systemic Change

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    PEUT-ON ENCORE ÊTRE HÉDONISTE ÉTHIQUE ?

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    L’hédonisme éthique est la théorie selon laquelle les seules choses qui ont de la valeur finale, respectivement positive et négative, sont le plaisir et le déplaisir. Une grande partie du débat philosophique autour de l’hédonisme éthique s’est concentrée sur la nature de ces états affectifs. Cet article se propose de revisiter cette question en examinant les relations entre l’hédonisme éthique et la philosophie du plaisir et de la douleur. L’hédonisme éthique est traditionnellement associé à une théorie qui conçoit le plaisir comme une qualité phénoménale, mais cette théorie est loin de faire l’unanimité. Nous montrerons que la plupart des théories récentes les plus prometteuses en philosophie du plaisir et de la douleur sont en fait incompatibles avec l’hédonisme éthique, ce qui place l’hédoniste dans une position difficile.Ethical hedonism is the thesis that the only things that have (respectively positive and negative) final value are pleasure and displeasure. A large part of the philosophical debate around ethical hedonism has focused on the nature of these affective states. This article aims at reconsidering this question by looking at the relationships between ethical hedonism and the philosophy of pleasure and pain. While ethical hedonism has traditionally been associated with felt-affect theories of pleasure, these are far from consensual. A closer look reveals that the most promising theories that have been recently developed in these fields seem to undermine ethical hedonism

    Studies on Well-Being Measurement and Welfarism

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    Ce travail de thèse aborde plusieurs questions relatives à la mesure du bien-être et au welfarisme, en s’inscrivant dans les domaines de l’éthique, de la philosophie de l’esprit et de la philosophie des sciences. Le concept de bien-être joue un rôle crucial pour un grand nombre de théories morales, à commencer par les théories welfaristes. Cela pose une série de questions liées à sa mesure, dans ses aspects métaphysiques aussi bien qu’épistémologiques. D'abord, puisque le bien-être doit être agrégé pour déterminer le niveau de bien-être collectif d’un état du monde, il doit avoir certaines propriétés quantitatives. Mais la seule quantifiabilité n'est pas suffisante pour rendre le bien-être pleinement mesurable : encore faut-il avoir accès à ces quantités de bien-être. Nous abordons ces questions épistémologiques par le biais de deux perspectives complémentaires. Premièrement, nous nous interrogeons sur l'accès épistémique du sujet à la dimension affective du bien-être, c’est-à-dire au plaisir et au déplaisir. Deuxièmement, dans la perspective d'une mise en pratique d'une éthique welfariste, nous portons notre attention sur des enjeux méthodologiques de la mesure du bien-être collectif.This dissertation deals with several topics around well-being measurement and welfarism, mostly in ethics, philosophy of mind and philosophy of science. The concept of well-being plays a crucial role in a variety of moral theories, including welfarist theories. This raises a series of questions about its measurement, both in its metaphysical and epistemological aspects. Since well-being has to be aggregated in order to determine the level of collective well-being, it must have some quantitative properties. However, full measurability requires to have an epistemic access to these quantitative properties. We address these epistemological questions from two complementary perspectives. First, we look at the kind of epistemic access that a subject has to the affective component of well-being, namely pleasure and displeasure. Second, we explore some methodological issues related to the measurement of collective wellbeing when a welfarist theory is put in practice

    Plaisir (Entrée académique)

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    Quand nous lisons un livre passionnant, quand nous passons une bonne soirée avec des amis ou quand nous dégustons des mets raffinés, nous nous trouvons parfois dans un état de plaisir. La notion de plaisir traverse de nombreux champs de recherche en philosophie. Une question centrale reste sans doute celle de sa nature : qu’est-ce donc que le plaisir ? Pour y répondre, une comparaison avec d'autres entités mentales plus familières se révèle fructueuse, et permet de mettre à jour ses spécificités propres. La définition du plaisir doit rendre compte de sa diversité, puisque le plaisir semble toujours se présenter sous des formes multiples : qu'y a-t-il de commun parmi toutes les instances de plaisir ? Par ailleurs, le plaisir semble souvent avoir un objet, ce qui soulève une série de questions : Quel type de chose peut être un objet du plaisir ? Dans quelle mesure l'objet du plaisir constitue-t-il le plaisir lui-même ? Plus généralement, quelle est la nature du lien entre le plaisir et son objet ? Ces questions seront abordées dans la Section 1. Au-delà de ces questions définitionnelles, des questions plus spécifiques se posent concernant la manière dont on peut rendre compte du plaisir dans une optique naturaliste : dans quelle mesure le plaisir est-il une entité qui s’intègre dans une image unifiée du monde dans lequel on vit ? Puisqu'il est généralement entendu que la science manifeste cette ambition unificatrice, comment peut-on rendre compte du plaisir de manière scientifique ? La Section 2 est dédiée à ces questions. Une des principales difficultés rencontrées est que le plaisir ne semble pas neutre. Il paraît plutôt avoir une valeur affective positive, dans un sens qui reste bien sûr à éclaircir. Cette valeur se manifeste d'abord dans le fait que le plaisir est susceptible d'orienter nos actions et réactions : nous sommes typiquement attirés par le plaisir, de la même manière que nous cherchons à éviter la souffrance. C'est l'aspect motivationnel du plaisir. La valeur affective du plaisir semble cependant aller au-delà de son rôle motivationnel, pour donner lieu à des caractéristiques normatives. Non seulement le plaisir motive certaines actions, mais il les justifierait aussi, en fournissant des raisons d'agir qui semblent valides. Plus encore, le plaisir semble bon pour nous, ou nous faire du bien. Il semble donc avoir une valeur prudentielle, en ce qu'il contribuerait à rendre notre vie meilleure. Cela pourrait alors justifier son intégration dans le domaine de la morale. Ces considérations seront l’objet de la Section 3
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