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    TRAITEMENT DES DACRYOCYSTITES POST-TRAUMATIQUES PAR DACRYOCYSTORHINOSTOMIE EXTERNE

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    Introduction: Les dacryocystites post-traumatiques représentent 7 à 10% de l’ensemble des dacryocystites. Elles sont dues principalement aux fractures du massif facial qui entraînent des lésions des voies lacrymales.Matériel et méthodes: Etude rétrospective menée dans notre service d’ophtalmologie de Janvier 2003 à Décembre 2013. Cette étude comprend 47 patients atteints de dacryocystite post-traumatique traités par dacryocystorhinostomie externe. Les critères déterminant le succès chirurgical sont la résolution de l’épiphora et la perméabilité des voies lacrymales.Résultats: Le taux de succès chirurgical est de 90% après un suivi moyen de 66 mois (extrêmes : 6 à 112 mois) .Discussion: Les résultats de notre série sont très satisfaisants comparativement à ceux de la littérature. La réalisation d’une DCR externe dans la dacryocystite post- traumatique est caractérisée par des difficultés liées aux modifications anatomiques et aux complications consécutives aux traumatismes. Elle reste malgré çà, la technique de choix.Conclusion: La dacryocystite post- traumatique nécessite la collaboration entre ophtalmologistes et chirurgiens maxillo- faciaux ou ORL ainsi qu’une prise en charge précoce avant l’installation de complications fonctionnelles irréversibles

    La marginoplastie palpébrale dans le traitement du distichiasis : à propos de 75 yeux

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    Introduction : Le distichiasis est une anomalie acquise ou congénitale du bord libre de la paupière se caractérisant par la présence d’une seconde rangée de cils menaçant la surface oculaire. Nous rapportons une série de 75 yeux (73 patients) colligés entre janvier 2000 et Mars 2016 , opérés dans notre service d’ophtalmologie. La moyenne d’âge des patients était de 47,8 ans. Le sex-ratio était de 0.48. Tous les patients ont bénéficié d’une marginoplastie palpébrale associée à une greffe de muqueuse labiale ou de conjonctive bulbaire. Les résultats esthétiques étaient bons dans tous les cas avec une amélioration des signes fonctionnels dans 90,5% des cas. Cinq cas de récidive ont été observés.La marginoplastie avec greffe de muqueuse labiale ou conjonctivale représente une technique chirurgicale de choix dans les distichiasis menaçant la cornée notamment avec un nombre important de cils et de large étendue et ceci en raison de bons résultats esthétiques par rapport aux autres techniques (cryothérapie, électrocoagulation, photocoagulation au laser argon). Une évaluation de la menace de la surface oculaire dans le distichiasis permet le choix du type de thérapeutique à proposer pour épargner la cornée et de minimiser les complications palpébrales

    Tumeurs malignes du limbe : Aspects cliniques et thérapeutiques

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    Introduction : Les tumeurs malignes du limbe sont des tumeurs conjonctivales au pronostic grave quand une prise en charge adéquate n’est pas effectuée à temps. Le but de notre travail est de rapporter le profil épidémiologique, clinique et thérapeutique des tumeurs conjonctivales malignes à localisation limbique dans notre contexte en comparaison avec la littérature.Patients et méthodes : C’est une une étude rétrospective durant une période de 8 ans (Janvier 2008 - Janvier 2016), incluant tous les patients hospitalisés, suivis ou traités pour une tumeur maligne du limbe confirmée par l’étude anatomo-pathologique. Les aspects cliniques, le type histologique ainsi que la démarche thérapeutique ont été recueillis après exploitation des dossiers des malades.Résultats : Nous avons recensé 31 cas de tumeurs malignes à localisation limbique. La moyenne d’âge était de 44 ans avec des extrêmes allant de 37ans à 70 ans, et une prédominance masculine(70%). 60% de nos patients étaient d’origine rurale avec exposition solaire régulière. Le délai moyen de consultation était de 24 mois. La taille tumorale a varié entre 8 et 60 mm avec une moyenne de 14 mm. Les aspects anatomo-cliniques étaient dominés par la forme nodulaire bourgeonnante (48,3%) et la forme pigmentée (13%). L’examen anatomopathologique a objectivé un carcinome épidermoïde invasif dans 25 cas(80,6%), un mélanome dans 4 cas (12,9%) et 2 cas de carcinome in situ (6,45 %). Tous les patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical, complété par un traitement adjuvant en fonction du bilan d’extension général et locorégional. La durée moyenne du suivi était de 2 ans. L’évolution était favorable chez 26 patients (83,8%). 2 patients (6.4%) ont présenté une récidive avec une extension oculo-orbitaire ayant nécessité une exentération dont un patient a présenté une récidive sur exentération avec métastase locorégionale et à distance. 2 autres patients ont été perdus de vue (6,4%).Discussion : Les tumeurs malignes du limbe sont relativement fréquentes. L’exposition solaire et le virus de l’HPV peuvent jouer le rôle d’inducteur. Ces tumeurs posent un problème de diagnostic des lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses. Le pronostic vital peut être mis en jeu en cas de lésion maligne, en particulier dans le cadre des mélanomes. L’exérèse chirurgicale complète est impérative avec analyse histopathologique. Un traitement complémentaire peut être décidé en fonction de la nature et de l’extension de la tumeur. L’avènement de la protonthérapie et de la curiethérapie ainsi que la chimiothérapie topique en collyre semble avoir des résultats prometteurs.Conclusion : La prise en charge des tumeurs malignes du limbe passe d’abord par la prévention des facteurs de risque notamment l’exposition solaire, la consultation précoce par la sensibilisation de la population et par la prise en charge précoce des lésions précancéreuses

    GESTION CHIRURGICALE DU PTÉRYGION

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    Le ptérygion est une néoformation fibrovasculaire conjonctivale bénigne, caractérisé par sa nature progressive en direction de la cornée et son caractère récidivant, occasionnant une gêne fonctionnelle et / ou esthétique. L’exposition au rayonnement ultraviolet représente le principal facteur de risque. Sa prise en charge thérapeutique reste toujours un sujet d’actualité car il n’existe pas de protocole qui permettrait d’éliminer la récidive.Différentes techniques chirurgicales ont été décrites depuis l’excision simple abandonnée pour son taux de récidive, à la greffe de membrane amniotique. Sachant que l’excision suivie de l’autogreffe conjonctivo-limbique est actuellement la technique de référence qui correspond le mieux au concept pathogénique actuel d’insuffisance en cellules souches limbiques à l’origine de cette pathologie.La chirurgie géométrique est une nouvelle technique très prometteuse, qui peut être indiquée chez les sujets glaucomateux afin d’épargner la greffe conjonctivale.L’apport récent des colles biologiques a permis de rendre l’intervention plus simple et moins invalidante. L’utilisation de la mitomycine C est réservée aux cas de récidive
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