16 research outputs found

    La modernité ordinaire : Maurice Novarina, un architecte dans l'aventure des Trente Glorieuses

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    L'auteur n'a pas fourni de résumé en anglais.Le projet de recherche présente un travail monographique sur l'architecte français Maurice Novarina, originaire de Haute-Savoie, qui a réalisé, tout au long du XXe siècle, d'importantes commandes publiques ; des églises – pour lesquelles il est le plus connu – et plus de 30 000 logements conçus lors des grandes opérations d'urbanisme des Trente Glorieuses. Son œuvre, répartie sur le territoire français et localisée majoritairement en Rhône-Alpes, en région parisienne et en Normandie, illustre l'évolution des commandes, des conceptions et des mises en œuvre architecturales et urbaines. Maurice Novarina fait partie des architectes qui ont marqué le XXe siècle par une production importante en quantité, et remarquée, hier comme aujourd'hui en qualité. En effet, nombreuses de ses réalisations sont considérées comme patrimoine puisqu'elles concernent certains monuments historiques, des bâtiments « Label XXe », ou intégrés dans des chartes patrimoniales et paysagères. Ce travail cherche donc à repositionner l'architecte dans l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme du XXe siècle, à préciser le contexte politique, économique et social dans lequel sont nés les projets, et à questionner son œuvre en lumière des théories de la modernité. L'œuvre de Maurice Novarina reprend les caractéristiques architecturales et urbaines de la doctrine moderne : l'influence du compagnon de la modernité qu'est Auguste Perret est sensible dans les projets de reconstruction d'après-guerre, alors que celle de Le Corbusier et de la Charte d'Athènes irradie l'ensemble des projets d'urbanisme, plus particulièrement les ZUP. Ces modèles forts, les architectes les interprètent, les réduisent ou les améliorent. La production de Maurice Novarina, comme celle de nombreux de ses contemporains, concerne alors une architecture ordinaire, qui s'impose dans les réalisations du XXe siècle et se révèle omniprésente dans la presse architecturale de l'époque, alors qu'elle est finalement peu évoquée par l'Histoire. Ces architectures perdurent comme héritage du XXe siècle et résultent, non pas de la banalité, mais d'une forme d'application de la modernité corbuséenne, qui au-delà des grandes théories, a marqué les esprits et formaté notre regard contemporain. Partant de l'hypothèse que les principes architecturaux et urbains de la modernité peuvent prendre des formes de l'ordinaire, nous verrons comment, chez Maurice Novarina, l'architecture relie les deux entités contraires (modernité / ordinaire) et que le processus complexe d'élaboration des projets, reposant sur des associations d'acteurs, des commanditaires récurrents et des équipes pluridisciplinaires, participent également à la richesse des œuvres

    La modernité ordinaire : Maurice Novarina, un architecte dans l'aventure des Trente Glorieuses

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    L'auteur n'a pas fourni de résumé en anglais.Le projet de recherche présente un travail monographique sur l'architecte français Maurice Novarina, originaire de Haute-Savoie, qui a réalisé, tout au long du XXe siècle, d'importantes commandes publiques ; des églises – pour lesquelles il est le plus connu – et plus de 30 000 logements conçus lors des grandes opérations d'urbanisme des Trente Glorieuses. Son œuvre, répartie sur le territoire français et localisée majoritairement en Rhône-Alpes, en région parisienne et en Normandie, illustre l'évolution des commandes, des conceptions et des mises en œuvre architecturales et urbaines. Maurice Novarina fait partie des architectes qui ont marqué le XXe siècle par une production importante en quantité, et remarquée, hier comme aujourd'hui en qualité. En effet, nombreuses de ses réalisations sont considérées comme patrimoine puisqu'elles concernent certains monuments historiques, des bâtiments « Label XXe », ou intégrés dans des chartes patrimoniales et paysagères. Ce travail cherche donc à repositionner l'architecte dans l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme du XXe siècle, à préciser le contexte politique, économique et social dans lequel sont nés les projets, et à questionner son œuvre en lumière des théories de la modernité. L'œuvre de Maurice Novarina reprend les caractéristiques architecturales et urbaines de la doctrine moderne : l'influence du compagnon de la modernité qu'est Auguste Perret est sensible dans les projets de reconstruction d'après-guerre, alors que celle de Le Corbusier et de la Charte d'Athènes irradie l'ensemble des projets d'urbanisme, plus particulièrement les ZUP. Ces modèles forts, les architectes les interprètent, les réduisent ou les améliorent. La production de Maurice Novarina, comme celle de nombreux de ses contemporains, concerne alors une architecture ordinaire, qui s'impose dans les réalisations du XXe siècle et se révèle omniprésente dans la presse architecturale de l'époque, alors qu'elle est finalement peu évoquée par l'Histoire. Ces architectures perdurent comme héritage du XXe siècle et résultent, non pas de la banalité, mais d'une forme d'application de la modernité corbuséenne, qui au-delà des grandes théories, a marqué les esprits et formaté notre regard contemporain. Partant de l'hypothèse que les principes architecturaux et urbains de la modernité peuvent prendre des formes de l'ordinaire, nous verrons comment, chez Maurice Novarina, l'architecture relie les deux entités contraires (modernité / ordinaire) et que le processus complexe d'élaboration des projets, reposant sur des associations d'acteurs, des commanditaires récurrents et des équipes pluridisciplinaires, participent également à la richesse des œuvres

    Scénarios prospectifs pour la station des Arcs

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    National audienceLe territoire d’une station de ski évoque de multiples ambivalences : l’isolement géographique et la promiscuité des vacances à la neige ; le sauvage du massif montagneux et l’artifice de la remontée mécanique ; les vues panoramiques et les espaces retreints du petit studio de location ; la liberté de découverte, la déambulation et le tracé des pistes, les embouteillages... Toutes ces données sont renforcées lorsqu’il s’agit d’une station intégrée, construite de toutes pièces dans les alpages, comme l’a été celle des Arcs à la fin des années 1960. La station de Tarentaise est ancrée dans une histoire de recherche, de travaux collectifs, de rencontres depuis sa création, puisque c’est un groupe d’architectes, à la demande d’un promoteur visionnaire, qui conçoit l’ensemble exceptionnel de 30 000 lits, dans un site naturel non urbanisé, dès 196

    Des lieux infinis pour rassembler

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    International audienceLe catalogue d’exposition du Pavillon français de la dernière Biennale internationale d’Architecture de Venise interroge des Lieux infinis, présentés par les architectes et commissaires d’exposition Nicola Delon, Julien Choppin et Sébastien Eymard, membres du collectif Encore Heureux. À travers deux grands axes, Dire et Agir, ils rassemblent des personnalités issues de diverses disciplines : Alexa Brunet, photographe ; Luc Gwiazdzinski, géographe ; Pascal Nicolas-Le Strat, sociologue ; Raphaël Besson, expert en économie urbaine ; Fazette Bordage, créatrice de lieux ; Joëlle Zask, philosophe ; Patrick Perez, architecte anthropologue ; Jade Lindgaard, journaliste ; Patrick Viveret, philosophe ; Gilles Clément, paysagiste ; Patrick Bouchain, architecte ; Jochen Gerner, illustrateur

    Maurice Novarina. Les VVF de montagne : Praz-sur-Arly et Les Saisies

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    National audienceLe développement des stations de ski dans les Alpes des années 1960 incite à la création de nouveaux types d’hébergements, non seulement dans les grandes stations, mais aussi dans les communes de moyenne montagne. Les VVF vont contribuer à l’essor de stations rurales comme Praz-sur-Arly (Haute-Savoie) et Les Saisies (Savoie). L’objectif est d’accueillir un nouveau public familial en lui proposant un séjour au cœur des sites d’altitude.Maurice Novarina (1907-2002), architecte à Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie, assisté de Roger Boulet, architecte à Moûtiers, en Savoie, conçoit deux VVF en montagne, entre 1962 et 1968, sur le modèle du gîte familial. Ces ensembles proposent des hameaux soigneusement intégrés dans les pentes naturelles, avec pour programme un pavillon pour les temps collectifs et des logements indépendants. Les formes architecturales illustrent la modernité typée des ensembles de la SCIC, maîtrise d’ouvrage engagée sur les constructions sociales d’après guerre, avec qui Maurice Novarina travaille régulièrement. Les projets répondent à des préoccupations sociales fortes, tendant à constituer un cocon familial dans de nouveaux territoires de loisirs. La prise en compte des caractéristiques architecturales locales, des réseaux économiques et des acteurs déjà en place présente un atout indéniable, qui, à l’aube du plan Neige de 1964, préfigure le concept de vacances aux sports d’hiver accessibles au plus grand nombre

    La Maison de la Culture de Thonon-les-Bains

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    National audienceC’est avec un programme de salle des fêtes que l’architecte Maurice Novarina (1907-2002) esquisse, en 1959, les premiers volumes de la maison de la culture de Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie, sa ville d’origine. Elle est alors en plein essor économique, démographique et touristique. Le maire Georges Pianta ambitionne un équipement culturel de grande ampleur, pouvant égaler l’offre genevoise à l’extrémité du Léman et rayonner sur le Chablais, territoire rural du département

    L'auteur n'a pas fourni de titre en anglais

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    Le projet de recherche présente un travail monographique sur l'architecte français Maurice Novarina, originaire de Haute-Savoie, qui a réalisé, tout au long du XXe siècle, d'importantes commandes publiques ; des églises – pour lesquelles il est le plus connu – et plus de 30 000 logements conçus lors des grandes opérations d'urbanisme des Trente Glorieuses. Son œuvre, répartie sur le territoire français et localisée majoritairement en Rhône-Alpes, en région parisienne et en Normandie, illustre l'évolution des commandes, des conceptions et des mises en œuvre architecturales et urbaines. Maurice Novarina fait partie des architectes qui ont marqué le XXe siècle par une production importante en quantité, et remarquée, hier comme aujourd'hui en qualité. En effet, nombreuses de ses réalisations sont considérées comme patrimoine puisqu'elles concernent certains monuments historiques, des bâtiments « Label XXe », ou intégrés dans des chartes patrimoniales et paysagères. Ce travail cherche donc à repositionner l'architecte dans l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme du XXe siècle, à préciser le contexte politique, économique et social dans lequel sont nés les projets, et à questionner son œuvre en lumière des théories de la modernité. L'œuvre de Maurice Novarina reprend les caractéristiques architecturales et urbaines de la doctrine moderne : l'influence du compagnon de la modernité qu'est Auguste Perret est sensible dans les projets de reconstruction d'après-guerre, alors que celle de Le Corbusier et de la Charte d'Athènes irradie l'ensemble des projets d'urbanisme, plus particulièrement les ZUP. Ces modèles forts, les architectes les interprètent, les réduisent ou les améliorent. La production de Maurice Novarina, comme celle de nombreux de ses contemporains, concerne alors une architecture ordinaire, qui s'impose dans les réalisations du XXe siècle et se révèle omniprésente dans la presse architecturale de l'époque, alors qu'elle est finalement peu évoquée par l'Histoire. Ces architectures perdurent comme héritage du XXe siècle et résultent, non pas de la banalité, mais d'une forme d'application de la modernité corbuséenne, qui au-delà des grandes théories, a marqué les esprits et formaté notre regard contemporain. Partant de l'hypothèse que les principes architecturaux et urbains de la modernité peuvent prendre des formes de l'ordinaire, nous verrons comment, chez Maurice Novarina, l'architecture relie les deux entités contraires (modernité / ordinaire) et que le processus complexe d'élaboration des projets, reposant sur des associations d'acteurs, des commanditaires récurrents et des équipes pluridisciplinaires, participent également à la richesse des œuvres.L'auteur n'a pas fourni de résumé en anglais

    Maurice Novarina, architecte

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    International audienceCette collection présente des femmes et des hommes dont les oeuvres architecturales, urbanistiques ou paysagères marquent le territoire des Savoie. Les Alpes du nord ont stimulé la créativité de nombreux concepteurs, certains accomplissant leur parcours professionnel sur place, d'autres venant confronter ponctuellement leur sensibilité à un contexte montagnard d'exception. Ces portraits proposent à parts égales textes et images. L'écriture et l'iconographie en sont confiées à des auteurs qui maîtrisent leur sujet et développent des approches bien distinctes. Ils sont un hommage, et une succession de cadrages qui aiguisent notre regard sur des lieux, expressions d'une époque, d'une société et d'une culture

    Maurice Novarina, architecte

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    International audienceCette collection présente des femmes et des hommes dont les oeuvres architecturales, urbanistiques ou paysagères marquent le territoire des Savoie. Les Alpes du nord ont stimulé la créativité de nombreux concepteurs, certains accomplissant leur parcours professionnel sur place, d'autres venant confronter ponctuellement leur sensibilité à un contexte montagnard d'exception. Ces portraits proposent à parts égales textes et images. L'écriture et l'iconographie en sont confiées à des auteurs qui maîtrisent leur sujet et développent des approches bien distinctes. Ils sont un hommage, et une succession de cadrages qui aiguisent notre regard sur des lieux, expressions d'une époque, d'une société et d'une culture

    Pratiques linguistiques, statut des langues et interactions entre locuteurs sur les marchés de Douala (Cameroun)

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    La sociolinguistique camerounaise est en pleine expansion ; toutefois la question des interactions sur les marchés de Douala n avait encore pas été étudiée. Nous nous sommes donc attachée à mettre en évidence les mécanismes et les stratégies de communication entre locuteurs ayant des langues et des cultures différentes sur ces places commerciales. Il s agissait en outre de préciser le comportement des très nombreuses langues nationales au contact du français dans un environnement de transactions commerciales quotidiennes. En appliquant la méthode acacia de Louis-Jean Calvet, nous démontrons que le français dans sa version camerounaise, le pidgin-english et le camfranglais sont les langues dominantes du marché de la capitale économique. On note néanmoins une régression du pidgin-english au profit du camfranglais du fait d un changement de génération. Le plurilinguisme des Camerounais, tel que nous l avons observé, nous permet d affirmer que ceux-ci sont attachés à leurs langues maternelles, bien que le français soit langue dominante. Ils utilisent le français camerounais, le camfranglais et les langues nationales comme langues identitaires. Ceci permet de parler de diglossie enchâssée avec un bilinguisme à langue minoritaire dominante (observé chez les commerçants) et un bilinguisme à langue majoritaire dominante (observé chez les clients). L étude de la qualité des interactions présupposait celle de la notion de politesse, laquelle pose quelques problèmes, non seulement au marché, mais aussi dans les autres lieux publics d échanges. Il se trouve que dans nos marchés, les questions sur la santé supplantent les salutations en ouverture d interaction. Les formules de remerciements, de vœux et de projets, automatiques en France, par exemple, sont assez rares sur les marchés camerounais. Autant on voit fleurir des formules de remerciements et de projets telles que merci à demain / à samedi pour le déballage , autant les formules de vœux comme bonne journée / bon week-end sont quasi inexistantes. Ces formules identifient d ailleurs le locuteur comme appartenant à la haute société ou comme venant de l étranger. En conclusion, les langues dominantes sur les marchés sont les langues de la communication urbaine, les langues nationales présentes étant utilisées de façon identitaire. Le plurilinguisme des Camerounais sur les marchés et la diglossie enchâssée que nous avons mise en évidence, prouvent que, loin d être un facteur de division, ce plurilinguisme permet à chaque identité linguistique et culturelle, non seulement de s exprimer, mais aussi de s ouvrir aux autres, pour un meilleur épanouissement des locuteursJudging from the number of studies carried out in the area, there is no gainsay that sociolinguistics is fast gaining ground in Cameroon. Our topic: Linguistic practices, language status and interactions among speakers in Douala markets raises some questions, particularly those on the management of communication among speakers sharing different languages and cultures, operating in the markets of the economic capital: Douala. How do so many national languages, in contact with French, behave in a setting of daily commercial transactions? Looking on this issue using Louis Jean Calvet s acacia method, we show that the Cameroonian version of French, pidgin-English and camfranglais are dominant languages spoken in markets in Douala. We have however noticed that owing to generation gap, speakers opt more for camfranglais to the detriment of pidgin-English. The multilingualism of Cameroonians, as we have seen, prompts us to assert that though French is their dominant language, Cameroonians are attached to their mother tongue. They use Cameroonian French, camfranglais and their national languages to identify themselves. This is what we call diglossia embedded in a dominant but minority language bilingualism (as seen among the traders) and in a dominant but majority language bilingualism (among the clients). It is difficult to talk about the quality of interactions without due allusion to politeness which poses serious problems both in market and public places. In our markets, however, questions relating to health are far more predominant than greetings like bonjour at the opening of a speech. Expressions of thanks, wishes and projects, which are automatic in France for example, are more or less scarce in Cameroon markets. If one can hear some expressions of thanks and projects like merci à demain or à samedi pour le déballage , those of wishes such as bonne journée or bon week-end are almost inexistent and identify those who utter them either as being learned or as coming from abroad. In conclusion, the dominant languages used in markets are languages of urban communication. The national languages spoken in the markets serve to identify the speakers. Multilingualism as portrayed by Cameroonians in markets, the embedded diglossia we just underscored are evidence to the fact that far from being a factor of division, such multilingualism enables each linguistic and cultural identity, not only to express itself but to reach out to others for a full bloom of individual identitiesBESANCON-BU Lettres (250562101) / SudocSudocFranceF
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