7 research outputs found

    Do Education and Employment Play a Role in Youth’s Poverty Alleviation? Evidence from Morocco

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    In Morocco, youth represent a large segment of society, but there are multiple structural constraints, such as unemployment, particularly among graduates, which exposes them to a great risk of poverty. Using data from the Household Consumption and Expenditure National Survey 2014, this article explores the determinants of youth poverty, focusing on the role of education and employment. Two indicators of poverty are used. The first one is a binary short-term indicator showing whether the young in a given household are poor or not at the threshold of 60% of the median annual expenditure. The second is a poverty measure of the long-term economic status or what is called the Wealth Index, computed using the Principal Component Analysis method. The results from both the logit and the quantile regressions show that being more educated constitutes a rampart against poverty for young people. By contrast, access to employment is not enough to guarantee a decent level of well-being. Moreover, there are no gender differences, but poverty seems higher among rural young and those between 15 and 19 years old compared to those who reside in the urban areas and who are between 20 and 29 years old, respectively. Youth poverty is also significantly associated with family/household characteristics such as education and employment of the other members and household size

    Youth’s Poverty and Inequality of Opportunities: Empirical Evidence from Morocco

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    Youth is an important and critical transition stage towards adulthood, during which time individuals are supposed to prepare in the best possible conditions for adulthood. Moroccan youth are facing unequal opportunities to develop because of the circumstances of their household background and childhood deprivation. This paper measures the level of poverty and the equality of opportunities among Moroccan youth aged 18–29 years utilizing the Human Opportunity Index (HOI). It analyzes poverty from a multidimensional perspective. The findings demonstrate that younger youth are at substantially higher risk of poverty than older young. Poor youth have low educational attainments. The unemployment rate for the non-poor youth is lower than for the poor. Unemployment rates continue to be high for secondary and university graduates, particularly for the poor. Furthermore, the analysis reveals that education deprivation followed by healthcare deprivation is the most prevalent severe deprivation among youth. The results from both the logit regression and the descriptive analyses show that youths of illiterate parents are more likely to have poorer health, drop out of school themselves, and work rather than attend school. Youth in rural areas are least likely to have the opportunity to complete secondary and university education as well as to attend school/university than those in urban areas. Moreover, the decomposition of the total difference of HOI between urban and rural areas into access and equality of opportunities indicates that the differences are mainly due to the coverage effect

    Chapitre 18. Santé de la reproduction et statut des femmes dans le ménage : l’exemple du Cameroun et du Maroc

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    L’importance croissante du nombre de femmes chefs de ménage est désormais un fait acquis en Afrique. Phénomène conjoncturel ou structurel, mutation socioéconomique ou véritable révolution féministe dans les rapports de pouvoir et de prise de décisions au sein des ménages et des familles ? Si la compréhension des logiques et des mécanismes d’action en est encore à ses balbutiements, la description statistique de l’ampleur et des caractéristiques socioéconomiques et démographiques du phénomène ..

    Femmes et hommes face aux grossesses non prévues au Maroc et au Sénégal

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    Cet article étudie la manière dont les femmes ou les couples gèrent les grossesses non prévues dans les capitales du Maroc et du Sénégal (Rabat et Dakar), deux pays soumis à des règles strictes en matière de sexualité des célibataires. Nous analysons les logiques sociales et individuelles qui prévalent à l’annonce d’une grossesse inattendue et la manière dont se prennent les décisions qui vont aboutir à la poursuite de cette grossesse ou à son interruption. Nous nous basons sur des données qualitatives tirées d’un programme financé par l’Union Européenne entre 2005 et 2009, sur l’usage de la contraception d’urgence dans les villes africaines. Nos résultats montrent qu’en dépit de programmes de planification familiale plus performants dans leur pays, les femmes de Rabat vivent leur entrée en sexualité dans des conditions difficiles. Si à Dakar la chasteté avant le mariage est prônée, le non-respect de cette règle entraîne des sanctions beaucoup moins sévères qu’au Maroc. Le choix de l’avortement en cas de grossesse non prévue évolue avec le cycle de vie des individus et selon le stade de la relation. Une pratique envisageable à un moment donné, ne l’est plus forcément à d’autres moments de la relation. Enfin, dans les deux villes, nos données révèlent une forte implication des familles dans la gestion de la formation des couples et de leur fécondité. Cette tendance apparaît cependant plus exacerbée au Maroc où les familles se mobilisent parfois âprement pour obliger ou interdire un avortement

    Femmes et hommes face aux grossesses non prévues au Maroc et au Sénégal

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    Cet article étudie la manière dont les femmes ou les couples gèrent les grossesses non prévues dans les capitales du Maroc et du Sénégal (Rabat et Dakar), deux pays soumis à des règles strictes en matière de sexualité des célibataires. Nous analysons les logiques sociales et individuelles qui prévalent à l’annonce d’une grossesse inattendue et la manière dont se prennent les décisions qui vont aboutir à la poursuite de cette grossesse ou à son interruption. Nous nous basons sur des données qualitatives tirées d’un programme financé par l’Union Européenne entre 2005 et 2009, sur l’usage de la contraception d’urgence dans les villes africaines. Nos résultats montrent qu’en dépit de programmes de planification familiale plus performants dans leur pays, les femmes de Rabat vivent leur entrée en sexualité dans des conditions difficiles. Si à Dakar la chasteté avant le mariage est prônée, le non-respect de cette règle entraîne des sanctions beaucoup moins sévères qu’au Maroc. Le choix de l’avortement en cas de grossesse non prévue évolue avec le cycle de vie des individus et selon le stade de la relation. Une pratique envisageable à un moment donné, ne l’est plus forcément à d’autres moments de la relation. Enfin, dans les deux villes, nos données révèlent une forte implication des familles dans la gestion de la formation des couples et de leur fécondité. Cette tendance apparaît cependant plus exacerbée au Maroc où les familles se mobilisent parfois âprement pour obliger ou interdire un avortement

    Genre et société en Afrique

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    Au-delà des différences biologiques qui caractérisent chaque sexe, les inégalités de statut entre hommes et femmes et les rapports qui en découlent ont un caractère socialement construit, c’est ce qu’exprime le concept de « genre ». Chaque société structure un système de genre, c’est-à-dire un ensemble de normes, de croyances, de connaissances sélectives qui vont guider les comportements sexués, imposer des rôles, valoriser certaines attitudes et en condamner d’autres. La problématique du développement des pays du Sud est progressivement passée d’une vue misérabiliste de la « condition des femmes » à une approche qui place la dynamique des rapports sexués au cœur de la réflexion. Connaître ces dynamiques, leurs interférences avec les évolutions en cours et notamment les moyens de renforcer le pouvoir de décision des femmes (empowerment) est une priorité stratégique pour le développement. En Afrique, les recherches de projets intégrant le genre, encore très rares, restent un énorme chantier. Cet ouvrage fait un bilan des connaissances sur les rapports de genre tels qu’ils s’expriment dans l’histoire des sociétés, les institutions, la production économique et dans les comportements vis-à-vis de la santé, du mariage et de la constitution de la famille. Pour la première fois, des synthèses sur les inégalités de santé dans l’enfance et sur la nuptialité pour l’ensemble de l’Afrique, y sont présentées. Démographie et statistique ont une place centrale, mais les approches qualitatives et les contributions d’historiens, d’économistes et de sociologues apportent l’enrichissement d’une vision multidisciplinaire sur les questions de genre dans les sociétés africaines
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