34 research outputs found

    Bases rationnelles de l’utilisation des plantes dans l’épilepsie : vers une amélioration de l’accessibilité au traitement dans les pays en développement

    No full text
    Of the 70 million people living with epilepsy (PWE) worldwide, 150,000 live in Peru and 52,000in Laos, where the epilepsy treatment gap are respectively 75% and 97%.Our main objective was to characterize the use of medicinal plants in the management ofepilepsy. The specific objectives were: (i) to review the current state of knowledge onmedicinal plants used as antiepileptics in Asian, Latin American and African countries, (ii) to determine the place of phytotherapy in the therapeutic itinerary of PWE, (iii) to evaluate the pharmacological efficacy of plant extracts used to treat epilepsy in two rural communities in northern Peru.We first used a comprehensive bibliographic approach of the specialized literature. The field approach in Peru and Laos combined epidemiological and ethnopharmacological tools. The third part of this work was a pilot study to assess the feasibility and relevance of conducting pharmacological tests of plant efficacy in epilepsy models.We identified 106 publications on the use of plants in epilepsy between 1982 and 2017. Thepercentage of herbal remedies used was 66.7% in Peru and 71.1% in Laos. A total of 66 plant species were mentioned by patients and traditional healers in Peru and 87 in Laos. A potential antiepileptic effect with extracts of Valeriana officinalis and Melissa officinalis has been observed. The place of traditional medicine is such that it would be interesting if it were an integral part of the health care system.Sur près de 70 millions de personnes vivant avec l’épilepsie (PVE) dans le monde, 150 000 vivent au Pérou et 52 000 au Laos, avec un déficit de traitement (proportion de PVE qui ne reçoit pas de médicaments antiépileptiques adaptés), respectivement de 75% et 97%. Notre objectif principal était de caractériser l’utilisation des plantes médicinales dans la prise en charge de l’épilepsie. Les objectifs spécifiques visaient à : (i) faire l’état des lieux des connaissances sur les plantes médicinales utilisées comme antiépileptiques dans les pays d’Asie, d’Amérique Latine et d’Afrique, (ii) déterminer la place de la phytothérapie dans l’itinéraire thérapeutique des PVE (iii) évaluer l’efficacité pharmacologique d’extraits de plantes utilisées pour soigner l’épilepsie dans deux communautés rurales du nord du Pérou. D’abord, nous avons utilisé une approche bibliographique exhaustive de la littérature spécialisée. L’approche de terrain au Pérou et au Laos a combiné des outils épidémiologiques et ethnopharmacologiques. La troisième partie de ce travail était une étude pilote ayant pour objectif d’évaluer la faisabilité et la pertinence de réaliser des tests pharmacologiques de l’efficacité de plantes sur différents modèles d’épilepsie. Nous avons identifié 106 publications portant sur l’utilisation de plantes dans l’épilepsie(études réalisées entre 1982 et 2017). Sur le terrain, le pourcentage de recours aux remèdes à base de plantes était de 66,7% au Pérou et de 71,1% au Laos. Au total, 66 espèces végétales ont été citées par les patients et tradipraticiens au Pérou et 87 au Laos. Un effet antiépileptique potentiel avec les extraits de Valeriana officinalis et Melissa officinalis a été observé. La place de la médecine traditionnelle est telle dans l’itinéraire thérapeutique d’un patient épileptique qu’il serait intéressant qu’elle soit partie intégrante du système de soins

    Bases rationnelles de l’utilisation des plantes dans l’épilepsie : vers une amélioration de l’accessibilité au traitement dans les pays en développement

    No full text
    Of the 70 million people living with epilepsy (PWE) worldwide, 150,000 live in Peru and 52,000in Laos, where the epilepsy treatment gap are respectively 75% and 97%.Our main objective was to characterize the use of medicinal plants in the management ofepilepsy. The specific objectives were: (i) to review the current state of knowledge onmedicinal plants used as antiepileptics in Asian, Latin American and African countries, (ii) to determine the place of phytotherapy in the therapeutic itinerary of PWE, (iii) to evaluate the pharmacological efficacy of plant extracts used to treat epilepsy in two rural communities in northern Peru.We first used a comprehensive bibliographic approach of the specialized literature. The field approach in Peru and Laos combined epidemiological and ethnopharmacological tools. The third part of this work was a pilot study to assess the feasibility and relevance of conducting pharmacological tests of plant efficacy in epilepsy models.We identified 106 publications on the use of plants in epilepsy between 1982 and 2017. Thepercentage of herbal remedies used was 66.7% in Peru and 71.1% in Laos. A total of 66 plant species were mentioned by patients and traditional healers in Peru and 87 in Laos. A potential antiepileptic effect with extracts of Valeriana officinalis and Melissa officinalis has been observed. The place of traditional medicine is such that it would be interesting if it were an integral part of the health care system.Sur près de 70 millions de personnes vivant avec l’épilepsie (PVE) dans le monde, 150 000 vivent au Pérou et 52 000 au Laos, avec un déficit de traitement (proportion de PVE qui ne reçoit pas de médicaments antiépileptiques adaptés), respectivement de 75% et 97%. Notre objectif principal était de caractériser l’utilisation des plantes médicinales dans la prise en charge de l’épilepsie. Les objectifs spécifiques visaient à : (i) faire l’état des lieux des connaissances sur les plantes médicinales utilisées comme antiépileptiques dans les pays d’Asie, d’Amérique Latine et d’Afrique, (ii) déterminer la place de la phytothérapie dans l’itinéraire thérapeutique des PVE (iii) évaluer l’efficacité pharmacologique d’extraits de plantes utilisées pour soigner l’épilepsie dans deux communautés rurales du nord du Pérou. D’abord, nous avons utilisé une approche bibliographique exhaustive de la littérature spécialisée. L’approche de terrain au Pérou et au Laos a combiné des outils épidémiologiques et ethnopharmacologiques. La troisième partie de ce travail était une étude pilote ayant pour objectif d’évaluer la faisabilité et la pertinence de réaliser des tests pharmacologiques de l’efficacité de plantes sur différents modèles d’épilepsie. Nous avons identifié 106 publications portant sur l’utilisation de plantes dans l’épilepsie(études réalisées entre 1982 et 2017). Sur le terrain, le pourcentage de recours aux remèdes à base de plantes était de 66,7% au Pérou et de 71,1% au Laos. Au total, 66 espèces végétales ont été citées par les patients et tradipraticiens au Pérou et 87 au Laos. Un effet antiépileptique potentiel avec les extraits de Valeriana officinalis et Melissa officinalis a été observé. La place de la médecine traditionnelle est telle dans l’itinéraire thérapeutique d’un patient épileptique qu’il serait intéressant qu’elle soit partie intégrante du système de soins

    Rational bases for the use of medicinal plants in epilepsy : towards improving access to treatment in developing countries

    No full text
    Sur près de 70 millions de personnes vivant avec l’épilepsie (PVE) dans le monde, 150 000 vivent au Pérou et 52 000 au Laos, avec un déficit de traitement (proportion de PVE qui ne reçoit pas de médicaments antiépileptiques adaptés), respectivement de 75% et 97%. Notre objectif principal était de caractériser l’utilisation des plantes médicinales dans la prise en charge de l’épilepsie. Les objectifs spécifiques visaient à : (i) faire l’état des lieux des connaissances sur les plantes médicinales utilisées comme antiépileptiques dans les pays d’Asie, d’Amérique Latine et d’Afrique, (ii) déterminer la place de la phytothérapie dans l’itinéraire thérapeutique des PVE (iii) évaluer l’efficacité pharmacologique d’extraits de plantes utilisées pour soigner l’épilepsie dans deux communautés rurales du nord du Pérou. D’abord, nous avons utilisé une approche bibliographique exhaustive de la littérature spécialisée. L’approche de terrain au Pérou et au Laos a combiné des outils épidémiologiques et ethnopharmacologiques. La troisième partie de ce travail était une étude pilote ayant pour objectif d’évaluer la faisabilité et la pertinence de réaliser des tests pharmacologiques de l’efficacité de plantes sur différents modèles d’épilepsie. Nous avons identifié 106 publications portant sur l’utilisation de plantes dans l’épilepsie(études réalisées entre 1982 et 2017). Sur le terrain, le pourcentage de recours aux remèdes à base de plantes était de 66,7% au Pérou et de 71,1% au Laos. Au total, 66 espèces végétales ont été citées par les patients et tradipraticiens au Pérou et 87 au Laos. Un effet antiépileptique potentiel avec les extraits de Valeriana officinalis et Melissa officinalis a été observé. La place de la médecine traditionnelle est telle dans l’itinéraire thérapeutique d’un patient épileptique qu’il serait intéressant qu’elle soit partie intégrante du système de soins.Of the 70 million people living with epilepsy (PWE) worldwide, 150,000 live in Peru and 52,000in Laos, where the epilepsy treatment gap are respectively 75% and 97%.Our main objective was to characterize the use of medicinal plants in the management ofepilepsy. The specific objectives were: (i) to review the current state of knowledge onmedicinal plants used as antiepileptics in Asian, Latin American and African countries, (ii) to determine the place of phytotherapy in the therapeutic itinerary of PWE, (iii) to evaluate the pharmacological efficacy of plant extracts used to treat epilepsy in two rural communities in northern Peru.We first used a comprehensive bibliographic approach of the specialized literature. The field approach in Peru and Laos combined epidemiological and ethnopharmacological tools. The third part of this work was a pilot study to assess the feasibility and relevance of conducting pharmacological tests of plant efficacy in epilepsy models.We identified 106 publications on the use of plants in epilepsy between 1982 and 2017. Thepercentage of herbal remedies used was 66.7% in Peru and 71.1% in Laos. A total of 66 plant species were mentioned by patients and traditional healers in Peru and 87 in Laos. A potential antiepileptic effect with extracts of Valeriana officinalis and Melissa officinalis has been observed. The place of traditional medicine is such that it would be interesting if it were an integral part of the health care system

    Qu'est ce qu'une prescription homéopathique ?

    No full text
    International audienceLes médecines complémentaires et alternatives (MCA) suscitent l’engouement des Français. Parmi les 400 pratiques répertoriées par l’OMS, certaines sont bénéfiques et se développent dans notre système de soins, tandis que d’autres, parfois douteuses, voire dangereuses, gravitent autour de la santé. Cette collection se veut être un levier pour alimenter un dialogue constructif à travers des regards croisés. - - D’où vient l’homéopathie ? Quelle est sa réglementation ? Pourquoi divise-t-elle tant les médecins ? Ni tout à fait « médecine », ni tout à fait « médecine complémentaire », l’homéopathie se situe dans un entre-deux inconfortable qui fait d’elle un sujet à controverse. À travers 20 questions, le présent ouvrage met en perspective l’analyse de différents experts – médecins, scientifiques, chercheurs –, mais aussi de patients, philosophes et politiques. - Pratique de charlatan pour certains, approche préventive et personnalisée pour d’autres, l’homéopathie cristallise un débat plus large qui questionne les orientations en matière de santé publique : que nous dit l’homéopathie de notre rapport à notre santé et au soin

    Bases rationnelles d’utilisation des plantes dans la prise en charge de l’épilepsie : vers une amélioration de l’accessibilité au traitement dans les pays en développement

    No full text
    International audienceSelon l’OMS, environ 70 millions de personnes sont atteintes d’épilepsie dans le monde dont 80% vivent dans les pays à faibles ressources. On estime à plus de 51 000 le nombre de personnes vivant avec l’épilepsie (PVE) au Laos et 150 000 au Pérou. Si ces prévalences différent peu de celles observées dans les pays du nord, ce n’est pas le cas du treatment gap (nombre de patients identifiés mais non traités) qui avoisine les 75% pour le Pérou et est supérieur à 90% pour le Laos. La question de l’accès aux soins y est donc un véritable enjeu de santé publique.En Asie du sud-est et en Amérique du sud, la médecine dite « traditionnelle » s’appuyant sur l’usage de pharmacopées en grande partie végétales est fortement pratiquée, conjointement avec la médecine conventionnelle. Toutefois, une revue de la littérature scientifique témoigne que les données fournies dans les publications ne permettent en général pas de pouvoir porter de jugement concernant l’efficacité significative des traitements proposés.L’objectif principal de cette étude est donc d’évaluer, valoriser et sécuriser l’usage des plantes médicinales dans un contexte d’épilepsie en incluant toutes les perceptions de la maladie. Les objectifs secondaires sont de cerner les attitudes, comportements et pratiques susceptibles de soulager la symptomatologie associée à l’épilepsie, d’identifier les traitements traditionnels, de mettre en évidence l’activité antiépileptique d’espèces végétales sélectionnées (les plus largement utilisées) sur des modèles biologiques reconnus.Des enquêtes effectuées sur des groupes de population définis et représentatifs ont concerné 3 groupes : les tradipraticiens, les vendeurs de plantes médicinales sur les marchés, et les personnes vivant avec l’épilepsie (PVE). Le traitement statistique des données est en cours et est orienté de manière à dresser un état de l’art objectif sur le recours aux médecines traditionnelles pour le traitement de l’épilepsie

    Des écoliers diplômés en immunologie.

    No full text
    Revue de presse parue dans le journal "Le Populaire du centre

    Instruments for investigation of epilepsy in low and middle - income countries: a systematic review

    No full text
    International audienceObjectives: Epilepsy affects more than 50 million people over the world, including 80% of people with epilepsy living in low- and middle- income countries (LMICs). Studies with a standardized methodology are required to obtain comparable data on the burden of epilepsy to help implement health policies in order to reduce the treatment gap and improve management of epilepsy. In 2000, following the guidelines of the International League Against Epilepsy, the “Questionnaire for investigation of epilepsy in tropical countries” (IENT questionnaire) was developed to promote epidemiological surveys on epilepsy using standard methodology. Nowadays, an update of the tool according to current knowledge and guidelines on epilepsy is need. Firstly, this study aims to identify instruments that have been developed and validated in low- and middle-income countries for investigation on epilepsy.Methods: A systematic review was conducted through international and local bibliographic databases. Tools’ validation studies carried out between 1980 and 2019 in LMICs, then in English, French, Spanish or Portuguese language were included. Articles were selected according to PRISMA guidelines. Data related to characteristics of the tools and their validation processes were collected.Results: Among the 1351 articles identified, 78 of them corresponding to 76 tools were included. Higher number of tools was developed and validated in China (n=16) and Brazil (n=14). In opposite, there have been few in Africa. Main instruments were scales to assess quality of life (n=28) or comorbidities (n=13) in people with epilepsy and screening tools. Tools’ validation processes were heterogeneous. However, cultural adaptation for a same tool has often been achieved.Conclusion: Comparison between the IENT questionnaire and other tools developed and validated in LMICs allowed to identify new topics and potential tools to include in the updated version of the standard questionnaire to promote comparisons between epidemiological studies in LMICs on several epilepsy’s topics

    Les écoliers découvrent le métier de chercheur.

    No full text
    Revue de presse parue dans le journal "L'Echo

    Instruments for investigation of epilepsy in low- and middle-income countries: A systematic review

    No full text
    International audienceObjective: Systematic reviews were conducted on the existence of screening tools for epilepsy, quality of life or comorbidities tools, but not specifically in low- and middle-income countries. This study aimed to identify the different tools developed and validated in low- and middle-income countries for the investigation of epilepsy. This to facilitate research in these regions and to identify needs in areas where few instruments are available. Methods: This review was conducted according to the PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses) guidelines. PubMed, Embase, MedLine, Google Scholar, Web of Science, SciELO, Neurology Asia, African Journal of Neurological Sciences and Institute of Epidemiology and Tropical Neurology bibliographic databases were investigated. Articles were included according to the following criteria: (1) to be validation studies on tool for investigating epilepsy, (2) to be conducted in a low- or middle-income country, (3) to be published between 1980 and 2021, and (4) to be written in English, French, Spanish or Portuguese. The characteristics of the tools and validation methods were collected. The frequency of use of the tools was estimated. Results: Ninety-three articles were retained, corresponding to 91 tools from 44 countries. The main tools targeted quality of life (n = 30), comorbidities (n = 19) and screening (n = 13). Instruments were mainly developed and validated in Asia (n = 43), then in Central and South America (n = 24). The IENT (Institute of Epidemiology and Tropical Neurology) questionnaire was developed in several tropical countries (Africa, South East Asia and Latin America). The development and validation methods were heterogeneous from one tool to another and some tools (e.g., QOLIE-31, NDDI-E, PATE, etc.) were culturally adapted. Conclusion: This review identifies geographic specificity regarding the creation, validation and use of tools for investigating epilepsy available in low- and middle-income countries. It will help investigators in the choice of tools in their future epidemiological studies on epilepsy in this context
    corecore