2,396 research outputs found

    Use of Kriging Technique to Study Roundabout Performance

    Get PDF
    Road intersections are dangerous places because of the many conflicting points between motorized and nonmotorized vehicles. In the case of defined traffic volume, several research groups have proved that roundabouts reduced the number of injuries and fatal accident cases. In recent years, many countries have adopted roundabouts as a standard design solution for both urban and rural roads. Several recent studies have investigated the performance of roundabouts, including some with models that calculated the entering flow (Q sub e) as a function of the circulating flow (Q sub c). Most existing models have been constructed with the use of linear or exponential statistical regression. The interpolative techniques in classical statistics are based on the use of canonical forms (linear or polynomial) that completely ignore the correlation law between collected data. As such, the determined interpolation stems from the assumption that the data represent a random sample. In the research reported in this paper, a geostatistical approach was considered: the relationship Q sub e versus Q sub c is supposed to be a regionalized phenomenon. According to that supposition, collected data do not represent a random sample of values but are supposed to be related to each other with a defined law. This recognition allows the realization of interpolation on the basis of the real law of the phenomenon. This paper discusses the fundamental theories, the applied operating procedures, and the first results obtained in modeling the Q sub e versus Q sub c relationship with the application of geostatistics

    La mise à l’épreuve de l’asile entre politique d’immigration et co-développement

    No full text
    International audienceLa mise à l'épreuve de l'asile entre politique d'immigration et co-développement " Tristesse d'Olympio " , poème de V. Hugo Hélas ! se rappelant ses douces aventures, Regardant, sans entrer, par-dessus les clôtures, Ainsi qu'un paria, Il erra tout le jour, vers l'heure où la nuit tombe, Il se sentit le coeur triste comme une tombe (Extrait cité par un migrant mauritanien à Tunis). De nombreux experts constatent que la politique d'asile est aujourd'hui en crise en Europe, comme dans le monde. Cette crise doit se comprendre d'abord comme l'effet d'une tension entre l'affirmation d'entités régionales, et en Europe tout particulièrement par une volonté de communautarisation du droit d'asile qui pourrait déboucher à terme sur la constitution d'un guichet unique européen, et la mise en place d'un partenariat avec les pays autrefois colonies aujourd'hui partenaires économiques, dans un contexte de création d'une zone de libre-échange euro-méditerranéenne d'ici 2010. Cette tension politico-économique-fermeture aux hommes vs ouverture du marché-n'est pas sans effet sur la politique d'asile menée ces dernières années en Europe. Un certain nombre d'auteurs a analysé les dérives de cette politique européenne d'asile qui tend à se confondre avec la politique d'immigration. La première partie de l'article revient sur ces premiers résultats de recherche. La seconde partie replace le questionnement sur l'asile dans un contexte de renforcement de politiques de co-développement. Certains experts y voient une remise en cause de la Convention de Genève, du traitement international de l'asile, et de son statut universel, à travers la création de réglementations régionales, " d'universalismes locaux " , comme c'est le cas en Amérique du Sud ou sur le continent africain. A tout le moins, ils dénoncent l'exportation du traitement des réfugiés, l'externalisation du problème de l'asile par les gouvernements européens. On semble se diriger vers la formation d'un droit d'asile euro-méditerranéen dont la forme serait plus contractuelle qu'universelle, plus économique que politique, via des accords bilatéraux, des accords de réadmission signés entre Etats européens et non européens. Un des grands défis de l'Union Européenne est sans doute de réussir la négociation des termes de ces accords, sans négliger de répondre à la question éthique simple, que pose l'historien G.Noiriel à la France : à qui l'Europe veut-elle accorder l'asile ? 1-Droit d'asile et contrôle de l'immigration En 2000, le Royaume-Uni attire le plus grand nombre de demandes (98 000) passant devant l'Allemagne qui fut longtemps le premier pays d'accueil en Europe de l'Ouest. La France a vu le nombre de demandeurs d'asile progressivement augmenter depuis les années 1990. La tendance ne fait aucun doute : une augmentation de 25 % des demandeurs d'asile en 2000, de 22 % en 2001, de 9 % en 2002, et de 2 % en 2003. Malgré un ralentissement moins importan

    L’enseignement supérieur privé en Tunisie: La mise en place étatique d’un secteur universitaire privé

    No full text
    International audienceL’article analyse la création d’un secteur universitaire privé en cours de consolidation et de légitimation, destiné à modifier en profondeur le service d’enseignement supérieur en Tunisie, sous le contrôle politique et gestionnaire de l’État. La première partie analyse l’interdépendance des acteurs privés et publics, ainsi que la forme d’implication de l’État tunisien. La deuxième partie souligne l’enjeu de légitimation des établissements supérieurs privés, en le situant dans la continuité des réformes de l’Université des années 1990. Enfin, à partir d’une analyse des stratégies de ces jeunes établissements et de leur partenariat, la dernière partie revient sur la contribution active du secteur privé à un espace universitaire Sud-Sud – en direction des pays de l’Afrique francophone – et Sud- Nord, en direction de la France, en particulier. Il s’agit, en fin de compte, d’analyser le rôle qu’entend jouer la Tunisie dans l’espace universitaire euromaghrébin et, au-delà, euro-africain

    ITINÉRAIRES DE MILITANTES D'ASSOCIATIONS A MARSEILLE : FORMES DE RECITS

    No full text
    International audienceNous présentons une enquête collective menée par l'association Les femmes et la ville durant les années 1993 et 1994 auprès de femmes marseillaises militantes d'associations diverses. La plupart des femmes interrogées ont une expérience de vie associative de longue durée. Si on connaît la faible représentation accordée aux femmes dans les institutions politiques, on sait moins la participation active, l'implication dans le domaine associatif tout à la fois durable et changeante, que ces entretiens mettent à jour. Geneviève Fraisse remarque combien la « question des femmes» coïncide avec des moments de crise du politique et de la représentation en politique: en quoi l'engagement de ces femmes est-il une réponse au contexte politique actuel

    North African Migration under Surveillance. Between Home Country an Host Country

    No full text
    International audienceThe spectacular nature of the migration crisis in 2011 can undoubtedly be seen as a singular and exceptional episode. It was in fact an important, though somewhat spasmodic, element in the migration policy followed over the last twenty years between Europe and North Africa.To support this hypothesis, this article will review the issues involved in readmission agreements between EU Member States and North African countries as a way of controlling migration, after a discussion of dual migratory flows that are on the increase: illegal departures towards Europe and the arrival of a Sub-Saharan population in North Africa since the 1990s. In addition, it will attempt to analyse the reinforcement of migratory controls in North Africa which were set up in 2003 when the EU decided to fix its external borders through the integration of new members. In addition to participating in the policy for cooperation over border controls and humanitarian aid, North African countries were now part of a wider – Mediterranean-wide – process as they found themselves becoming countries of destination and transit for populations from the South. Today, as work begins on drafting new constitutions, some of these countries, such as Tunisia, are reflecting on the terms of new national legislation on the rights of refugees

    Effets de quartier... Ă  l' echelle de la rue

    No full text
    International audienceL'analyse de la structure sociale d'une rue et de son evolution renvoie à une question classique de la sociologie et de I'histoire urbaines, celle de la segregation spatiale, et en tout premier lieu à la pertinence du decoupage qu'opere Ie sociologue sur Ie réel

    Construction d'un marché international de l'enseignement supérieur privé au Maghreb

    No full text
    Depuis le début des années 2000, on assiste en Tunisie et au Maroc au développement du secteur privé d'enseignement supérieur qui vise à compléter un secteur public en surcharge et partiellement inadapté. L'augmentation constante des effectifs des étudiants dans les universités maghrébines depuis trente ans et la forte sélection par le classement à la sortie du baccalauréat créent une insatisfaction que seuls les meilleurs ou les plus riches peuvent combler en partant à l'étranger1. À partir des années 1980, les établissements supérieurs privés au Maghreb se multiplient, tolérés en Tunisie sur le créneau des écoles supérieures "de la seconde chance" après avoir été marginalisés dans la formation professionnelle et technique dans les années 1970, encouragés au Maroc où leur expansion fut rapide. Ils se diversifient aujourd'hui en direction des bacheliers, dans un cadre légal de plus en plus affirmé, sous le statut juridique de sociétés anonymes. Le Maroc (loi 01-00) et la Tunisie (loi 2000-73) réforment leurs lois respectives portant sur l'organisation de l'Enseignement supérieur, en accordant aux établissements supérieurs privés une reconnaissance de leurs diplômes par leurs ministères de l'Enseignement supérieur sous condition d'un cahier des charges précis. En Algérie, un arrêté du 24 août 2008 élargit la loi d'orientation sur l'enseignement supérieur de 1999 à la création d'établissements privés de formation supérieure2. Depuis 1991, seuls les établissements privés de la formation professionnelle étaient autorisés. Cette étude propose des éléments de réflexion sur l'évolution d'un secteur universitaire privé au Maghreb, en cours de consolidation et de légitimation, destiné à modifier en profondeur le service d'enseignement supérieur. Comment définir ces nouvelles formations internationales privées créées sur le sol national qui depuis une dizaine d'années se développent au Maghreb ? Quels rôles jouent-elles et à quelle échelle ? Sont-elles un substitut aux études à l'étranger ou un choix par défaut ? Ne font-elles que récupérer les laissés-pour-compte ? Et enfin, quelles nouvelles mobilités d'étudiants Sud-Sud ce contexte de réformes universitaires entraîne-t-il ? Quoiqu'en pleine expansion, cette évolution reste quantitativement marginale3. Les pays du Maghreb 11 Les étudiants sont orientés en fonction de leur moyenne au baccalauréat et suivant un barème d'admissibilité selon les filières. Sauf à avoir recours au privé, les étudiants sont contraints d'accepter la filière proposée par le service d'orientation s'ils veulent bénéficier de bourses d'études. 2 2 Cependant, en Algérie comme au Maroc, la reconnaissance nationale des diplômes des établissements supérieurs privés tarde à s'appliquer du fait d'un retard pris dans l'application de cet arrêté en Algérie et dans la définition d'un cahier des charges au Maroc. À l'occasion de la création de nouvelles grandes universités privées, le flou dans le statut juridique de ces établissements a suscité une polémique au Maroc. 3 Il faut remarquer que, malgré son rapide développement au Maghreb, ainsi qu'au Machrek (Égypte, Syrie, Liban) depuis les années 2000, le poids du secteur de l'enseignement supérieur privé n'est pas comparable à celui qu'il a dans d'autres régions du Sud, telles que l'Amérique Latine où il rassemble près de 40 % des étudiants (Didou Aupetit, 2004 : 99). continuent de se caractériser par un engagement fort en faveur du secteur public : on ne compte que près de 8 % d'étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur privé au Maroc et 3 % en Tunisie en 2010 (sources des ministères de l'Enseignement Supérieur). Ces pays, en particulier l'Algérie et la Tunisie, jusqu'alors réticents voire opposés à l'existence de tels établissements supérieurs privés, selon une vision développementaliste et égalitariste favorable à un enseignement public méritocratique ouvert à tous, autorisent juridiquement désormais la constitution de ce secteur privé, appuyés en cela par des bailleurs de fonds internationaux qui encouragent une libéralisation des offres de formation (Banque mondiale, Fonds Monétaire International, Agence Française de Développement). Ce qui peut laisser penser que s'amorcerait là un processus de bouleversement des mentalités. Ce processus est en marche depuis plus longtemps au Maroc qui adopte une position nuancée sur la question : le secteur privé de l'enseignement supérieur y est perçu dès les années 1980 comme complémentaire au secteur public - bien que non équivalent (il faudra attendre la loi 01-00 pour que l'enseignement supérieur privé soit juridiquement reconnu par l'État) - à un moment où le secteur public se donne la lourde tâche d'appliquer des plans d'ajustement structurel dans le domaine de l'éducation et de réformer l'enseignement primaire et secondaire (1985) et le Baccalauréat (1987). L'article s'appuie sur l'analyse de la situation tunisienne à partir d'enquêtes de terrain conduites entre 2005 et 20104, prolongée par des études comparatives sur la situation marocaine et algérienne tirées de recherches collectives (Mazzella, 2007, 2009)5. Après avoir situé l'émergence du secteur privé dans un contexte de réformes nationales et internationales de l'enseignement supérieur entraînant une forme d'internationalisation sur place, on cherchera à préciser l'analyse de ce secteur très composite, notamment à partir de la description d'une figure sociale essentielle dans la construction d'un marché de l'enseignement supérieur privé, celle des nouveaux entrepreneurs du savoir que sont les présidents fondateurs des établissements privés

    Questioned documents : forensic technical aspects

    Full text link
    University of Technology, Sydney. Faculty of Science

    Etudiants africains dans les universités privées tunisiennes : nouvelle figure de l'etudiant « international »

    No full text
    International audienceEn Tunisie, deux evenements ont pese dans l'evolution d'une migration qualifiee venue de l' Afrique subsaharienne depuis les annees 2000 : d 'une part, l'installation Ii Tunis, en 2003, du siege de la 8anque africaine de deveiop-pement (BAD), suite aux evenements politiques survenus en Cote d'Ivoire, soit pres de 1 000 employes et cadres transferes, outre leurs 800 enfants et personnels de maison ; d'autre part, I'ouverture d'universites privees qui accueillent de plus en plus d'etudiants de l'enseignement superieur venus du sud de l' Afrique (ils representent 80 % des etudiants etrangers de ces etablissements). Qui sont ces etudiants etrangers qui ne sont pas ceux de la cooperation scientifique etatique ? Si les recherches nous renseignent relativement bien sur les boursiers de la cooperation scientifique inter-etatique, nous savons encore peu des choses sur ceux qui n'entrent pas dans ce cadre. Cette etude propose quelques pistes de reflex ion sur « la quete d'intema-tionalisation» des etudiants subsahariens inscrits dans l' enseignement superieur prive au Maghreb. Au-delli, elle pose la question de l'accueil en Tunisie d'un etranger diplome d'un type nouveau: celui d'un etudiant-proche et lointain Ii la fois-ni arabe et ni europeen, venu d'wt pays du meme continent et situe plus au Sud. La premiere partie de l'article revient sur les conditions et Ie contexte de creation d'universites privees nationales en Tunisie. La seconde partie souligne la composition sociale des etudiants africains dans ce type d'universites privees. La demiere partie interroge, Ii partir d'une trentaine d'entretiens, leurs horizons d'attente dans un pays qui n'a pas les memes caracteristiques qu'un pays du Nord, mais qu'on pourrait qualifier d'« interrnediaire »-ni riche ni pauvre, mais aussi ni blanc ni noir-dans l'echelle de hierarchie des valeurs economiques et symboliques qui separe les pays dominants des pays domines. C'est aussi un pays qui a la me me langue intemationale que Ie leur, avec un passe colonial commun SOllS domination franyaise

    Vie et mort du droit d'asile territorial

    No full text
    International audienceA un moment de réforme du droit d'asile en France, l'article centre l'analyse sur les transformations de la pratique administrative des agents préfectoraux mandatés entre 1999 et 2004 pour l'instruction de dossiers de demandeurs d'asile territorial, majoritairement algériens. L'étude met en évidence, à partir d'entretiens avec les agents, de lectures de comptes rendus des dossiers et d'observations d'auditions, le travail de réinterprétation des règles juridiques par les agents dans leur catégorisation des demandeurs d'asile. L'absence de pouvoir décisionnaire ne nuit pas à la fabrication d'une réglementation par les petits agents de l'Etat qui, sans être des professionnels du droit, émettent un avis motivé au ministère. L'analyse montre d'une part que l'aspect exceptionnel et sensible de ce droit comme son caractère discrétionnaire accentue, plutôt qu'il ne réduit, la marge de manoeuvre du petit agent de l'Etat. Elle insiste d'autre part sur deux modalités d'action opposées des agents dans un contexte de réforme du droit d'asile : l'une basée sur la sélection et l'autre sur l'élimination, entre survivance de pratiques antérieures et anticipation d'un changement de loi. Abrogé par la loi du 10 décembre 2003, le droit d'asile territorial constitue à la fois un des derniers actes de l'histoire de la " citoyenneté paradoxale " des Algériens en France et un moment de redéfinition de l'identité européenne. Vie et mort du droit d'asile territoria
    • …
    corecore