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    La Ville de QuĂ©bec et le dĂ©ïŹ de la capitale (1841-1865)

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    C’est lorsque QuĂ©bec perd son statut de capitale, au moment de l’Union des Canadas en 1840, que ses Ă©lites, tant francophones qu’anglophones, mesurent davantage l’importance du siĂšge du gouvernement dans la dynamique Ă©conomique, sociale et culturelle de leur ville. Une longue bataille politique, opposant plusieurs villes canadiennes, s’amorce pour le choix d’une capitale permanente de l’Union. QuĂ©bec perdra cette bataille au proïŹt d’Ottawa, mais redeviendra aprĂšs 1867 une capitale politique pour l’État quĂ©bĂ©cois et une capitale symbolique pour le Canada français.In 1840, with the Union of Upper and Lower Canada, QuĂ©bec loses its status as a capital. The municipal elites, both Francophone and Anglophone, soon come to realize how hosting the seat of government had played a key role in the city’s economic, social and cultural life. A long political battle begins, with various Canadian cities vying to become the permanent capital of the Union. QuĂ©bec loses this battle to Ottawa, but in 1867 discovers a new role as the political capital of the QuĂ©bec State and the symbolic capital of French Canada

    Lucius Laliberté (1925-2009) : Libraire et éditeur

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    La BibliothÚque du Barreau de Québec : l'émergence d'une institution

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    Créée en 1811, la BibliothÚque dite des avocats est l'une des plus anciennes institutions culturelles et juridiques de Québec. Aujourd'hui encore, la BibliothÚque du Barreau est un outil de référence et de documentation de premiÚre importance pour les juristes. Elle a d'ailleurs su conserver le témoignage de son passé en préservant l'essentiel de ses collections historiques. Le présent article situe la fondation et la croissance de la BibliothÚque du Barreau de Québec dans le contexte social, politique et professionnel du XIXe siÚcle.Created in 1811, the « Lawyers Library » is one of the oldest cultural and legal institutions in Quebec. Even today, the Bar Association's Library is a reference and documentation tool of primary importance for legal researchers. It has managed to preserve evidence of its past by maintaining the essential parts of its historical collections. This article situates the founding and growth of the Bar Association's Library in the social, political and professional context of the XlXth century

    Pierre BĂ©dard, le devoir et la justice : 2e partie – La politique et la magistrature

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    LibĂ©rĂ© en 1811 sans avoir obtenu le procĂšs qu’il rĂ©clamait, Pierre BĂ©dard reprend difficilement ses activitĂ©s politiques et professionnelles. Le nouveau gouverneur George Prevost lui redonne son titre de capitaine de milice et le nomme, en dĂ©cembre 1812, juge Ă  Trois-RiviĂšres. Tout en respectant son devoir de magistrat, BĂ©dard reste un conseiller politique et juridique pour les dĂ©putĂ©s du Parti canadien. en 1814, il contribue Ă  la rĂ©daction d’un mĂ©moire des Canadiens au Prince rĂ©gent et les dĂ©putĂ©s songent Ă  le dĂ©lĂ©guer en Angleterre. AprĂšs l’échec de son mariage, il doit affronter des attaques de la part de ses adversaires et lutter jusqu’à sa mort avec une santĂ© dĂ©clinante. Pierre BĂ©dard incarne un chapitre fondamental des premiĂšres luttes menĂ©es par les QuĂ©bĂ©cois pour leur identitĂ©, leurs revendications politiques et les bases de la dĂ©mocratie.After he was released from prison in 1811, never having received the trial he demanded, Pierre BĂ©dard found it difficult to resume his political and professional activities. The new governor George Prevost reinstated him as a militia captain and, in December 1812, appointed him as a judge in Trois-RiviĂšres. While carrying out his duties as a magistrate, BĂ©dard continued to act as a political and legal advisor to the deputies of the Parti canadien. in 1814 he helped to draft a memorandum from the Canadians addressed to the Prince Regent, and the deputies considered sending him to england as their representative. After the failure of his marriage, despite attacks by his adversaries and failing health, he continued his struggle up until his death. Pierre BĂ©dard’s life stands as an important chapter in the first efforts by QuĂ©becers to safeguard their identity, achieve their political demands and lay the foundations for democracy

    Chronique de la recherche des Dix

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    Un Québécois à Bruxelles : Narcisse-Eutrope Dionne au CongrÚs international des Bibliothécaires en 1910

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    Narcisse-Eutrope Dionne, directeur de la BibliothĂšque de la LĂ©gislature se rend Ă  Bruxelles Ă  l’étĂ© 1910 pour assister au CongrĂšs international des bibliothĂ©caires qui se tient en marge de la grande exposition universelle et internationale prĂ©sentĂ©e cette annĂ©e-lĂ  dans la capitale belge. Il est alors dĂ©lĂ©guĂ© par le gouvernement du QuĂ©bec et par l’UniversitĂ© Laval oĂč il est Ă©galement professeur d’histoire et d’archĂ©ologie. C’est son second voyage europĂ©en, puisqu’il y est allĂ© en voyage de secondes noces en 1896. ÂgĂ© de 62 ans et prĂšs de la retraite, il sait que c’est la derniĂšre fois qu’il voit le vieux continent. Il dĂ©cide alors de partir avec son ïŹls GĂ©rard, l’aĂźnĂ© des trois ïŹls de son second mariage et de l’amener dans un voyage de dĂ©couverte et d’expĂ©rience humaine.In the summer of 1910, Narcisse-Eutrope Dionne, director of the Library of the Legislature, set out for Brussels to attend the International Congress of Librarians, which had been scheduled to coincide with the great Universal and International Exposition being presented that year in the Belgian capital. Dionne had been delegated to represent the Quebec government and Laval University, where he was also a professor of history and archaeology. This was only his second visit to Europe : he had ïŹrst crossed the Atlantic in 1896 on a honeymoon voyage following his second marriage. Aged 62 and nearing retirement, he realized this would be his last visit to the Old World. Accompanying him on this voyage of discovery and enlightenment was GĂ©rard, the eldest of his three sons from his second marriage

    Le « bouleversement intime » : Le Québec et la France vaincue de juin 1940

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    La dĂ©faite de la France devant l’Allemagne nazie en juin 1940 a provoquĂ© un choc douloureux au QuĂ©bec. L’Église catholique a voulu rappeler Ă  ses ïŹdĂšles les « pĂ©chĂ©s » de la France rĂ©publicaine et laĂŻque, quelques esprits Ă©troits se sont rĂ©jouit du fait que la Grande-Bretagne serait dĂ©sormais la cible d’Hitler, mais, surtout, la trĂšs grande majoritĂ© des QuĂ©bĂ©cois ont Ă©tĂ© atterrĂ©s en apprenant cette nouvelle. Les malheurs de la France ont Ă©tĂ© ressentis avec une empathie particuliĂšre qui traduisait les liens profonds unissant les deux peuples, malgrĂ© une sĂ©paration ofïŹcielle de 175 ans. Les QuĂ©bĂ©cois ont rĂ©agi comme si la chute de la vieille France rĂ©actualisait celle de la Nouvelle-France ; une capitulation ancienne, mais toujours rivĂ©e dans la mĂ©moire collective. Cet article rĂ©sume les circonstances et les principaux Ă©vĂ©nements ayant entourĂ© les premiers mois de guerre et l’invasion allemande de mai et juin 1940.The fall of France before the onslaught of Nazi Germany in June 1940 was a wrenching experience for QuĂ©bec. While the Catholic Church, in its pronouncements to the faithful, insisted on the “sins” of a secularised and republican France, while the more short-sighted rejoiced in the fact that Great Britain would be Hitler’s next target, the vast majority of Quebecers were profoundly shaken by the news. The sufferings of France were felt with a keen empathy that reïŹ‚ected the long-standing ties uniting the two peoples, despite an ofïŹcial separation lasting 175 years. Quebecers reacted as if the fall of France was a replay of the conquest of New France: a defeat long past, but still deeply anchored in the collective consciousness. This article summarises the background and the principal events of the ïŹrst months of the war and the German invasion in May and June of 1940

    La session ardente : Fureur et violences au Parlement en 1849

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    La session de 1849, tenue Ă  MontrĂ©al, est demeurĂ©e cĂ©lĂšbre dans nos annales parlementaires en raison des Ă©meutes d’avril et mai et de l’incendie du parlement par les tories anglo-montĂ©alais. Cette session a aussi marquĂ© une Ă©tape dans l’histoire politique du Canada-Uni. Elle ouvre l’ùre du systĂšme de gouvernement responsable, elle consacre dĂ©ïŹnitivement la rupture entre Louis-Joseph Papineau et Louis-Hippolyte La Fontaine et annonce la formation des partis politiques qui Ă©mergeront de leurs diïŹ€Ă©rentes visions du pays.Plusieurs questions importantes ont Ă©tĂ© dĂ©battues au Parlement en 1849, on a parlĂ© de langue, d’éducation et d’économie. Le fameux « bill des indemnitĂ©s » est cependant entrĂ© dans l’histoire pour avoir Ă©tĂ© le dĂ©tonateur des Ă©meutes incendiaires. Dans son roman Ă  succĂšs Jean Rivard Ă©conomiste, Antoine GĂ©rin-Lajoie a laissĂ© un rĂ©cit des Ă©meutes de MontrĂ©al et de l’incendie du parlement, dont il a Ă©tĂ© un tĂ©moin privilĂ©giĂ©. Cet article situe ces Ă©vĂ©nements et ces personnages dans leur contexte de l’époque.The 1849 session, held in MontrĂ©al, remains famous in our parliamentary annals because of the rioting in April and May and the burning of the Parliament by the Tories of English MontrĂ©al. This session also marked a turning point in the political history of United Canada. It ushered in the era of responsible government, sealed the ïŹnal break between Louis-Joseph Papineau and Louis-Hippolyte La Fontaine, and heralded the formation of the political parties that would emerge from their competing visions of the country.Several important issues were debated in Parliament in 1849: language, education, the economy. Yet history has focused on the famous Rebellion Losses Bill as the spark that ignited the MontrĂ©al riots. In his popular novel Jean Rivard economist, Antoine GĂ©rin-Lajoie left an account of the MontrĂ©al riots and the burning of the Parliament, events that he witnessed at close hand. The present article situates these events and individuals within the context of the period

    Pierre BĂ©dard : le devoir et la justice. 1re partie – La libertĂ© du Parlement et de la presse

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    Pierre BĂ©dard (1762-1829) est un personnage mĂ©connu de l’histoire du QuĂ©bec. Premier leader d’une majoritĂ© parlementaire Ă  la Chambre d’assemblĂ©e du Bas-Canada, il fonde en 1806 un journal politique, Le Canadien, pour rĂ©pondre aux attaques des marchands anglais publiĂ©es dans le Quebec Mercury. Cette oligarchie marchande s’allie au gouvernement colonial pour neutraliser l’opposition, dirigĂ©e par BĂ©dard, et les revendications qu’elle exprime au sein de l’AssemblĂ©e. en 1810, Ă  l’issue d’une crise parlementaire, le gouverneur James Craig dĂ©crĂšte des Ă©lections gĂ©nĂ©rales, fait saisir Le Canadien et emprisonne Pierre BĂ©dard et plusieurs dĂ©putĂ©s. MalgrĂ© ce coup de force, la population rĂ©Ă©lit les mĂȘmes reprĂ©sentants. BĂ©dard passe treize mois en prison, en rĂ©clamant un procĂšs qu’il n’obtiendra jamais. il rĂ©siste seul aux volontĂ©s du pouvoir qui souhaite le contraindre Ă  un aveu de sĂ©dition et de rĂ©bellion. DĂ©fendant courageusement le droit, la justice et la libertĂ© d’expression, BĂ©dard demeure un exemple de rĂ©sistance Ă  l’arbitraire et Ă  l’oppression.The career of Pierre BĂ©dard (1762-1829) deserves to be more widely known. He was the first leader of a parliamentary majority in the Legislative Assembly of Lower Canada, and he founded the political journal Le Canadien in 1806 in response to attacks from english merchants in the Quebec Mercury. The mercantile oligarchy had allied itself with the colonial government to neutralize opposition forces, led by BĂ©dard, and their demands expressed through the Assembly. In 1810, as the upshot of a parliamentary crisis, Governor James Craig ordered general elections, shut down Le Canadien and imprisoned Pierre BĂ©dard along with several other assembly members. despite these repressive measures, the population re-elected the same representatives to the assembly. BĂ©dard spent thirteen months in prison and was never brought to trial, despite his demands to be judged. singlehandedly he defied the colonial power and never yielded to attempts to coerce him into confessing to sedition and rebellion. as a courageous defender of justice and freedom of expression, BĂ©dard remains an example of resistance to oppression and arbitrary government
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