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La transition comptable Ă Madagascar ! Des goĂ»ts dâinachevĂ©s ?
La transition, câest comme une rampe de lancement vers un monde supposĂ© meilleur et dont la durĂ©e nâexcĂšderait pas un dĂ©lai raisonnablement consensuel. Ă priori, le systĂšme comptable de Madagascar nâavait pas encore rĂ©ussi Ă atteindre lâautre berge du royaume des IAS/IFRS, bien que plusieurs mutations aient Ă©tĂ© faites depuis la colonisation. Plusieurs pays, notamment ceux de lâest, dâAsie, dâEurope et dâAfrique, avaient dĂ©jĂ achevĂ© leur traversĂ©e de peur dâĂȘtre Ă©cartĂ©s de lâĂ©conomie mondiale. Leur transition sâattelait Ă abandonner un systĂšme comptable pour sa vĂ©tustĂ© au profit dâun nouveau de type capitaliste, mais Ă degrĂ©s variĂ©s dâadoption et Ă plusieurs variantes prĂšs. Pour Madagascar, aucune vĂ©ritable transition comptable nây avait Ă©tĂ© effectuĂ©e depuis la colonisation. Les avancĂ©es dans ce domaine relevaient de quelques cogitations qui ne suffisaient pas Ă Ă©mousser les soubassements solides dâune comptabilitĂ© Ă la française, revĂȘtue maladroitement dâun habit anglo-saxon. Ayant omis certains aspects indispensables, les acteurs se devront de disposer dâune cartographie des meilleures modes de transformation susceptibles dâĂȘtre applicables Ă Madagascar. Sur le plan thĂ©orique, la complexitĂ© du sujet exigerait de revoir nos approches en la matiĂšre. Quant Ă ses implications pratiques, notre travail serait un outil de promotion dâune comptabilitĂ© digne de ce nom.
 
La dynamique des réformes comptables à Madagascar. Quelles efficacités?
Lâobjectif de ce manuscrit est dâĂ©valuer la dynamique de la rĂ©forme comptable ayant Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e Ă Madagascar pour en tirer des enseignements indispensables Ă son essor. Ăvoluant dans une Ă©conomie mondialisĂ©e, la dynamique des rĂ©formes se mesurerait Ă lâaune de lâadoption et de lâassimilation desdites normes aux fins de transparence financiĂšre et dâinvestissement. Notre recherche sâattelait Ă retracer les facteurs historiques des rĂ©formes comptables entreprises Ă Madagascar aux fins de comparaisons aux rĂ©alisations africaines et europĂ©ennes. Les rĂ©fĂ©rences thĂ©oriques servaient dĂšs lors dâoutils dâanalyse des phĂ©nomĂšnes observĂ©s. Notre mĂ©thode fut bĂątie sur les approches historique et comparative se rapportant aux fondamentaux des rĂ©formes. Nous avons dĂ©couvert une prĂ©cocitĂ© dans la dynamique des rĂ©formes comptables, mais qui sâĂ©taient depuis estompĂ©es. Les limites de nos rĂ©sultats Ă©taient liĂ©es aux aspects officiels de ces rĂ©formes sans pouvoir sonder en profondeur les pratiques. Quant aux implications scientifiques de notre travail, nous en concluons la nĂ©cessitĂ© d'une multiple approche, intĂ©grĂ©e et analytique, des tenants et des aboutissants des rĂ©formes comptables Ă opĂ©rer. Sur le plan pratique, nos rĂ©sultats seraient un atout pour les instances de normalisation comptable. Si la comptabilitĂ© est la pince-monseigneur des sociĂ©tĂ©s, rĂ©ussir sa rĂ©forme ne pourra quâouvrir davantage de portes !
 
La normalisation aux IFRS est-elle problématique ? Le cas de Madagascar
La plupart des systĂšmes comptables africains et malagasy avaient longuement ĆuvrĂ© pour leur arrimage partiel ou total Ă ce rĂ©fĂ©rentiel mondial dĂ©veloppĂ© par lâIASC depuis sa crĂ©ation en 1973 Ă Sydney et son remplacement par lâIASB en 2001. AprĂšs un demi-siĂšcle dâexistence, nul ne sait exactement Ă quel niveau dâappropriation des normes publiĂ©es les pays sont-ils parvenus, dont Madagascar ? Lâobjectif de ce manuscrit est de statuer sur la capacitĂ© du systĂšme comptable malagasy Ă se hausser encore Ă la hauteur des standards comptables internationaux IFRS aprĂšs deux dĂ©cennies de lĂ©thargie. Pour y parvenir, nous avons retenu trois approches dont lâapproche rĂ©trospective, comparative et historique. Un premier rĂ©sultat a Ă©tĂ© mis en exergue dont le dĂ©but prometteur du SystĂšme Comptable 2005, inspirĂ© probablement par les tendances europĂ©ennes de normalisation. Malheureusement, les efforts dĂ©ployĂ©s nâont pas Ă©tĂ© poursuivis. Notre second rĂ©sultat, ayant trait aux Ă©carts entre les normes IFRS et leurs applications locales, avait mis en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© de faire des pas de gĂ©ant pour rattraper le retard. Nos propositions faisaient appel Ă des rĂ©fĂ©rences thĂ©oriques en guise dâoutils de validation scientifique de ces trouvailles, mais Ă©galement Ă des propositions pratiques dont le Conseil SupĂ©rieur de la ComptabilitĂ© serait le destinataire
De quels hĂ©ritagescomptables parle-t-on, et pour quels intĂ©rĂȘts ? Le Cas de Madagascar
Pour Madagascar, lâannĂ©e 2022 est marquĂ©e par une paupĂ©risation manifeste de sa population accentuĂ©e tant par les rĂ©centes successions de cataclysmes naturels que par les consĂ©quences de la pandĂ©mie de Covid-19. Relancer son Ă©conomie grĂące aux initiatives entrepreneuriales est une alternative, mais dans ce contexte, comment redynamiser un tissu entrepreneurial composĂ© essentiellement dâunitĂ©s de production informelles et de les intĂ©grer, Ă terme, dans lâĂ©conomie nationale ? La comptabilitĂ© rĂ©guliĂšre en constituait la clĂ© de voĂ»te autrefois implĂ©mentĂ©e par les colonisateurs français, mais peu adoptĂ©e aujourdâhui par les acteurs Ă©conomiques malagasy. Historiquement, ce manque dâenthousiasme est dĂ» Ă la rĂ©miniscencedâun passĂ© douloureux liĂ©, entre autres, Ă lâasservissement et Ă la partialitĂ© en faveur des entreprises coloniales au mĂ©pris des entrepreneurs indigĂšnes ; contrairement Ă une comptabilitĂ© dâĂtat qui sâinstitutionnalisait inĂ©luctablement. MalgrĂ© tout, quelques bienfaits hĂ©ritĂ©s de cette pĂ©riode coloniale demeuraient ancrĂ©s dans le systĂšme comptable malagasy, quoiquâils soient mĂ©connus. Par consĂ©quent, notre objectif Ă©tait dâidentifier les modalitĂ©s coloniales de transplantation de la comptabilitĂ© pour en tirer des enseignements aujourdâhui.Par une approche holistique, nos analyses avaient dĂ©peint une approche pragmatique jetant dĂ©jĂ les bases dâun cadre conceptuel moderne, bien que non rĂ©itĂ©rĂ©es ! Comment les reproduire, le cas Ă©chĂ©ant
Aux origines du systeÌme comptable malagasy, quelles perspectives dâeÌvolution pour Madagascar ?
Quelles que soient les eÌpoques traverseÌes par les entreprises, les dispositifs comptables leur servaient dâoutils de gestion et dont les plus efficaces seront certainement ceux qui reÌpondent aux neÌcessiteÌs du moment et accepteÌs par leurs utilisateurs. Si les entreprises sont unanimement admises comme eÌtant le moteur de la croissance eÌconomique et que la comptabiliteÌ y occupe une place importante, comment expliquer la veÌtusteÌ du systeÌme comptable malagasy, deÌjaÌ vieux de ses 17 ans ? Lâobjectif de ce manuscrit est de prouver que les dispositifs comptables actuels ont eÌteÌ heÌriteÌs dâune eÌpoque deÌjaÌ reÌvolue, autant inaccessible que deÌsueÌte pour les entreprises. De par leur coÌteÌ historique, nos recherches se basaient sur les archives, sans oublier les dernieÌres publications disponibles sur la comptabiliteÌ malagasy. Quant aux reÌsultats de ce travail, il en ressort dâabord que les meÌthodes comptables usiteÌes aÌ Madagascar ont eÌteÌ heÌriteÌes de ce qui se pratiquaient en France au XIXeÌme sieÌcle. Ensuite, les meÌthodes plagieÌes sâaccordaient tant bien que mal au contexte malagasy dâantan. Enfin, les dispositifs comptables actuels sont tirailleÌs entre le passeÌ et le preÌsent quâil faille prendre des deÌcisions pour les faire eÌvoluer et pour que les entreprises puissent deÌsormais se les approprier
Bureaucratie et Comptabilité : Quels antécédents pour Madagascar ?
La comptabilitĂ© a plusieurs vertus, parmi lesquels lâaide Ă la dĂ©cision, le pilotage Ă distance, voire le maintien dâun certain pouvoir. DotĂ©e ainsi dâun pouvoir que le vocable Cratie procure au Bureau, lâadministration coloniale sâattela Ă sa structuration progressive, de sorte que la comptabilitĂ© devint plus tard une vĂ©ritable institution dâĂtat. Enfin, la comptabilitĂ© publique et privĂ©e avaient survĂ©cu au temps et laissĂ© derriĂšre elles un hĂ©ritage dont lâefficacitĂ© ne serait plus la mĂȘme quâautrefois. Le cas Ă©chĂ©ant, si la bureaucratie coloniale Ă©tait Ă lâorigine des premiers dĂ©veloppements de la comptabilitĂ© Ă Madagascar, est-elle toujours aussi efficace aujourdâhui ? Lâobjectif de cet article est de comprendre les facteurs dâefficacitĂ© ou dâĂ©chec dâantan en matiĂšre de dĂ©veloppement de la comptabilitĂ©. Pour ce faire, nous procĂ©derons avec une approche holistique, munie dâune dĂ©marche constructiviste. La pĂ©riode dâĂ©tude sâĂ©tale de 1895 Ă 2023. Nos rĂ©sultats font Ă©tat de lâexistence de pragmatisme au sein dâune bureaucratie naissante ; dâune capacitĂ© de structuration inspirĂ©e de lâĂ©cole classique des organisations ; et dâune rĂ©elle facultĂ© dâadaptation de lâorganisation face Ă lâenvironnement. Les implications managĂ©riales de ces rĂ©sultats pour le dĂ©veloppement de la comptabilitĂ© sont la nĂ©cessitĂ© dâun leadership innovant et respectueux dâune bonne gouvernance bureaucratique
Devrait-on substituer le PCG 2005 au SYSCOHADA ? Quelles opportuniteÌs pour Madagascar ?
La normalisation de la comptabiliteÌ dâun pays serait la garante de lâinteÌgration mondiale de son eÌconomie. Bien que les normes IFRS eussent depuis longtemps servi de repeÌre aÌ diffeÌrents pays, la neÌcessiteÌ de sâinteÌgrer aÌ diffeÌrents espaces eÌconomiques et moneÌtaires, reÌgionaux et mondiaux impliquerait une unification de leurs outils de gestion et dâeÌvaluation telle que la comptabiliteÌ. Pourtant, plusieurs anneÌes de Plan Comptable GeÌneÌral nâavaient pas reÌussi aÌ lâinteÌgrer parmi dâautres systeÌmes comptables en vigueur, pour quelles raisons ? Ainsi, lâobjectif de cet article serait de nous interroger sur la pertinence dâaligner le systeÌme comptable malagasy aÌ celui du Continent Africain, et ce, dans un contexte reÌcent de troubles socio-politiques y survenant. Muni de deÌmarches reÌtrospective et comparative, nous avons constateÌ autant de possibiliteÌs que des rapports de forces geÌopolitiques complexes et des strateÌgies nationales dâadaptation. La porteÌe de notre travail repose sur son caracteÌre hypotheÌtique, faute de pouvoir preÌdictif de notre part. Quant aux implications scientifiques, il nous reÌveÌlait une multitude de facettes quâil faudra prendre en consideÌration. Sur le plan pratique, nos travaux seraient preÌcurseurs quoique parfois imparfaits. Si lâavenir du pays repose sur son systeÌme comptable, reÌussir aÌ lâameÌliorer ne sera- t-il pas un deÌfi aÌ relever
A-t-on tardivement introduit la comptabiliteÌ dâentreprise aÌ Madagascar ?
Si la comptabiliteÌ a longtemps eÌteÌ consideÌreÌe comme un outil indispensable dâinformation et de gestion, sa faible adoption par les entreprises malagasy de manieÌre formelle ainsi que sa lente eÌvolution nâont pas toujours eÌteÌ aÌ la hauteur de sa vocation primaire. Faut-il imputer ce manque de dynamisme aÌ des origines historiques lieÌes aÌ la colonisation ainsi quâaux prioriteÌs qui lui eÌtaient propres, sinon aÌ dâautres facteurs jugeÌs plus endogeÌnes ? Lâobjectif de cet article est dâapporter des reÌponses par rapport aÌ la question sus poseÌe pour en tirer des enseignements utiles aÌ la promotion de la comptabiliteÌ et aux entreprises malagasy. La meÌthodologie utiliseÌe consistait aÌ passer en revue les journaux officiels de Madagascar et deÌpendances publieÌs aÌ partir de 1895 ainsi que des ouvrages dâeÌpoques, sans oublier les historiens et dâautres personnes ressources. Initialement aÌ usage militaire, dans le cadre de la pacification de Madagascar, lâutilisation de la comptabiliteÌ eÌtait aÌ vocation fiscale et visait aÌ recenser les activiteÌs indigeÌnes. Cet heÌritage colonial a perdureÌ et y explique en partie le manque de dynamisme comptable. Son introduction tardive et lente sâexplique aussi par les contextes dans lesquels ces entreprises eÌvoluaient. UtiliseÌe avec probiteÌ, la comptabiliteÌ serait un gage de compeÌtitiviteÌ des entreprises et de deÌveloppement durable
L'eÌducation coloniale comptable aÌ Madagascar, un chemin tortueux ?
Dans un contexte de mondialisation de lâeÌconomie et de la finance, les entreprises en sont les moteurs, et la comptabiliteÌ lâoutil qui leur est indispensable. Lâintroduction de la comptabiliteÌ aÌ Madagascar datait du deÌbut du vingtieÌme sieÌcle lors de lâannexion de lâiÌle par la France en 1895. Pourtant, apreÌs plus dâune centaine dâanneÌes, son appropriation par la population cibleÌe demeure illusoire malgreÌ lâadoption par le pays dâune succession de trois plans comptables. La pauvreteÌ ainsi que des facteurs sociologiques ou eÌconomiques ont eÌteÌ maintes fois eÌvoqueÌs pour expliquer la preÌvalence dâun secteur informel dont la comptabiliteÌ reÌgulieÌre nâest pas lâapanage. Des ouvrages furent publieÌs dans ce sens sans rentrer dans les causes profondes et historique du pheÌnomeÌne. AÌ quels deÌterminants attribuerait-on alors cette leÌthargie persistante malgreÌ les avanceÌes mondiales dans ce domaine ? Lâobjectif de ce manuscrit est de retracer les facteurs historiques et organisationnels du pheÌnomeÌne pour en tirer des enseignements, bien que son chemin puisse eÌtre long et tortueux
Devrait-on substituer le PCG 2005 au SYSCOHADA ? Quelles opportunités pour Madagascar ?
<p>La normalisation de la comptabilité d'un pays serait la garante de l'intégration mondiale de son économie. Bien que les normes IFRS eussent depuis longtemps servi de repÚre à différents pays, la nécessité de s'intégrer à différents espaces économiques et monétaires, régionaux et mondiaux impliquerait une unification de leurs outils de gestion et d'évaluation telle que la comptabilité. Pourtant, plusieurs années de P<i>lan </i>C<i>omptable </i>G<i>énéral </i>n'avaient pas réussi à l'intégrer parmi d'autres systÚmes comptables en vigueur, pour quelles raisons ? Ainsi, l'objectif de cet article serait de nous interroger sur la pertinence d'aligner le systÚme comptable <i>malagasy </i>à celui du Continent Africain, et ce, dans un contexte récent de troubles socio-politiques y survenant. Muni de démarches rétrospective et comparative, nous avons constaté autant de possibilités que des rapports de forces géopolitiques complexes et des stratégies nationales d'adaptation. La portée de notre travail repose sur son caractÚre hypothétique, faute de pouvoir prédictif de notre part. Quant aux implications scientifiques, il nous révélait une multitude de facettes qu'il faudra prendre en considération. Sur le plan pratique, nos travaux seraient précurseurs quoique parfois imparfaits. Si l'avenir du pays repose sur son systÚme comptable, réussir à l'améliorer ne sera- t-il pas un défi à relever ?</p>