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Efficacy and tolerance of a scalp-cooling system for prevention of hair loss and the experience of breast cancer patients treated by adjuvant chemotherapy
International audienceThe applicability and efficacy of a scalp cooling system were studied in 105 breast cancer patients receiving four cycles of adjuvant chemotherapy with mitoxantrone + cyclophosphamide (NC chemotherapy). Women accepting the scalp-cooling system were compared for alopecia both against those who refused and against a "reference" group of 109 patients similarly treated but without being offered a scalp-cooling system. Hair loss in the 105 study patients was evaluated by nurses using World Health Organization (WHO) criteria at each cycle of chemotherapy. Concomitantly, tolerance and side-effects of the helmet were also recorded in 48 accepting patients. Similarly to reference group patients, a subsample of 27 accepting patients self-assessed hair loss using a specific questionnaire measuring its frequency and severity and the distress associated with this symptom. Nurses' ratings ( n = 105) indicated that hair loss frequency was constantly lower, at each cycle of chemotherapy, in study patients with scalp-cooling system ( n = 77) than in those without ( n = 28). Differences between the two groups were statistically significant at cycles 1 and 3 ( P < 0.05). When compared with those reported by reference group patients ( n = 109), study patients' self-measures of alopecia frequency ( n = 27) provided even more marked results than those achieved by nurses (cycles 1-3: P < 0.01; cycle 4: P < 0.05). Tolerance was generally good and no scalp metastasis was observed among the 77 accepting patients followed up. This study demonstrates that scalp cooling was an effective method of protection against hair loss caused by NC chemotherapy. Its routine use as part of adjuvant chemotherapy, especially in cancers with low prevalences of scalp metastasis, should be seriously considered
Résultats des plasties combinées intra- et extra-articulaires dans les reprises de ligamentoplastie du LCA : étude multicentrique de la Société francophone d'arthroscopie (SFA)
SFA 2017 - Congrès annuel de la Société Francophone d'Arthroscopie, MARSEILLE, FRANCE, 06-/12/2017 - 09/12/2017L'analyse des causes d'échec d'une ligamentoplastie du LCA doit permettre de choisir la technique la plus adaptée lors de la reprise chirurgicale afin d'assurer au patient un bon contrôle de la stabilité rotatoire et de diminuer les risques de ruptures itératives. L'objectif de ce travail est d'évaluer les plasties antérolatérales (PAL) dans les reprises de ligamentoplasties du LCA. L'hypothèse de ce travail était que les PAL réalisées lors des chirurgies de révision du LCA, permettaient d'assurer un bon contrôle du ressaut sans augmenter les risques de complication. Il s'agit d'une étude multicentrique, prospective (sur 24 mois) et rétrospective (minimum 3 ans de recul) fondée sur 349 patients, 283 hommes et 66 femmes. Les critères d'inclusion sont des patients pour lesquels une indication chirurgicale de révision du LCA avec plastie intra-articulaire et PAL a été retenu suite à un échec de plastie du LCA par autogreffe avec un LCP intact. Les critères d'exclusion sont les reconstructions du LCA de 1re intention et les lésions périphériques médiales et/ou latérale associées. Les patients ont eu une évaluation clinique et radiographique pré- et postopératoire. Le score IKDC préopératoire était en moyenne de 56,5±15,5 avec 96 % de score IKDC C ou D. Le taux de complications postopératoires précoces était de 5 % et postopératoires tardives de 10,5 %. Au dernier recul, dans 97 % des cas le test de Lachman avait un arrêt dur. Le ressaut rotatoire était positif dans 1 % des cas. Le score IKDC subjectif moyen était de 84,5±13 dont 86,5 % de classe A ou B. Les signes d'arthrose radiographique étaient stables au dernier recul sur les compartiments fémorotibial latéral et fémoropatellaire, mais en augmentation de 9,7 à 21,2 % sur le compartiment fémorotibial médial. Le taux de reruptures était de 1,2 % et le taux de ré-intervention secondaire de 5,4 %. La laxité antérieure au dernier recul est similaire aux autres séries de révision de la littérature mais le contrôle du ressaut et le taux de rupture itérative sont inférieurs. Les PAL font partie des techniques à envisager dans l'arsenal thérapeutique des chirurgies de reprise du LCA
Complications à court terme des plasties combinées intra- et extra-articulaires du ligament croisé antérieur : comparaison avec les plasties intra-articulaires isolées de la littérature. Étude multicentrique de la Société francophone d'arthroscopie (SFA)
SFA 2017 - Congrès annuel de la Société Francophone d'Arthroscopie, MARSEILLE, FRANCE, 06-/12/2017 - 09/12/2017Les plasties antérolatérales (PAL) sont utilisées pour diminuer le risque de rupture itérative après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) chez les patients à risque. Ces plasties ajoutent un geste à la greffe isolée du LCA qui peut augmenter le temps opératoire et perturber les suites opératoires. L'objectif de cette étude était d'évaluer le taux de complications précoces. L'hypothèse était que les plasties antérolatérales associées à une plastie du LCA n'augmentent pas le taux de complications par rapport aux plasties isolées