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XĂ©nophon, lâoracle de Delphes et la divination
La pratique de la divination, telle que XĂ©nophon lâexpose tout au long de lâAnabase, est la mise en Ćuvre dâun mode de communication avec les dieux qui peut emprunter des formes diverses, mais dont la principale est le sacrifice et lâobservation des signes positifs ou nĂ©gatifs, offerts par les victimes. Elle suppose une bienveillance de la divinitĂ© toujours prĂȘte, semble-t-il, Ă rĂ©pondre aux questions posĂ©es par les hommes, dans le domaine public comme dans le privĂ©, pourvu que ces questions soient lĂ©gitimes. Le reste de lâĆuvre relĂšve de la mĂȘme conception, influencĂ©e par Socrate, comme le suggĂšrent les MĂ©morables, et trouve son origine dans la consultation de lâoracle de Delphes, au moment de son dĂ©part pour lâexpĂ©dition organisĂ©e par Cyrus et qui deviendra lâexpĂ©dition dite des Dix Mille.Divination, as described by Xenophon in the Anabasis, represents a means of communication with the gods, which can take several forms. The offer of a sacrifice is the first of these, with the observation of the signs given by the victims. This practice assumes that the gods are kind and that they are always ready to respond to questions posed by people either in public or in private, if these questions are legitimate. The same idea, influenced by Socrates, is found in all Xenophonâs works, as evidenced in the Memorabilia, beginning with Xenophonâs consultation of the Delphic oracle on joining Cyrusâ expedition, which would known as the âTen Thousandâ expedition
Mythe et tragedie dans l'Alceste d'Euripide
Papers from the first international symposium
on symbolism at the University of TromsĂž, June 4-7,1998
Régine PIETRA, Les Femmes philosophes de l'Antiquité gréco-romaine, l'Harmattan, « Ouverture philosophique », Paris-Montréal, 1997.
En six courts chapitres et une centaine de pages, RĂ©gine Pietra, elle-mĂȘme philosophe, « brosse le portrait », comme elle aime Ă le dire, d'une douzaine de « femmes philosophes » de l'AntiquitĂ©, depuis ThĂ©ano, la pythagoricienne (VIe siĂšcle avant J.C.), jusqu'Ă Hypatie, martyre du paganisme, au dĂ©but du Ve aprĂšs J.C., et elle en cite briĂšvement plus d'une vingtaine d'autres, au fil de ses Ă©vocations. Elle se dĂ©fend prudemment et sagement d'Ă©crire une histoire des « femmes philosophes..
Mythe et symbole religieux dans l' Hippolyte d'Euripide. Hippolyte entre Artemis et Aphrodite
Papers from the second and third international symposia on symbolism at The Norwegian institute at Athens, September 21-24, 2000 and September 19-22, 2002
Objets rituels tragiques chez Euripide
Les sacrifices sanglants rapportĂ©s par les messagers dans le thĂ©Ăątre dâEuripide mettent en scĂšne des objets intervenant dans les rituels convoquĂ©s. Sâagit-il toujours dâ« objets rituels » ou est-ce leur entrĂ©e dans lâespace rituel qui leur donne une valeur rituelle ? On mettra en Ă©vidence leur relation Ă©troite avec le contexte tragique. On montrera comment Euripide, par le choix quâil en fait, souligne chaque fois leur rĂŽle dans lâaction dramatique.The bloody sacrifices reported by messengers in Euripidean theater show objects associated with sacrificial rituals. Are they âritual objectsâ in their own right or do they receive this quality when they are introduced into ritual space? I shall show their close relationship with the tragic context. I want to demonstrate how Euripides selects them to emphasize the signification of sacrifice in each dramatic action
Le temps des jeunes filles dans la cité grecque : Nausicaa, Phrasikleia, Timareta et les autres
« Le temps des jeunes filles » grecques est d'abord dĂ©fini par son terme : le mariage auquel elles sont destinĂ©es et dans le cadre duquel, devenues Ă©pouses, elles rempliront, pour leur famille et pour la citĂ©, leur fonction de mĂšres. Du temps du jeu Ă celui du mariage il n'y a qu'un pas ; sitĂŽt pubĂšre, la fillette, dĂ©sormais parthenos, c'est-Ă -dire « jeune fille », ou « vierge en attente du mariage » est offerte aux regards, dans le cadre des fĂȘtes religieuses publiques, surtout si elle est de famille « bien nĂ©e ». Les jeunes filles, en tant que groupe d'Ăąge, sont en effet partie intĂ©grante de la communautĂ© civique, Ă l'Ă©gal des garçons, avec qui elles participent aux choeurs et aux processions. A la fois prĂ©cieuses, pour l'avenir qu'elles ont pour fonction d'assurer, et vulnĂ©rables, elles sont Ă ces deux titres investies par l'imaginaire de la citĂ© qui construit autour d'elles des histoires qui en font des victimes souvent glorieuses, en fort contraste avec le destin d'Ă©pouses et de mĂšres « au foyer » qui les attend dans la citĂ© rĂ©elle.Maiden's time in Ancient Greece is, first, delimited by its term, that is wedding time. They have indeed to become wives, then mothers for their families and for their cities. From playing time to wedding time, the transition is short. As soon as pubescent, the young girl is a parthenos : a virgin, or unwed maid, and she is exposed to men eyes, within public religious festivals, chiefly girls from aristocratic families. The parthenoi as an aged group are an integrant part of the civic communauty, just as boys are, and they participate, just as they do, in ritual dances and processions. The girls, precious as they are to the future of the city, and in the same time vulnerable, supply imagination to build stories of rapt and sacrifice, and become in tragedy glorious victims, on the contrary to the life at home that expects them in the real city life
Jean-Baptiste Bonnard, Le complexe de Zeus. Représentations de la paternité en GrÚce ancienne
« Aspects du discours grec sur la paternitĂ© tel quâil se donne Ă voir sous les aspects du mythe et du discours biologiques ». Câest dans ces termes que J. B. Bonnard dĂ©finit cette partie de sa thĂšse sur « La reprĂ©sentation du pĂšre dans la cité » qui constitue le livre. La thĂšse elle-mĂȘme se prĂ©sentait comme une « contribution Ă lâĂ©tude de lâimaginaire dans la GrĂšce archaĂŻque ». « Discours », « reprĂ©sentation », « étude de lâimaginaire », autant dâindications qui contribuent Ă situer lâauteur ..
Jean-Baptiste Bonnard, Le complexe de Zeus. Représentations de la paternité en GrÚce ancienne
« Aspects du discours grec sur la paternitĂ© tel quâil se donne Ă voir sous les aspects du mythe et du discours biologiques ». Câest dans ces termes que J. B. Bonnard dĂ©finit cette partie de sa thĂšse sur « La reprĂ©sentation du pĂšre dans la cité » qui constitue le livre. La thĂšse elle-mĂȘme se prĂ©sentait comme une « contribution Ă lâĂ©tude de lâimaginaire dans la GrĂšce archaĂŻque ». « Discours », « reprĂ©sentation », « étude de lâimaginaire », autant dâindications qui contribuent Ă situer lâauteur ..
Myth and Symbol I: Symbolic phenomena in ancient Greek culture
Papers from the first international symposium
on symbolism at the University ofTromsĂž, June 4-7,199
Myth and Symbol II: Symbolic phenomena in Ancient Greek culture.
Papers from the second and third international symposia on symbolism at The Norwegian institute at Athens, September 21-24, 2000 and September 19-22,200
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