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    Trali ou oedème pulmonaire lésionnel aigu post-transfusionnel: à propos d’un cas avec

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    L'oedème pulmonaire lésionnel aigue transfusionnel est une complication classique de la transfusion de produits sanguins labiles, responsable de 17% des décès liés à la transfusion. Il s'agit d'un syndrome de détresse respiratoire aiguë post-transfusionnel qui se présente comme un oedème pulmonaire aigu non cardiogénique survenant dans les six heures suivant la mise en oeuvre d'une transfusion sanguine. Le mot Trali utilisé pour désigner cet oedème est l'acronyme de l'anglais « transfusion-related acute lung injury »; l'incidence des TRALI déclarés en France reste faible à cause de leurs méconnaissances, faute d'une définition précise tant au plan clinique qu'au plan étiologique. La sensibilisation des médecins à l'identification des TRALI et à la déclaration, notamment en réanimation, doit être poursuivie. Des données récentes ont souligné sa relative fréquence et des études cliniques et biologiques plus attentives ont contribué à une meilleure compréhension de ses mécanismes dont deux sont bien défini: un conflit immunologique d'une part, une activation des polynucléaires neutrophiles par des facteurs lipidiquesd'autre part. Il est également admis que le Trali ne se déclenche que dans un contexte favorisant dont le substratum commun pourrait essentiellement être une leucostase préalable. Le traitement du Trali est celui des oedèmes pulmonaires lésionnels, oxygénothérapie et assistance respiratoire. Nous rapportons un cas de Trali survenu à la suite de la transfusion de 08 concentrés de globules rouges chez un jeune homme de 26 ans.Pan African Medical Journal 2015; 2

    Choc anaphylactique au cours de la chirurgie de kyste hydatique du foie : à propos d’un cas

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    Nous rapportons l’observation d’un choc anaphylactique survenue au cours d’une chirurgie de kystes hydatiques hépatiques multiples. Il s’agit d’un enfant de 13 ans, de sexe féminin, sans antécédents pathologiques notables, en particulier allergique, programmé pour cure chirurgicale de kystes hydatiques hépatiques multiples. L’examen préopératoire est strictement normal. La patiente est classée ASA (American Society of Anaesthesiologists) I. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Au moment de la manipulation du deuxième kyste, une augmentation des pressions d’insufflation apparaît, avec des râles sibilants au niveau des deux champs pulmonaires et une désaturation, suivi d’un collapsus vasculaire avec hypotension artérielle 50/30. La prise en charge est débutée aussitôt par un remplissage vasculaire par du sérum salé 9%, suivi par des bolus d’adrénaline de 0,1mg à trois reprises, puis d’une perfusion continue à raison. L’adrénaline est arrêtée au bout de 48 heures et la patiente est adressée au service de chirurgie à j+4 de l’intervention. Le choc anaphylactique est une complication connue de la rupture intra péritonéale spontanée ou post-traumatique du kyste hydatique du foie. Sa survenue en peropératoire est devenue exceptionnelle, grâce aux mesures de prévention chirurgicale entretenues en peropératoire par l’éviction de manipulation du kyste, de le vider avant d’injecter le scolicide, et de ne pas l’administrer sous forte pression

    Anesthésie pour prothése totale de la hanche: à propos de 50 cas

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    La chirurgie de la prothèse totale de la hanche (PTH) est une chirurgie fonctionnelle qui consiste en un remplacement d'une articulation endommagée afin d'améliorer la qualité de vie du patient. L'anesthésie pour PTH exige une préparation rigoureuse à l'intervention, la consultation d'anesthésie sera donc la clef de cette réussite. Nous avons réalisé une étude rétrospective concernant 60 arthroplasties totales de la hanche implantées chez 50 patients adultes, colligée au sevice de Traumatologie et de chirurgie orthopédique à l'Hôpital Militaire Avicenne de Marrakech sur une période étalée de Janvier 2010 au Décembre 2012. Nous avons évalué la prise en charge anesthésique : pré, per et postopératoire des patients opérés pour une PTH. La moyenne d'âge était de 56,5 ans, le sex-ratio était de 1,63 en faveur des hommes. L'indication prédominante était la coxarthrose primitive. L'anesthésie générale était la technique anesthésique la plus utilisée (66% des cas), l'intubation difficile était rencontrée chez 6 % de nos patients. La durée moyenne de l'acte chirurgical était de 114 +/- 25,33 mn. 12 % de nos patients ont présenté une hypotension artérielle peropératoire. L'incidence de la transfusion homologue perop était de 14%. Nous avons noté 08 cas de complications postop : 03 cas d'infection de la PTH 15 jours après l'intervention, 03 cas de descellement aseptique, 01 cas de luxation de PTH et 01 cas de descellement septique avec un recul moyen de 54 mois.Pan African Medical Journal 2015; 2
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