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    Effets des aliments contenant les folioles de Moringa oleifera Lam et des aliments commerciaux sur les performances de croissance des lapins (Oryctolagus cuniculus) et la qualité de la viande

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    La présente étude s’est intéressée à la comparaison des performances (zootechniques et économiques) et à la qualité de la viande des lapins nourris aux aliments à base de folioles de Moringa (Moringa oleifera Lam.) ou aux aliments commerciaux. Au total 144 lapereaux de race locale âgés de 35 à 40 jours dont 79 mâles et 65 femelles, ont été répartis en 6 lots de 24 animaux, à raison de 3 cages de 8 lapereaux par cage. Chaque lot a été nourri à volonté avec l’une des rations suivantes : deux  commerciales (ProvA et ProvB) et trois à bases de folioles de Moringa à 10% (Mor10), 20% (Mor20) et 30% (Mor30) et une ration témoin (Tem). A la fin de l’engraissement, 3 à 5 lapins par lot ont servi à l’évaluation des caractéristiques des carcasses et la qualité de la viande. Après 56 jours d’engraissement, les gains de poids moyens quotidiens (GMQ) des lapins des lots ProvB (19,5 g/j), Tem (20,9 g/j), Mor10 (17,4 g/j) et Mor30 (17,1 g/j) n’étaient pas différents (P>0,05). Toutefois, ces GMQ sont supérieurs (P<0,05) à ceux des animaux nourris au Mor20 (13,6 g) ou au ProvA (12,4g). Il ressort des calculs économiques  que les coûts alimentaires (Ca) par kg de gain de poids (GP) enregistrés au niveau du lot Tem (515 FCFA/kg GP) et des lots ayant consommé les aliments à base de Moringa (entre 455 et 555 FCFA/kg GP) étaient inférieurs à ceux des lots nourris aux aliments commerciaux (lots ProvA 691 FCFA/kg GP et ProvB 954 FCFA/kg GP). Une influence significative de l’alimentation sur la qualité de la viande ainsi que sur le rendement carcasse a été observée. L’effet du sexe a été significatif (P>0,05) pour les pourcentages de la carcasse et la perte d’eau à la conservation. Ces paramètres ont été plus faibles chez les lapines. Toutefois, l’effet des aliments n’a pas été observé pour les proportions des poumons et les pertes d’eau. Les rendements des carcasses chaudes et froides des lots Tem, ProvB, Mor10 et Mor30 sont identiques et sont significativement plus élevés (P>0,05) que ceux du lot ProvA. Dans tous les lots, le pH ultime de la cuisse est supérieur à celui mesuré au niveau du râble. Ces résultats suggèrent l’utilisation des rations à base de ressources locales (folioles de Moringa) comme solution alternative moins coûteuse aux rations commerciales.© 2013 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : Lapins, Moringa oleifera, engraissement, qualité de la viande, calculs économiques

    Inventaire ethno-pharmacologique des plantes utilisées dans le traitement des pathologies parasitaires dans les élevages extensifs et semi-intensifs du Bénin

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    L’Afrique regorge d’une importante réserve de plantes utilisées en  ethnomédecine vétérinaire. La présente étude vise à répertorier une gamme de plantes médicinales habituellement utilisées pour traiter lespathologies parasitaires des animaux. A cet effet, une enquête ethno-botanique a été réalisée auprès de 787 éleveurs et agro-éleveurs des huit zones agro-écologiques du Bénin, de juin à décembre 2013. Au total, cinq (5) plantes médicinales (Azadirachta indica, Cajanus cajan, Cissus  quadrangularis, Nicotiana tabacum et Vernonia amygdalina) sont utilisées pour traiter la coccidiose contre deux (2) plantes (Bombax costatum etProsopis africana) pour la piroplasmose et douze (12) plantes dont A. polyacantha, C. sieberiana, C. febrifuga, D. microcarpum, P. kotschyi, Z. mays pour la trypanosomiase. En outre, dix-huit (18) plantes dont A. digitata, A. senegalensis, A. leiocarpa, Bambusa vulgaris, F. exasperata ont été inventoriées pour traiter les ectoparasitoses contre dix-sept (17) plantes dont A. flagellaris, C. papaya, E. guineensis, M. charantia, Sennaalata pour la gale et quarante-deux (42) plantes dont A. digitata, A. sativum, Anacardium occidentale, A. leiocarpa, B. ferruginea, C. papaya, C. ambrosioides, K. senegalensis, F. sur, M. inermis, N. canensis pour traiter les helminthiases. Les organes les plus utilisés sont les feuilles et les écorces. La majorité des remèdes sont préparés sous forme de décoction. Des tests sur l’efficacité de ces plantes permettront de mieux les valoriser dans la lutte contre les pathologies parasitaires.Mots clés : Maladies parasitaires, phyto-pharmacologie, enquête, Bénin

    Evaluation du procédé d’abattage des bovins aux abattoirs de Cotonou-Porto- Novo au sud du Bénin

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    La viande est une denrée alimentaire hautement périssable dont la qualité hygiénique dépend de la contamination pendant les opérations d’abattage et de découpe. L’objectif de l’étude est d’évaluer le procédé d’abattage des bovins aux abattoirs de Cotonou-Porto-Novo au sud-Bénin. L’analyse du procédé d’abattage a été faite sur la base de la règle des cinq M. L’hygiène du procédé a été évaluée sur 60 carcasses et au cours dedeux périodes (répétition dans le temps). L’analyse du procédé a révélé que les pratiques courantes de production peuvent occasionner la contamination des carcasses par E. coli pathogène, Salmonella enterica,Bacillus cereus, Clostridium botulinum, Clostridium perfringens, Staphylococcus aureus, Listeria monocytogenes, Mycobacterium bovis et Mycobacterium tuberculosis. Les charges microbiennes moyennes parpériode de prélèvement étaient respectivement de 3,0 ± 0,12 log UFC/cm² et 5,09 ± 0,16 log UFC/cm² pour la flore aérobie mésophile et 1,2 ± 0,11 log UFC/cm² et 1,73 ± 0,18 log UFC/cm² pour les entérobactériaceae. Unseul échantillon a révélé la présence de Salmonella sp. Les charges ont fortement varié selon la période de prélèvement (P<0,05). Conformément aux critères proposés dans la littérature, l’hygiène du procédé d’abattagepeut être considérée satisfaisante durant la première période d’étude et non satisfaisante durant la deuxième période.Mots clés: Abattoir, viande, hygiène, microbiologie, procédé, Bénin

    Diversité de la microflore initiale de la viande et sécurité sanitaire des consommateurs

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    La microflore initiale de la viande regroupe les germes survenus de l’animal vivant jusqu’à l’obtention de la carcasse c’est-à dire jusqu’à l’habillage mais avant lavage. Cet article décrit la diversité de cette microflore, les facteurs favorisant leur multiplication et leurs conséquences sur la santé des consommateurs. Les microorganismes de surface retrouvés immédiatement après abattage sur les carcasses ont été d’abord récapitulés. Les principaux indicateurs du respect des bonnes pratiques d’hygiène dans la filière viande ont été ensuite décrits, notamment, la Flore Aérobie Mésophile, Pseudomonas, les Enterobacteriaceae et E. coli. L’implication de l’activité de l’eau, de la température, du potentiel d’oxydoréduction et du pH dans le développement de la microflore initiale de la viande a été présentée. L’altération des viandes, les toxiinfections alimentaires et les conséquences technologiques issues du développement de cette microflore ont été décrites. Enfin, les caractéristiques des principaux germes pathogènes de la viande ont été décrites et les normes microbiologiques de la viande appliquées dans quelques pays ont été inventoriées.Mots clés: viande, microorganisme, altération, toxi-infection, normes

    Factors affecting reproduction and growth performances in West African Dwarf sheep in sub-Saharan Africa

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    The West African Dwarf (WAD) sheep is a hairy sheep breed found over the south area of the 14th parallel of West Africa and Central Africa. It is a compact breed with a small mature size and short horizontal lop ears. WAD sheep are capable of limiting parasite multiplication and remain productive in tsetse-infested areas. The dwarf sheep is mainly reared according to traditional rearing system in West Africa and met alone or generally associated with other animal species in almost all households. West African dwarf sheep have low productivity and weak reproduction and growth performance. Weight gain of lambs is characterized by two phases. The first phase extends from birth to three months of age with a moderate increase followed by a second phase where weight increase more fastly from the third month to the seventh month. The birth weight varies between 1.67 kg and 2.70 kg in conventional rearing system to on average 1.88 kg in traditional rearing system. Average daily gains vary between 78.32 ± 3.18 g and 120 g ± 3.2 during the first post-lambing month and then decrease gradually in the following months. The West African Dwarf sheep are reared primarily for meat production. The carcass yield varies from 43.6% to 55.8% of the live weight of the animal. Factors affecting reproductive and growth performance in WAD are both genetic and non-genetic and include genotype, race, sex, age, birth environment, litter size, production system, season, diet and health follow-up

    Inventaire et dynamique de la population des Sciomyzidae dans la région septentrionale du Bénin

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    La lutte contre la fasciolose est possible grâce à l’action prédatrice des Sciomyzidae. Le but de cette étude est d’inventorier les espèces de Sciomyzidae et d’étudier leur dynamique à travers l’évolution des effectifs capturés. La capture des mouches a été faite au moyen d’un filet-fauchoir le matin entre 7 et 9 h ou l’après-midi entre 17 et 19 h. Les espèces de sciomyzides identifiées sont Sepedon ruficeps, Sepedon trichrooscelis, Sepedonnella nana et Sepedon ornatifrons dans le Borgou-Alibori et Sepedon ruficeps, Sepedon trichrooscelis et Sepedon nana dans l’Atacora-Donga. Les temps de captures effectués ne diffèrent pas d’un site à l’autre, alors que l’effectif des 4 espèces capturées a varié d’un site à l’autre (P < 0,001) dans les départements de Borgou-Alibori. Dans les départements de l’Atacora et de la Donga, les temps de captures effectués sont par contre différents d’un site à l’autre et l’effectif des 3 espèces capturées a varié également d’un site à l’autre (P < 0,001). L’effectif de mouches capturées a varié au cours de l’année et est fortement influencé par les facteurs climatiques.Keywords: Fasciolose, prédateur, insecte, lutte biologique, Sepedon sp., Béni

    Viabilité des bovins de race Borgou à la Ferme Elevage de l'Okpara au Bénin

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    Viability of Borgou Breed Cattle at Okpara Breeding Farm in Benin. The study of viability of Borgou breed cattle has been realized from 1994 to 1997 at Okpara breeding farm in Benin on an average of 2578 ± 244 cattles. The overall mortality rate was 1.24 + 0.46 %, those of adults and calves were respectively 0.56 ± 0.04 % and 2.51 ± 0.24 %. The highest mortality rates were recorded in February-March, August-September, and December. Mortality varies from one year to another, the calves were being more affected. The principal causes of mortality were : trypanomiasis, foot and mouth disease, pasteurellosis, diarrhea of various origins

    Performances zootechniques et aptitudes bouchères des porcs locaux au Sud du Bénin.

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    Le but de cette étude était d'évaluer les caractéristiques zootechniques et les aptitudes bouchères du Porc Local du Bénin en station. La collecte des données était faite sur 72 portées pour les performances de reproduction et vingt-quatre porcs (12 mâles et 12 femelles) âgés de 62 jours pour les aptitudes bouchères. La taille de la portée à la naissance était de 7,25 et le poids moyen d'un porcelet de 535 g à la naissance et 4550 g au sevrage. La vitesse de croissance des femelles était plus élevée que celle des mâles pendant toute la période d'engraissement (126,4 vs 74 g/j,
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