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    Diversité et caractérisation morphologique des variétés d’ananas (Ananas comosus (L.) Merrill) cultivées au Bénin

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    Objectifs : Au Bénin, une faible proportion de l’ananas produit pour l’exportation parvient à franchir le marché international. En effet, plus de 80% des fruits produits sont déclassés en raison de leur hétérogénéité. Le but cette étude a été d’inventorier et de caractériser les variétés d’ananas cultivées au Bénin en vue d’une épuration variétale.Méthodologie et Résultats : Les données ont été collectées au sud et au centre du Bénin dans 11 plantations d’ananas qui sont de deux types : les plantations conventionnelles et celles traditionnelles. Les variétés et morphotypes ont été identifiés et dénombrés à l’intérieur de 5 placeaux de 4 m2 dans chaque plantation. Les variétés d’ananas recensées sont au nombre de 5, à savoir : Cayenne lisse, Pain de sucre, Queen, Red Spanish et Perolera. Elles renferment 16 morphotypes dont 4 pour la Cayenne lisse, 10 pour le Pain de sucre et 2 pour le Queen. Le nombre de variétés par plantation varie de 1 à 3, avec une moyenne de 1,91 ± 0,94. L’indice de diversité de Shannon varie de 0 à 1,05 bit. L’équitabilité de Piélou est comprise entre 0 et 1. Les plantations traditionnelles sont les plus diversifiées. Les variétés ou cultivars sont désignés, par la population, par 2 mots dont le premier signifie Ananas comosus et le second est un adjectif portant sur un caractère propre à la variété.Conclusion et application des résultats : Le mélange des cultivars observé dans les plantations conventionnelles exige alors l’accompagnement scientifique des producteurs afin de les aider à obtenir les cultivars purs et répondant à leurs attentes.Mots clés : ananas, variété, morphotypes, diversité, caractères morphologique

    Impacts des activités humaines sur les ressources forestières dans les terroirs villageois des communes de Glazoué et de Dassa-Zoumè au centre-Bénin

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    L’étude des impacts des activités anthropiques sur les ressources naturelles a été conduite dans les terroirs villageois des communes de Dassa et de Glazoué. Elle a été réalisée par le biais de l’analyse diachronique du couvert végétal entre 1998 et 2006, des relevés floristiques et des enquêtes socio-économiques sur la nature des pressions exercées par la population sur le couvert végétal. L’analyse de la dynamique des unités d’occupation du sol révèle une régression des formations naturelles au profit des formations anthropiques (champs et jachères). Les formations naturelles qui représentaient 27% des terroirs villageois en 1998 n’ont occupé que 20% de ces terroirs en 2006 et ne représenteront que 8,1% en 2025, si le taux actuel de dégradation (0,45%) n’est pas freiné. Les peuplements ligneux des formations végétales actuelles sont caractérisés par une faible diversité spécifique. Leur densité est aussi faible (17-84 tiges/ha), sauf au niveau de la forêt claire/savane boisée où elle est de 276 tiges/ha. La surface terrière varie de 2,87 m2/ha au niveau des formations saxicoles à 11,08 m2/ha dans la forêt-galerie. Les principales causes de la dégradation du couvert végétal sont la carbonisation, le prélèvement de bois et l’agriculture.Mots clés: ressources naturelles, dégradation, bois, activités agricole

    Caractérisation agromorphologique des variétés de niébé cultivées au Bénin

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    Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp.) est une légumineuse très cultivée et consommée au Bénin. Sa diversité reste encore peu connue et l’utilisation des variétés traditionnelles disponibles à des fins de sélection exige une bonne connaissance de leurs caractéristiques agronomiques, technologiques et culinaires. Pour cette raison, 124 variétés traditionnelles collectées dans différentes localités ont été évaluées sur la base de 11 variables quantitatives et 12 variables qualitatives dans un dispositif de blocs complètement aléatoire (BCA) à trois répétitions. Parmi les caractères qualitatifs, la collection analysée fait montre d’une importante  variabilité (42 morphotypes) pour le port de la tige, la pigmentation de la plante, la couleur des fleurs, la forme des folioles, la couleur des gousses, la taille, la  couleur et la formes des graines. L’analyse en composante principale (ACP) des variables  quantitatives a révélé 4 groupes au sein de la collection dont le groupe  (G1) rassemble la plupart des variétés très performantes (cycle court, nombre de gousses élevé par plante, grains gros et lourds, rendements supérieurs à 2  tonnes à l’hectare) comme Catché godonou, Ewaoloy, Gbolékpomin, Kaki et Yanbodo qu’on peut utiliser dans les programmes de sélection. Une corrélation positive significative est observée entre le rendement par plante de niébé et le nombre de gousses par plant (Ngs), la longueur des gousses (LGs) et le poids de 100 graines (P100G). Ces données exploitables pour la sélection de variétés améliorées et la gestion des ressources génétiques du niébé doivent être encore complétées par lacaractérisation moléculaire.Mots clés : Bénin, diversité, niébé, rendement, variabilité morphologique

    Diversité du peuplement ligneux d’une forêt dense en zone sub-humide : Cas de la forêt de Sakété dans le sud-Bénin en Afrique de l’Ouest

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    Cette étude réalisée en zone sub-humide présente les caractéristiques du peuplement ligneux de la forêt classée de Sakété située au sud-Bénin. La méthode de collecte des données sur la végétation a combiné la méthode d’inventaire floristique et celle dite de relevés itinérants. Le cortège floristique du peuplement ligneux actuel de la forêt classée de Sakété est constitué de 123 espèces réparties en 95 genres et 41 familles. Les Euphorbiaceae, les Leguminosae (16 espèces chacune) et les Rubiaceae (13 espèces) sont les mieux représentées. Trois types de formations végétales ont été définis : une forêt dense humide semi-décidue à Trilepiseum madagascariensis et Dichapetalum crassifolium, une forêt inondable à Anthonotha crassifolia et Symphonia globulifera et une forêt marécageuse à Anthostema aubryanum et Alchornea cordifolia. La richesse spécifique varie de 10 à 22 espèces ; les indices de diversité de Shannon et l’équitabilité de Pielou varient respectivement de 2,4 à 3,8 bits et de 0,5 à 0,8. La densité du peuplement (80 à 200 individus/ha) est relativement faible et témoigne d’une exploitation anarchique. La surface terrière du peuplement a varié de 12,9 à 20,2 m²/ha. La végétation de cet écosystème forestier, encore riche en espèces, présente cependant des signes de dégradation.Mots clés: Inventaire floristique, forêt classée, végétation, gestion durabl

    Les Loranthaceae des zones guinéenne et soudano-guinéenne au Bénin et leurs hôtes

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    Une prospection itinérante a été faite de 1996 à 2010 en zones guinéenne et soudano-guinéenne au Bénin en vue d’inventorier les différentes espèces de Loranthaceae et leurs hôtes. Les inventaires ont été réalisés le long de quelques routes et des sentiers dans les 45 communes des deux zones phytogéographiques. Au total, 4 genres (Agelanthus, Globimetula, Phragmanthera, Tapinanthus) et 10 espèces (Agelanthus brunneus, A. dodoneifolius, Globimetula braunii, G. cupulata, Phragmanthera capitata, P. nigritana, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii, T. globiferus et T. sessilifolius). Parmi ces espèces, deux sont nouvelles pour la flore du Bénin, à savoir : Globimetula cupulata et Tapinanthus belvisii. La diversité taxonomique des hôtes est de 105 espèces réparties dans 85 genres, 33 familles et une seule classe qui est celle des Dicotylédones. Les familles les plus riches en espèces parasitées sont les Leguminosae (23,8%), lesEuphorbiaceae (8,6%) et les Moraceae (7,6%). Parmi les espèces hôtes, 36,2% sont des bois d’oeuvre et de service, 49% sont médicinales et 20% sont à la fois médicinales et alimentaires

    Etude Ethnobotanique des plantes médicinales vendues dans le marché d’Abomey-Calavi au Bénin

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    La commercialisation et l’utilisation des essences médicinales constituent des pratiques très courantes en Afrique et en particulier au Bénin. Une enquête a été effectuée chez une seule vendeuse disposant de trois différents étalages. L’inventaire minutieux et détaillé des trois étals a duré 30 jours. Un total de 205 espèces végétales groupées en 181 genres et 74 familles ont été recensées. Les familles les plus représentées en termes de richesse spécifique sont : Leguminosae (15%), Rubiaceae (7%) et Euphorbiaceae (7%). Ces espèces sont utilisées dans la formulation de 41 recettes pour traiter 37 maladies et symptômes. Le spectre biologique montre une nette prédominance des phanérophytes (68%). L’analyse biogéographique montre une dominance des espèces guinéo-congolaises (29%), pantropicales (29%) et afrotropicales (10%). Les tiges feuillées (67%) et racines (15%) constituent les organes les plus prisés. La décoction (86%) et le savon (12%) sont les formes pharmaceutiques fréquemment enregistrées. Les maladies et symptômes les plus fréquemment cités par les acheteurs sont: paludisme, diarrhée, stérilité, troubles menstruels, ictère, infections. Au nombre des plantes les plus vendues et rares, on peut citer: Khaya senegalensis, Monodora myristica, Xylopia aethiopica, Tetrapleura tetraptera, Acridocarpus smeathmannii et Entada gigas. La vente des plantes médicinales constitue non seulement une activité génératrice de revenu, mais contribue aussi aux soins de santé primaire, à la vulgarisation et la pérennisation du savoir endogène associé à l’utilisation des plantes médicinales.Mots clés: Plantes médicinales commercialisées, diversité, utilisations, rareté, Béni

    Etude ethnobotanique des légumes feuilles thérapeutiques utilisés dans le traitement des diarrhées au sud-Bénin (Afrique de l’Ouest)

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    Les légumes-feuilles constituent d’excellents apports pour la diversification de l’alimentation humaine. La présente étude a permis d’identifier les légumes-feuilles à propriétés anti-diarrhéiques consommés à Cotonou et Abomey-Calavi (Sud-Bénin). A l’aide d’enquêtes basées sur la méthode d’Interview Semi-Structurée, il a été recensé vingt-sept (27) espèces de légumes feuilles regroupées en vingt-trois genres (23) et appartenant à dix-sept (17) familles botaniques. Les familles les plus représentées, en termes d’espèce, sont les Amaranthaceae et les Lamiaceae. Les espèces les plus consommées pour le traitement des infections diarrhéiques sont : Ocimum gratissimum L. (29,05%), Vernonia amygdalina Delile. (16,80%), Crateva adansonii DC. ssp adansonii (13,49%) et Sesamum radiatum L. (11,41%). Ces légumes-feuilles sont préparés à l’état frais ou séchés (poudres) puis consommés comme légume d’accompagnement (sauce) ou utilisés comme tisane. Ces résultats constituent la base d’études  ultérieures visant à évaluer expérimentalement les potentialités antibactériennes et anti-diarrhéiques de ces légumes-feuilles. Cela  permettra de mettre à la disposition des populations, des Médicaments Traditionnels Améliorés.Mots clés : Ethnobotanique, diarrhées, légumes feuilles, médecine traditionnelle

    Diversité, usages vétérinaires et vulnérabilité des plantes médicinales au Nord-Bénin

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    Au Bénin, les animaux domestiques continuent de payer un lourd tribut à diverses pathologies. Une enquête a été conduite au Nord-Bénin pour recenser les recettes à usages vétérinaires, sélectionner les plus crédibles et évaluer la vulnérabilité des plantes impliquées. Elle a consisté à des interviews individuelles semistructurées auprès de 60 éleveurs. Au total 56 espèces végétales ont été citées. Elles sont reparties en 50 genres et 22 familles. Les familles les plus représentées en espèces sont : Leguminosae (34%) et Combretaceae (11%). Au total 86 recettes ont été recensées pour traiter 31 pathologies avec la Fièvre aphteuse comme la plus fréquente (19%). Les fréquences de recettes (Fr) et de citation des recettes (Fcr) ont permis de sélectionner celles qui sont plus crédibles. Les écorces de tige sont plus citées avec un pourcentage de 61%. Huit (08) modes de préparation sont indiqués avec la décoction (49%) comme la plus fréquente. Trente et un (31) espèces se sont révélées vulnérables. Cette étude a permis la sélection de quelques recettes crédibles. Les recherches phytochimiques ultérieures montreront les potentialités réelles des plantes citées dans le traitement des pathologies animales.Mots clés : Plantes, médecine vétérinaire, Fr, Fcr, Béni

    Inventaire ethno-pharmacologique des plantes utilisées dans le traitement des pathologies parasitaires dans les élevages extensifs et semi-intensifs du Bénin

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    L’Afrique regorge d’une importante réserve de plantes utilisées en  ethnomédecine vétérinaire. La présente étude vise à répertorier une gamme de plantes médicinales habituellement utilisées pour traiter lespathologies parasitaires des animaux. A cet effet, une enquête ethno-botanique a été réalisée auprès de 787 éleveurs et agro-éleveurs des huit zones agro-écologiques du Bénin, de juin à décembre 2013. Au total, cinq (5) plantes médicinales (Azadirachta indica, Cajanus cajan, Cissus  quadrangularis, Nicotiana tabacum et Vernonia amygdalina) sont utilisées pour traiter la coccidiose contre deux (2) plantes (Bombax costatum etProsopis africana) pour la piroplasmose et douze (12) plantes dont A. polyacantha, C. sieberiana, C. febrifuga, D. microcarpum, P. kotschyi, Z. mays pour la trypanosomiase. En outre, dix-huit (18) plantes dont A. digitata, A. senegalensis, A. leiocarpa, Bambusa vulgaris, F. exasperata ont été inventoriées pour traiter les ectoparasitoses contre dix-sept (17) plantes dont A. flagellaris, C. papaya, E. guineensis, M. charantia, Sennaalata pour la gale et quarante-deux (42) plantes dont A. digitata, A. sativum, Anacardium occidentale, A. leiocarpa, B. ferruginea, C. papaya, C. ambrosioides, K. senegalensis, F. sur, M. inermis, N. canensis pour traiter les helminthiases. Les organes les plus utilisés sont les feuilles et les écorces. La majorité des remèdes sont préparés sous forme de décoction. Des tests sur l’efficacité de ces plantes permettront de mieux les valoriser dans la lutte contre les pathologies parasitaires.Mots clés : Maladies parasitaires, phyto-pharmacologie, enquête, Bénin
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