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Qualite et vitesse de decomposition des litieres des principaux arbustes natifs de la savane humide au centre de la Cote d’Ivoire
Cette étude a été conduite en zone de savane humide de Côte d’Ivoire pour évaluer la qualité et la vitesse de décomposition des litières de feuilles de trois espèces d’arbustes dominantes: Crossopteryx febrifuga, Terminalia schimperiana et Piliostigma thonningii et la contribution des termites dans ce processus. La vitesse de décomposition a été suivie pendant six mois dans des sachets (Litterbags) puis le coefficient de décomposition k a été déterminé. La contribution des termites a été estimée à travers la quantité de sol « termitique » déposée sur les sachets. Les résultats montrent que les teneurs des litières en C, N, K et Mg étaient plus élevés avec C. febrifuga qu’avec P. thonningii et T. schimperiana respectivement. Le rapport N/P suivait exactement la même tendance. La teneur en P n’a pas varié significativement avec les espèces. Les rapports C/N et C/P n’ont pas non plus varié significativement. La concentration de Ca des litières était plus élevée avec P. thonningii. La densité surfacique des litières (caractéristique physique) était plus élevée avec P. thonningii qu’avec les autres espèces. La décomposition des litières de T. schimperiana (0,64 mois-1) était plus rapide que celles de C. febribuga (0,52 mois-1) et de P. thonningii (0,39 mois-1). L’activité des termites était plus importante sous les litières les plus denses (P. thonningii). L’espèce C. febrifuga est apparue comme ayant le meilleur potentiel d’amélioration de la fertilité du sol.
English title: Quality and decomposition rate of native shrub species’ leaf litters in a wet savanna in central Côte d’Ivoire
This study was conducted in Central Côte d’Ivoire, aimed to assess the quality and rate of decomposition of the dominant native shrub species’ leaf litters, namely Crossopteryx febrifuga, Terminalia schimperiana and Piliostigma thonningii and the termite’s contribution in this process. Investigations took place in the Lamto Natural Reserve, including five replicate trees per species. Leaf litters were left to decompose in litterbags for six months and then, the decomposition coefficient (k) was determined. The termites’ contribution to decomposition was estimated by the amount of soil they deposited on the litterbags. Results showed that higher leaf litter C, N, K and Mg concentrations were associated with C. febrifuga compared to P. thonningii and T. schimperiana, respectively. The N/P ratio followed the same order. Litter P, C/N and C/P ratios did not varied across species. Higher litter Ca was observed with P. thonningii. Litter surface area was higher with P. thonningii compared to the other two species while decomposition was faster with T. schimperiana (k = 0.64 month-1) followed by C. febribuga (k = 0.52 month-1) and P. thonningii (0.39 months-1). The contribution of the termites to decomposition were found to be greater on high surface area-leaf litters, supposedly more ligneous (P. thonningii). These results suggest that C. febrifuga holds a greater ability to improve soil fertility
Comparaison de deux techniques de replantation cacaoy\ue8re sur ant\ue9c\ue9dents culturaux non-forestiers en C\uf4te d\u2019Ivoire
Cocoa farms of C\uf4te d\u2019Ivoire, the world\u2019s largest
cocoa producer, are getting older and must be regenerated for
sustainable cocoa production. However, forest reserves formerly used
for the expansion of plantations are finished. Available cultivable
land parcels are fallows with poor soil and degraded cocoa farms.
Unfortunately, most attempts of replanting on these poor lands fail. In
order to provide producers with appropriate replanting techniques, two
replanting techniques were compared on a 40 replanted plots, including
20 plots after more than 30 years-old cocoa farms with less than 700
trees ha-1 and 20 other plots after fallows of less than 10 years.
These plots were installed between 2004 and 2006 in 10 cocoa producing
areas. Replanting under the old cocoa trees is more effective. The
effectiveness of this practice is related to the relatively better soil
fertility and lower level of the weeds proliferation under the old
cocoa trees as compared to the fallows. It is, however, necessary to
reduce the shade of the old cocoa trees before 6 and 24 months after
the establishment of the young cocoa trees.Le verger de cacaoyers de la C\uf4te d\u2019Ivoire, premier
producteur mondial de cacao, est vieillissant et doit \ueatre
r\ue9g\ue9n\ue9r\ue9 pour assurer une production durable de
cacao. Mais, les r\ue9serves de for\ueat utilis\ue9es autrefois
pour l\u2019extension des plantations sont \ue9puis\ue9es. Les
terres cultivables disponibles sont les jach\ue8res et les
cacaoy\ue8res d\ue9grad\ue9es. Malheureusement, la plupart des
tentatives de plantation sur ces ant\ue9c\ue9dents culturaux
d\ue9grad\ue9s \ue9chouent. En vue de proposer aux producteurs
des itin\ue9raires techniques adapt\ue9s, deux techniques de
replantation ont \ue9t\ue9 compar\ue9es sur 40 parcelles
replant\ue9es dont 20 apr\ue8s des vieux cacaoyers \ue2g\ue9s
de plus de 30 ans avec moins de 700 arbres ha-1 et 20 autres apr\ue8s
des jach\ue8res de dur\ue9e inf\ue9rieure \ue0 10 ans. Ces
parcelles ont \ue9t\ue9 install\ue9es entre 2004 et 2006 dans 10
r\ue9gions productrices de cacao. Les r\ue9sultats ont montr\ue9
que la replantation sous vieux cacaoyers est plus efficace.
L\u2019efficacit\ue9 de cette technique est li\ue9e \ue0 la
fertilit\ue9 des sols relativement meilleure et au niveau
d\u2019enherbement plus faible sous les vieux cacaoyers par rapport
aux jach\ue8res. Il est cependant n\ue9cessaire de bien g\ue9rer
l\u2019ombrage des vieux cacaoyers, en effectuant des \ue9claircies
avant 6 et 24 mois apr\ue8s la mise en place des jeunes cacaoyers