393 research outputs found

    Le partage de la valeur ajoutée en France

    Get PDF
    L’évolution du partage de la valeur ajoutée a connu en France des évolutions très contrastées. Après une période de relative stabilité avant le premier choc pétrolier, la part des salaires a fortement crû jusqu’au début des années 1980. Elle a ensuite été réduite dans un contexte de politiques économiques visant à rétablir la part des profits et au cours des années 1990, elle a été assez stable, à un niveau historique bas. La baisse de 6,6 points de la part des salaires dans la valeur ajoutée de 1981 à 2000 a pour contrepartie par l’augmentation de l’imposition (2,8 points) et du revenu disponible des entreprises de 3,8 points. Ce surplus de revenu, ainsi que la réduction de l’effort d’investissement, ont été consacrés à la réduction de la dette des entreprises au cours des années 1990. Quelques fables d’évolution du partage de la valeur ajoutée sont analysées afin d’illustrer les mécanismes macroéconomiques à l’oeuvre

    Solidarité intergénérationnelle et dette publique

    Get PDF
    Financer une dépense par la dette ou par l’impôt est-il équivalent ? Ricardo, formalisé et étendu par Barro, nous dit que la dette n’est qu’un impôt futur et que des agents conscients du futur ne doivent pas considérer le recours à la dette autrement que comme un paiement différé. Mais le cadre de Barro est si particulier que le résultat obtenu n’est pas vraisemblable. La dette publique suspend la question du financement. Comme les générations passent, les plus âgés échappent à la possibilité de la taxation alors que les plus jeunes s’y trouvent exposés. Mais l’analyse du choix de financement ne peut se limiter à qui paie. Elle doit également prendre en compte ce que le choix de dépense et de son financement implique comme modification de la trajectoire de l’économie. La dépense profitera, suivant sa nature, plus ou moins aux générations actuelles ou aux futures. Le mode de financement ne doit se choisir qu’en fonction de ce critère. Plus généralement, il est vain de chercher à n’avoir aucun impact sur les générations futures. Nos choix ont des conséquences futures, directement ou non. Nous sommes liés aux générations futures.Fund expenditure by debt or by taxes is it equivalent? Ricardo, formalized and extended by Barro, says that debt is a future tax and agents, conscious of the future, should not consider the use of debt as different of a deferred payment. But the framework of Barro is so special that the result is not likely. Public debt suspends the issue of funding. As generations pass, the older have the opportunity to escape taxation, while the youngest are exposed to this. But an analysis of funding choices may not be limited to who is paying. It must also take into account that the choice of expenditure and its financing involves the modification of the trajectory of the economy. The expenditure will benefit, according to its nature, more or less to the current generations or to the future one. The funding method should be chosen only on the basis of this criterion. More generally, assigning the goal of no impact on future generations is futile. Our choices have consequences in the future, directly or indirectly. We are tied to future generations

    Solidarité intergénérationnelle et dette publique

    Get PDF
    Financer une dépense par la dette ou par l’impôt est-il équivalent ? Ricardo, formalisé et étendu par Barro, nous dit que la dette n’est qu’un impôt futur et que des agents conscients du futur ne doivent pas considérer le recours à la dette autrement que comme un paiement différé. Mais le cadre de Barro est si particulier que le résultat obtenu n’est pas vraisemblable. La dette publique suspend la question du financement. Comme les générations passent, les plus âgés échappent à la possibilité de la taxation alors que les plus jeunes s’y trouvent exposés. Mais l’analyse du choix de financement ne peut se limiter à qui paie. Elle doit également prendre en compte ce que le choix de dépense et de son financement implique comme modification de la trajectoire de l’économie. La dépense profitera, suivant sa nature, plus ou moins aux générations actuelles ou aux futures. Le mode de financement ne doit se choisir qu’en fonction de ce critère. Plus généralement, il est vain de chercher à n’avoir aucun impact sur les générations futures. Nos choix ont des conséquences futures, directement ou non. Nous sommes liés aux générations futures.Fund expenditure by debt or by taxes is it equivalent? Ricardo, formalized and extended by Barro, says that debt is a future tax and agents, conscious of the future, should not consider the use of debt as different of a deferred payment. But the framework of Barro is so special that the result is not likely. Public debt suspends the issue of funding. As generations pass, the older have the opportunity to escape taxation, while the youngest are exposed to this. But an analysis of funding choices may not be limited to who is paying. It must also take into account that the choice of expenditure and its financing involves the modification of the trajectory of the economy. The expenditure will benefit, according to its nature, more or less to the current generations or to the future one. The funding method should be chosen only on the basis of this criterion. More generally, assigning the goal of no impact on future generations is futile. Our choices have consequences in the future, directly or indirectly. We are tied to future generations

    Comment construire (au moins) 1 million de logements en région parisienne

    Get PDF
    La région Ile-de-France est caractérisée par une faible augmentation de l’offre de logements et une hausse importante des prix de l’immobilier. Pour lever la contrainte foncière, la densification, tout au moins dans la proche périphérie de l’hypercentre, paraît une solution envisageable. Nous proposons ici un mécanisme de partage de la valeur créée lors d'une densification importante par la destruction d'un immeuble existant et sa reconstruction avec un nombre d’étages accru. Le partage se veut incitatif pour les propriétaires mais aussi pour les collectivités locales. De fait, pour ces dernières, la densification est à la fois une charge économique, implique des investissements, demande de compenser les perdants à la densification et induit un risque demodification de la base électorale. Si la densification se fait par une augmentation suffisante de l’élévation et dans une zone où les prix au m² sont élevés, la valeur créée est alors d'un ordre de grandeur suffisant pour renverser les logiques de malthusianisme foncier à l'œuvre. En simulant un tel dispositif sur l’Ile-de-France, il apparaît un potentiel de construction d'un million de nouveaux logements, un investissement des collectivités locales de l'ordre de 60 milliards d'euros et un surcroît d’activité dans le bâtiment de près de 140 milliards d'euros. Le dispositif actuel d’assujettissement de la valeur totale des constructions neuves à la TVA au taux normal devrait être aménagé afin de permettre de financer les incitations nécessaires à une telle opération

    Les bulles « robustes »:Pourquoi il faut construire des logements en région parisienne

    Get PDF
    « Bulle » ou « pas bulle » ? La question taraude les observateurs et les acteurs du marché immobilier français. Nous examinons dans cet article les éléments empiriques et théoriques qui expliquent la hausse des prix récente et sa résistance aux retournements conjoncturels. En combinant la notion de bulle économique, les arguments de l’économie spatiale et une analyse d’économie politique, nous suggérons que la valorisation importante de l’immobilier en France est le résultat d’une logique rationnelle et conforte les intérêts des acteurs locaux. Dès lors, la forte valorisation peut être considérée comme une « bulle robuste », à même de résister à des chocs importants. Cette bulle organise un transfert intergénérationnel et peut avoir des effets positifs. Elle peut également renforcer la ségrégation spatiale, alimenter les inégalités territoriales et empêcher d’exploiter les économies d’agglomération possibles. L’analyse est détaillée sur la région Ile-de-France où ces phénomènes sont particulièrement marqués

    Investing in a zero carbon economy could help the EU escape secular stagnation

    Get PDF
    Although Eurozone countries have returned to growth since the financial crisis, the pace of the recovery remains relatively slow and fragile, as underlined in recent economic forecasts by the IMF and OECD. Xavier Timbeau writes that in the current economic climate Europe should view the transition to a zero carbon economy as a key investment opportunity. He notes that while developing a strategy for reducing emissions and boosting the European economy is far from straightforward, the costs would be worth paying in order to avoid sinking into a long period of stagnation. Krešimir Macan: Over the next week, the HDZ will try everything to win over Most’s candidates one by one Will Bartlett: Croatia’s economy needs a radical change if it wants to avoid six more years of stagnation Senada Selo Sabic: Counter-intuitively, the refugee crisis did not benefit the centre-right coalition Nina Branković: If the right-wing coalition prevails, calls for a third entity within Bosnia and Herzegovina will intensify Nikola Mihajlović: Croats in Serbia are not represented in the Sabo

    partage de la valeur ajoutée en France.

    Get PDF
    Cette publication n'a pas de résumé

    Jamais le dimanche ?.

    Get PDF
    Cette publication n'a pas de résumé

    spectre de la déflation.

    Get PDF
    Cette publication n'a pas de résumé
    • …
    corecore