48 research outputs found

    Land Arts. Les fabriques spatiales de l'art contemporain

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    National audienceSpatialities of Art contributes as a collection to the recent reinforcement and renewal of the pluridisciplinarity around Contemporary Art. It aims at considering new ways of thinking Contemporary Art and opens up possibilities that were not addressed in previous approaches: authors engage Dance and Installations rather than limit themselves to Literature and Painting ; they focus on art practices, mainly fieldworking and mapping, rather than on objects of art – which are rather replaced within the perspective of art practices. In so doing, they investigate new objects, the map and the territory, and critically examine more classical ones, such as the landscape ; they understand the political dimension of the work of art within a politics of action rather than within a politics of representation. This paper more specifically addresses the spatial dimension of Contemporary Arts and aims at renewing its understanding. Speaking from a geographical standpoint, it uses the American Land Art, mainly resorting to Dennis Oppenheim's and, Christo and Jeanne-Claude's practices, objects and texts as a new matrix for a theoretical understanding of Art. Reloading and expanding the signification of land (in Land Art), it grounds a schema of intelligibility of the spatial dimension of Contemporary Arts in their practices, objects and designs. The second part replaces the collection of papers within this theoretical framework and shed light on the set of practices, objects, disciplines and paradigms put forward by this pluridisciplinary renewal. It thus demonstrates that Art is not simply a constructed object of pluridisciplinarity, but that it participates in it as an acknowledged discipline (even science) of space.Témoignage du renforcement et du renouvellement d'une pluridisciplinarité autour de l'art contemporain, Spatialités de l'art ouvre plusieurs pistes pour penser la spatialité de l'œuvre d'art contemporaine. Ce collectif de textes opère une série de décentrements par rapport aux référents plus habituels de cette pluridisciplinarité : les auteur(e)s choisissent leurs exemples dans la danse et les installations plutôt que dans la littérature et la peinture ; ils s'intéressent aux pratiques artistiques, tout particulièrement au travail de terrain et à la cartographie, plus qu'aux objets d'art qu'ils placent dans la perspective de la pratique ; ce faisant, ils examinent de nouveaux objets, la carte, et réexaminent de manière critique les anciens, le paysage ; ils conçoivent la dimension politique de l'œuvre d'art dans la perspective d'une logique d'action et non de représentation. Une partie du texte d'introduction de ce numéro se veut une contribution à la construction de l'intelligibilité de la spatialité de l'art contemporain. Elle présente, du point de vue de la géographie contemporaine, les éléments théoriques d'une compréhension du changement de matrice disciplinaire opéré par le Land Art états-unien, et s'appuie tout particulièrement sur la pratique, les objets et les citations de Dennis Oppenheim et de Christo et Jeanne-Claude. En rechargeant de sens la notion de land (dans Land Art), elle trouve les fondements d'un schème d'intelligibilité de la dimension spatiale des arts contemporains, dans leurs pratiques, leurs objets et leurs visées. Une deuxième partie place les textes rassemblés dans le numéro, dans cette perspective théorique pour donner à voir un ensemble de pratiques, objets, disciplines et paradigmes amenés par ce renouvellement pluridisciplinaire. Ce faisant, elle démontre que l'art n'est pas simplement objet construit de la pluridisciplinarité, mais qu'il concourt à sa construction au titre reconnu de discipline (voire science) de l'espace

    La transitionnalité : nouveaux éléments psychanalytiques d'un chantier épistémologique pour la géographie

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    Traduction française d'un article en langue allemande, publié dans une revue scientifique allemandeThe text of an epistemological aim, focuses on the subject of the knowledge, on his motives and on his practices (fieldwork and figuration) and ties it to the issue of spatiality. It sets a theoretical and conceptual frame elaborated from the english and french transitional psychoanalysis (Winnicott, Anzieu and Tisseron), in order to aim at understanding the stake of identity for the geographer that lies in his project of knowledge and at replacing the objects of the knowledge within the perspective of the subject's project. Within an interdisciplinary approach, it works out the theoretical frame of a new interpretation of the fieldwork empirical procedure and of the associated figurative dynamic, in order to settle the conditions for its epistemological use in geography.Ce texte à visée épistémologique, articule un double centrage sur le sujet de la connaissance, sur ses mobiles et sur ses manières de faire (terrain et figuration), et sur la spatialité du terrain (lieu et pratique). Il propose un cadre théorique et conceptuel élaboré à partir de la psychanalyse transitionnelle anglaise et française (Winnicott, Anzieu et Tisseron), pour comprendre l'enjeu identitaire du projet individuel de la connaissance géographique et replacer les construits scientifiques dans la perspective de celui-ci. Il développe essentiellement, dans une approche interdisciplinaire, le cadre théorique de cette nouvelle interprétation de la démarche empirique de terrain et de la dynamique figurative qui lui est associée, afin d'assurer les conditions de son utilisation en épistémologie de la géographie

    Entre l’art et la géographie, une question (d’)esthétique

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    Cet article de synthèse met au cœur de son argumentation croisée sur la géographie et l’art ce qui les relie entre eux aujourd’hui – soit, la méthode de terrain –, pour proposer une réflexion sur la question de l’esthétique du savoir spatial. Il revient sur les trois principales dimensions de son actualité contemporaine – soit, l’espace comme principe, la relationalité comme modalité et l’identité-subjective comme enjeu – et l’aborde à l’endroit des éprouvés du corps engagé dans cette pratique. Entre études de cas et élaborations plus théoriques, il invite à appréhender l’art en tant que science de l’espace et la géographie en tant qu’esthétique de l’espace, et in fine à interroger la question des régimes scientifico-esthétiques des savoirs de l’espace. Il propose de mobiliser un corpus théorique issu de la psychanalyse contemporaine – la psychanalyse dite transitionnelle –, emprunté notamment par la géographie qualitative anglophone pour fonder à partir du terrain son projet épistémologique, afin de réfléchir à cette mise au régime esthétique du savoir spatial.This paper focuses on what relates art and geography today – fieldwork –, aims at highlighting the issue of the aesthetics of spatial knowledge. It objectifies the three dimensions of the fieldwork’s contemporary feature – space as a principle, relationality as a mode, and self-identity as a motive –, and addresses the experiences of the performing body. The paper offers a crossed perspective on art as spatial science and on geography as aesthetics, and ends up with questioning the aesthetics regimes of spatial sciences. It calls to resort to a body of psychoanalytical theory – the so called transitional psychoanalysis –, which one has helped the qualitative geographers to ground their epistemology, in order to found and articulate this idea of a new aesthetics regime of spatial sciences

    J'égo-géographie...

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    International audienceIntroduction du numéro thématiqu

    Au fond de soi, (la performance de) la ville. Une lecture égo-géographique de La forme d’une ville de Julien Gracq

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    Julien Gracq est un écrivain français qui n’a pas laissé les géographes indifférents (par exemple, Tissier 1978, 1981 ; Lacoste, 1987 ; Dollfus, 1989 ; Rosemberg, 2010). Des géographes qui ont reconnu dans « l’écart ‘géographique’ à la norme littéraire » (Tissier, 1981, p. 51) présenté par ses textes et cherché dans les mots de ceux-ci « l’esprit géographique » (ibid.) – c’est-à-dire cette association « du bien voir et du bien écrire » (ibid., p. 50) sur le fondement d’une pratique de terrain..

    « Chose obscure avant qu’on la dise »

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    Outre l’adoption d’une position intellectuelle et d’une méthode – comme le proposait déjà J. Lévy (1995) –, conduire un travail de type égo-géographique impose aux géographes de se doter d’outils conceptuels et théoriques qui viennent en soutenir l’élaboration – notamment les choix effectués en matière de définition des notions-clés sur lesquelles celle-ci s’articule. Cet article travaille la dimension égo-géographique d’un texte écrit par A. Berque, La pensée paysagère, texte qui ne se donne pas d’abord comme tel, bien qu’il contienne des éléments de type biographique revendiqués. Il montre comment les pratiques de terrain et de dessin sont les dispositifs d’un engagement esthétique par lesquels la probléma­tique identitaire du sujet, Augustin Berque, trouve à se frayer dans l’objet paradig­matique de la mésologie berquienne, le paysage, jusqu’à participer fortement du distinguo posé dans ce texte entre pensée du paysage et pensée paysagère. Il propose pour soutenir ce travail, plusieurs types d’outils théoriques de type psychanalytique, appelés à la fois par le texte lui-même, par les diverses théories du paysage construites à partir d’une prise en considération des pratiques/ expériences par divers courants de pensée en géographie et dans d’autres disciplines, et par les référents théoriques qu’A. Volvey mobilise depuis plusieurs années autour de ces questions (identité-subjective, pratiques de terrain et de dessin, représentation des données issues de la pratique et de l’expérience). Après avoir travaillé les statuts génériques pour lesquels se donne d’abord l’ouvrage – compendium, récit de voyage, tombeau –, nous en élaborerons la dimension égo-géographique.Realising an ego-geographical project requires not only intellectual principles and an efficient methodology as shown by Jacques Lévy in 1995, but also the use of special conceptual and theoretical tools to decipher the key concepts that are examined. Augustin Berque’s Thinking through landscape can be read as a handbook of his theory of landscape, as a travel narrative, or lastly, as a tombeau poétique dedicated to his parents. These three generic approaches lead to an aporia that invites to go further and consider this book as an ego-geography, even if Augustin Berque has not used this generic category, despite the importance of biographical materials. This ego-geographical reading enables us to take into account his fieldwork and drawing/photography practices to reveal both scientific and aesthetic engagements, that raise the question of the author’s self-identity. The hypothesis defended is that the self-identity of Augustin Berque lays in the landscape, which is the main object of the Berquian mesology. It is a way to explore further the distinction that Augustin Berque proposes at the very beginning of his book between the landscape theory (pensée du paysage) and the landscape thinking (pensée paysagère). The text’s underlying references and the various existing theories of landscape in geography have convinced the authors of this paper to use some of the psychoanalytical tools that Anne Volvey has been developing for a long time, in order to elaborate the ego-geographical dimension of the text. The paper first works on the text’s three obvious generic statuses, secondly it procceds on its ego-geographis dimension

    : The researcher's body and the issue of aesthetics in geography.

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    Brouillon final, avec citations en anglais, d'un article destiné au numéro spécial Corps de L'Information Géographique, V. Coëffé (dir.), à paraître en Mars 2014.Putting together texts from the feminist and qualitative geographies of the 1990s and 2000s, which ones have founded the scientific project of geography on a double movement of deconstruction and reconstruction of the fieldwork methodologies, this paper aims at developing an altogether theoretical and conceptual perspective on the issue of the geographical knowledge's aesthetics. Built on a reflection about the identity motives and the forms of embodiment that characterize the fieldworker's performance, resorting to a body of texts of the contemporary psychoanalysis, this paper offers a critical perspective on the genealogy of the aesthetics of spatial knowledge (scopic, linguistic and haptic), before it articulates them within a transitional framework.Articulant les textes de la géographie féministe et qualitative anglophone des années 1990-2000 qui ont refondé le projet scientifique de la géographie sur un double mouvement de déconstruction/reconstruction des méthodologies de terrain, cet article développe une perspective théorique et conceptuelle sur la question de l'esthétique du savoir géographique. A partir d'une réflexion sur les motifs identitaires et les formes de corporalité caractérisant l'engagement du sujet-cherchant sur le terrain, en mobilisant un corpus de textes issus de la psychanalyse contemporaine, il construit la généalogie critique des esthétiques du savoir spatial (scopique, linguistique, haptique), avant de les rassembler dans une perspective transitionnelle

    Présentation

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    Dans cet article, c’est la parole des géographes tropicalistes de terrain que Hélène Velasco-Graciet cherche à recueillir et aussi à analyser. Ce travail est donc bâti autour des réponses à un questionnaire diffusé auprès de la communauté des tropicalistes français. Elle se fait l’écho de la confrontation entre son propre a priori – soit la conviction qu’il y a quelque chose de particulièrement pertinent à rapporter le terrain, comme méthode, à la tropicalité, comme matrice théorique et aire ..

    Spatialités de l'art

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    International audienc

    Fieldwork: how to get in(to) touch. Towards an haptic regime of scientificity in geography

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