88 research outputs found

    Evidence for different patterns of chemosensory alterations in the elderly population: impact of age versus dependency

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    The present experiment aimed to explore the interindividual variability in chemosensory abilities among the elderly population. The chemosensory abilities of 559 subjects, aged from 65 to 99 years, were evaluated. Various categories of the elderly, including people who were living at home either without or with assistance, and people who were living in a nursing home, were interviewed. The results revealed that 43% of the sample presented well-preserved chemosensory abilities, whereas 21% of the participants presented a moderate impairment. Of the sample, 33% presented well-preserved olfactory abilities but strong impairment in gustatory abilities and 3% were nearly anosmic but remained able to perceive the salty taste, demonstrating that gustation and olfaction were not systematically damaged simultaneously. The results showed a link between the level of dependence (free living vs. living at home with help vs. nursing home) and chemosensory abilities, independently of the age effect. These results strengthen the hypothesis that the impairment of chemosensory abilities is not only an effect of age per se; rather, it is related to events that are associated with aging. Factors that lead to increased dependence (such as poor health) also lead to an impairment in chemosensory performance

    Perception des odeurs et préférences alimentaires chez la population âgée : quel impact sur la prise alimentaire et le statut nutritionnel ?

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    “Bien manger” est un facteur clé du “bien vieillir”. Cependant, “bien manger”, ce n'est pas seulement satisfaire les besoins nutritionnels d'une personne, c'est aussi maintenir le plaisir de manger, une composante essentielle de la régulation de la prise alimentaire. En cela, la personne âgée doit être considérée comme un consommateur à part entière, avec ses expériences et ses attentes sensorielles, ses préférences et ses aversions alimentaires

    En EHPAD, repérer les petits mangeurs et adapter leur alimentation : quel coût, quel bénéfice ?

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    National audienceDes pesées alimentaires ont montré qu'une large majorité de personnes âgées vivant en EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personne Âgée Dépendante) ne mange pas suffisamment pour couvrir ses besoins nutritionnels. Il s'ensuit un coût pour les personnes elles-mêmes (augmentation du risque nutritionnel), ainsi qu'un coût pour l'environnement (gaspillage alimentaire). Dans ce contexte, l'objectif de RENESSENS était de proposer aux résidents d'EHPAD une offre alimentaire adaptée à leurs capacités d'ingestion afin de couvrir leurs besoins nutritionnels. Pour cela, nous avons réalisé une étude clinique de 6 mois dans deux maisons de retraite, l'une contrôle (n=43) et l'autre expérimentale (n=57). Dans la maison de retraite expérimentale, nous avons mis en place une intervention comprenant quatre actions : i. sensibilisation du personnel de l'établissement à la problématique de la dénutrition chez les personnes âgées ; ii. dépistage systématique des résidents dénutries et des petits mangeurs ; iii. mise en place de réunions mensuelles avec le personnel pour définir les actions à mener pour améliorer la prise en charge nutritionnelle des résidents dénutris et/ou petits mangeurs ; iv. formation des cuisiniers et révision du plan alimentaire pour proposer davantage de plats enrichis et améliorer l'appétence des plats mixés. Afin d'évaluer l'impact de l'intervention, nous avons effectué des mesures à 0, 3 et 6 mois (bilan sanguin, mesure des ingesta, statut cognitif, capacités fonctionnelles, qualité de vie...). En parallèle, nous avons relevé l'évolution du poids et les évènements de santé affectant les participants. Les résultats obtenus permettent ainsi d'évaluer le coût-bénéfice de l'intervention pour la personne elle-même (impact sur l'état nutritionnel, l'état de santé et le bien-être) ainsi que pour l'institution (gaspillage alimentaire, coût de l'intervention)

    ROLE DU GLUCOSE DANS LE CONTROLE DE LA PRISE ALIMENTAIRE CHEZ L'HOMME (APPORT DES TRIGLYCERIDES A CHAINES MOYENNES)

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    DIJON-BU MĂ©decine Pharmacie (212312103) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF

    Exploring eating patterns among institutionalized elderly people to prevent malnutrition

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    International audienceObjective. It is widely acknowledged that food intake declines with ageing, which predisposes the elderly to unintentional weight loss and nutritional risk. The present experiment intended to explore whether this decline in food intake varies depending on food category.Method. We weighted all the foods and drinks consumed by 68 institutionalized elderly people (66-100 yo; 75% of women) over 24 hours. Data were submitted to a Hierarchical Cluster Analysis.Results. We observed 4 eating patterns. A first cluster (18% of the panel) includes people for who food intake is close to recommendation. They are the largest eaters of meat (on average, they consumed 130g of meat at lunch) and fulfil 95% of the Recommended Protein Allowance (RPA). A second cluster (28%) includes people who eat very little whatever the type of food. They are the smallest eaters of meat (45g at lunch) and fulfil 60% of the RPA. A third cluster (22%) includes people who eat little meat (74g at lunch) and very little cheese but remain good eaters of soup and dairy products. Finally, a last cluster (32%) includes people who eat little meat and very little desserts, but remain good eaters of vegetable and fruit.Conclusion. Results provide insights to develop a food supply enabling the elderly to fulfil their nutritional needs while taking into account their eating pattern, i.e. the portion that they are able / willing to ingest for each food category

    Caractérisation des patterns alimentaires au sein de la population âgée vivant en institution

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    National audienceObjectif. Le vieillissement s'accompagne fréquemment d'une baisse d'appétit et de la prise alimentaire, ce qui prédispose la personne âgée à une perte de poids et augmente le risque de dénutrition. Sans prévention et sans prise en charge, la dénutrition entraîne une diminution de la mobilité, une augmentation du risque de chutes, de fractures, d'infections et une exacerbation des maladies chroniques. L'objectif de notre étude était d'explorer les patterns alimentaires au sein de la population âgée vivant en institution : quels sont les types d'aliments consommés, en quelle quantité et à quel moment de la journée. Méthode. 68 personnes âgées vivant en institution (66 à 100 ans ; 87,4±0.9 d'âge moyen; 75% de femmes) ont été recrutées et suivies pendant 24 heures de façon à peser tous les aliments et toutes les boissons consommées. Les consommations ont ensuite été triées en 10 catégories en fonction de leur composition nutritionnelle, de la taille de portion usuelle et du moment de consommation : produit céréalier du petit-déjeuner, viande ou poisson du déjeuner, plat principal du dîner, fromage, produit laitier frais, légume et fruit cuit, légume et fruit cru, soupe au dîner, dessert sucré des repas, produit sucré consommé en collation. Les données de pesées ont été soumises à une Classification Hiérarchique Ascendante afin d'identifier des groupes d'individus présentant des patterns de consommation similaires. Résultats. Les résultats ont mis en évidence quatre patterns alimentaires. Un premier cluster (18% des participants) inclus les personnes âgées présentant une prise alimentaire proche des recommandations. Ce sont les plus gros consommateurs de viande ou de poisson (en moyenne, ils consomment 130g de viande ou de poisson au déjeuner) et couvrent 95% des Apports Journaliers Conseillés (AJC) en protéines. Un second cluster (28%) inclus des personnes qui mangent très peu, quel que soit le type d'aliment. Ce sont les plus petits consommateurs de viande ou de poisson (45g au déjeuner) et ils ne couvrent que 60% des AJC en protéines. Un troisième cluster (22%) inclus des personnes qui mangent peu de viande ou de poisson (74g au déjeuner) et très peu de fromage, mais qui restent de bons consommateurs de soupe et de produits laitiers frais. Enfin, un quatrième cluster (32%) inclus des personnes qui mangent peu de viande ou de poisson et très peu de desserts sucrés, mais restent de bons consommateurs de légumes et de fruits. Conclusion. Ces résultats mettent en évidence la nécessité de développer une offre alimentaire – à savoir des menus et des portions – adaptée à ce que les personnes âgées vivant en institution sont en capacité d'ingérer. Il est notamment important de développer des aliments enrichis permettant aux petits mangeurs de couvrir leurs besoins nutritionnels, en s'appuyant sur les catégories d'aliments qui restent bien consommées par ces personnes (eg, la soupe pour le cluster 3 ou les préparations à base de fruits et légumes pour le cluster 4)

    De l'indépendance à la dépendance, que se passe-t-il lors du vieillissement ?

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    RevueDe l'indépendance à la dépendance, que se passe-t-il lors du vieillissement

    Les déterminants d’un apport protidique faible chez les personnes âgées dépendantes

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    Article ayant fait l’objet d’une conférence lors des JFN2017. Type d'article : recherche et revue.National audienceAgeing is associated with several physiological, sensory, psychological and sociological changes that may have a negative impact on food intake and nutritional status in the elderly population. This situation is particularly worrying in nursing homes where a large majority of elderly people does not satisfy caloric and protein requirements, notably because of insufficient consumption of protein dishes at lunch or at dinner. 24-hr dietary records carried out in several nursing homes showed that 83 % of elderly people did not cover their caloric and protein needs (43 % had a caloric and/or protein intake lower than 2/3 of the Daily Recommended Allowance). Sustaining protein intake and meat consumption in institutions have to face the elderly's beliefs (“At my age, I no longer need to eat so much meat!”), but also the difficult challenge of providing good quality protein dishes in catering services (seasoning, cooking, control of temperature…).Le vieillissement est associé à de nombreux changements physiologiques, sensoriels, psychologiques et sociologiques susceptibles d'avoir un impact délétère sur la prise alimentaire et le statut nutritionnel de la personne âgée. La situation est particulièrement préoccupante en institution où une large majorité de personnes âgées ne satisfait pas à ses besoins caloriques et protidiques, notamment du fait d'une consommation insuffisante des plats protidiques servis au déjeuner et au dîner. Des relevés alimentaires réalisées en EHPAD ont montré que 83% des résidents ne satisfaisaient pas à leurs besoins caloriques et protidiques (43% présentaient un apport inférieur aux 2/3 des apports conseillés). Le maintien des apports protidiques et notamment de la consommation de viande en institution se heurte d'une part aux croyances des personnes âgées elles-mêmes (« Â mon âge, je n'ai plus besoin de manger autant de viande ! ») mais également à la maîtrise souvent difficile de la qualité des plats protidiques servis en restauration collective (assaisonnement, cuisson, maintien en température…)
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