Le recours à l'avortement provoqué à Abidjan : une cause de la baisse de la fécondité ?

En côte d'Ivoire, la fécondité a baissé rapidement au cours des quinze dernières années : le nombre d'enfants par femme est passé de 7,2 en 1980 à 5,7 en 1994, et ceci malgrè une prévalence contraceptive encore très faible. Parmi les différents moyens d'espacement des naissances possibles, il en est un qui reste très mal connu dans ce pays, car illégal et souvent clandestin : le recours à l'avortement provoqué. Cette étude présente les niveaux de recours à l'avortement et leur évolution, à partir des vies génésiques de 1201 femmes enceintes dans la ville d'Abidjan. Il semble qu'il y ait actuellement en Cote d'Ivoire un recours à l'avortement provoqué fréquent (un tiers des femmes ont avorté au moins une fois), et que ce phénomène se soit récemment amplifié. La généralisation du recours à l'avortement se serait faite au cours des dix dernières années ; elle a touché toutes les classes d'âge, mais plus particulièremet les plus jeunes qui commencent à utiliser l'avortement dès le début de leur vie féconde, au contraire de leurs aînées qui l'utilisaient plutôt comme un moyen d'espacement et de limitation des naissances après les premières grossesses. Cette augmentation rapide du recours à l'avortement explique en partie la baisse de fécondité de la Côte d'Ivoire. (Résumé d'auteur

Hippocampal glucocorticoid target genes associated with enhancement of memory consolidation

Glucocorticoids enhance memory consolidation of emotionally arousing events via largely unknown molecular mechanisms. This glucocorticoid effect on the consolidation process also requires central noradrenergic neurotransmission. The intracellular pathways of these two stress mediators converge on two transcription factors: the glucocorticoid receptor (GR) and phosphorylated cAMP response element-binding protein (pCREB). We therefore investigated, in male rats, whether glucocorticoid effects on memory are associated with genomic interactions between the GR and pCREB in the hippocampus. In a two-by-two design, object exploration training or no training was combined with post-training administration of a memory-enhancing dose of corticosterone or vehicle. Genomic effects were studied by chromatin immunoprecipitation followed by sequencing (ChIP-seq) of GR and pCREB 45 min after training and transcriptome analysis after 3 hr. Corticosterone administration induced differential GR DNA-binding and regulation of target genes within the hippocampus, largely independent of training. Training alone did not result in long-term memory nor did it affect GR or pCREB DNA-binding and gene expression. No strong evidence was found for an interaction between GR and pCREB. Combination of the GR DNA-binding and transcriptome data identified a set of novel, likely direct, GR target genes that are candidate mediators of corticosterone effects on memory consolidation. Cell-specific expression of the identified target genes using single-cell expression data suggests that the effects of corticosterone reflect in part non-neuronal cells. Together, our data identified new GR targets associated with memory consolidation that reflect effects in both neuronal and non-neuronal cells.Development and application of statistical models for medical scientific researc

Le recours à l'avortement provoqué à Abidjan : une cause de la baisse de la fécondité?

Desgrées du Lou Annabel, Msellati P., Viho I., Welffens-Ekra C- The use of induced abortion in Abidjan: a possible cause of the fertility decline? Fertility in Côte d'Ivoire has declined rapidly over the last 15 years, with the average number of children per woman falling from 7.2 in 1980 to 5.7 in 1994, despite the fact that contraceptive use remains very low. Of the different possible mechanisms for birth spacing, induced abortion in this country, where it is illegal and often performed clandestinely, remains poorly understood. In this study the pregnancy histories of 1201 women in the city of Abidjan are examined to determine the level and change in the use of abortion. This suggests that there is now a frequent use of induced abortion in Côte d'Ivoire (one third of women have aborted at least once) and that this has recently increased. The generalization of abortion seems to have occurred in the last ten years; all age groups are involved but especially the youngest, who begin to use abortion from the start of their fertile life, in contrast to older women who use it rather as a means of birth spacing and birth control after the first pregnancies. This rapid increase in the use of abortion is one of the explanatory factors for the fall in fertility in Côte d'Ivoire.Desgrées du Loû Annabel, Msellati P., Viho I., Welffens-Ekra C.-Le recours à l'avor- tement provoqué à Abidjan : une cause de la baisse de la fécondité ? En Côte d'Ivoire, la fécondité a baissé rapidement au cours des quinze dernières années : le nombre moyen d'enfants par femme est passé de 7,2 en 1980 à 5,7 en 1994, et ceci malgré une prévalence contraceptive encore très faible. Parmi les différents moyens d'espacement des naissances possibles, il en est un qui reste très mal connu dans ce pays, car illégal et souvent clandestin : le recours à l'avortement provoqué. Cette étude présente les niveaux de recours à l'avortement et leur évolution, à partir des vies génésiques de 1201 femmes enceintes dans la ville d'Abidjan. Il semble qu'il y ait actuellement en Côte d'Ivoire un recours à l'avortement provoqué fréquent (un tiers des femmes ont avorté au moins une fois), et que ce phénomène se soit récemment amplifié. La généralisation du recours à l'avortement se serait faite au cours des dix dernières années ; elle a touché toutes les classes d'âge, mais plus particulièrement les plus jeunes qui commencent à utiliser l'avortement dès le début de leur vie féconde, au contraire de leurs aînées qui l'utilisaient plutôt comme un moyen d'espacement et de limitation des naissances après les premières grossesses. Cette augmentation rapide du recours à l'avortement explique en partie la baisse de fécondité de la Côte d'Ivoire.Desgrées du Loú Annabel, Msellati P., Viho I., Welffens-Ekra C.-El recurso al aborto provocado en Abidjan: <,una de las causas de la disminución de la fecundidad? En Costa de Marfil, la fecundidad ha disminuido rápidamente durante los últimos 15 aňos. El numero medio de hijos por mujer ha pasado de 7,2 en 1980 a 5,7 en 1994, a pesar de una preva- lencia todavia muy baja del uso de anticonceptivos. Uno de los posibles mecanismos de espacia- miento de los nacimientos es ilegal y a menudo clandestino, y por consiguiente se conoce mal: el recurso al aborto provocado. Este estudio présenta los nivelés de aborto y su evoluciôn, a partir de la observación de 1201 mujeres embarazadas en la ciudad de Abidjan. Los datos parecen indicar que el recurso al aborto provocado es muy frecuente en Costa de Marfil en la actualidad (un tercio de las mujeres ha abortado al menos una vez), y que la importancia del fenómeno ha aumen- tado recientemente. La generalización del recurso al aborto habria tenido lugar durante los últimos diez aňos y habria aumentado en todos los grupos de edad, pero particularmente entre los más jóvenes, que empiezan a utilizar el aborto al inicio de la etapa fecunda; las mujeres adultas, en cambio, parecen utilizarlo como método de espaciamiento y limitación del numero de nacimientos después de los primeros embarazos. Este rápido aumento del recurso al aborto es uno de los factores explicativos de la disminución de la fecundidad en Costa de Marfil.Desgrées Du Lou Annabel, Msellati P., Viho I., Welffens-Ekra C. Le recours à l'avortement provoqué à Abidjan : une cause de la baisse de la fécondité?. In: Population, 54ᵉ année, n°3, 1999. pp. 427-446

Le recours à l'avortement provoqué à Abidjan : une cause de la baisse de la fécondité ?

En côte d'Ivoire, la fécondité a baissé rapidement au cours des quinze dernières années : le nombre d'enfants par femme est passé de 7,2 en 1980 à 5,7 en 1994, et ceci malgrè une prévalence contraceptive encore très faible. Parmi les différents moyens d'espacement des naissances possibles, il en est un qui reste très mal connu dans ce pays, car illégal et souvent clandestin : le recours à l'avortement provoqué. Cette étude présente les niveaux de recours à l'avortement et leur évolution, à partir des vies génésiques de 1201 femmes enceintes dans la ville d'Abidjan. Il semble qu'il y ait actuellement en Cote d'Ivoire un recours à l'avortement provoqué fréquent (un tiers des femmes ont avorté au moins une fois), et que ce phénomène se soit récemment amplifié. La généralisation du recours à l'avortement se serait faite au cours des dix dernières années ; elle a touché toutes les classes d'âge, mais plus particulièremet les plus jeunes qui commencent à utiliser l'avortement dès le début de leur vie féconde, au contraire de leurs aînées qui l'utilisaient plutôt comme un moyen d'espacement et de limitation des naissances après les premières grossesses. Cette augmentation rapide du recours à l'avortement explique en partie la baisse de fécondité de la Côte d'Ivoire. (Résumé d'auteur

HBV and HCV prevalence and viraemia in HIV-positive and HIV-negative pregnant women in Abidjan, Cote d'Ivoire : the ANRS 1236 study

A retrospective survey estimating the prevalence of hepatitis viruses B (HBV) and C (HCV) was conducted on samples taken in 1,002 African pregnant women (501 diagnosed as HIV-1 positive and 501 HIV-1 negative) participating in a clinical trial program conducted in Abidjan, Cote d'Ivoire (West Africa). Hepatitis B markers studied were HBs antigen (HBsAg), and if positive, HBe antigen/anti-HBe antibodies and HBV DNA. Two third generation (G3) HCV enzyme immunoassays (EIAs) were used for primary HCV screening. All anti-HCV antibody-positive sera were assessed further with supplementary assays (one another G3 EIA, RIBA 3.0, and HCV RNA). HCV genotypes were also determined. HBsAg was found in a similar proportion among HIV-positive (45/499, 9.0%, 95% confidence interval [95% CI], 6.6-11.9) and HIV-negative (40/498,8.0%,95% CI, 5.8-10.8) women (P=0.58). The diagnosis of chronic hepatitis B, based on HBV DNA positive results, was more frequent in HIV-positive women (26.7%), compared to HIV-negative women (9.4%) (P=0.06). In the case of hepatitis C infection, after supplementary testing allowing the elimination of frequent false-positive screening results, a prevalence rate of about 1% was found, both in HIV-positive (6/501, 1.2%, 95% CI, 0.442.59) and HIV-negative (4/501, 0.8%, 95% CI, 0.22-2.03) women (P=0.53). Of the 10 samples confirmed positive and assessed for HCV RNA, eight (80%) were viraemic and belonged to HCV genotypes 1 or 2. The relative high frequency of HIV/HBV coinfection in Cote d'Ivoire emphasises the need for monitoring the risk of hepatotoxicity by antiretroviral therapy in such patients. We propose an accurate and cost-efficient algorithm for HCV diagnosis in Africa

HIV-1 infection and reproductive history : a retrospective study among pregnant women, Abidjan, Côte d'Ivoire, 1995-1996

The aim of this paper is to determine the differences of fertility between HIV-1 infected and uninfected women in Abidjan, Côte d'Ivoire, using data available in an observational study conducted in 1995 and 1996 in 2 antenatal care centres in the district of Yopougon, Abidjan, within an intervention programme to reduce mother-to-child HIV-1 transmission (DITRAME project, ANRS 049). Fertility indicators have been constructed from retrospective data on pregnancies and births, and univariate and multivariate analyses have been performed on these indicators and stratified by age groups to compare HIV-1 positive and HIV-negative populations. The main outcome measures were the number of pregnancies, the number of miscarriages, the risk of miscarriage and the proportion of primigravida. Four thousand, three hundred and ninety-six women had significanlty fewer pregnancies than HIV-negatives in age-groups 25-29 (P=0.05) and 30-34 (P=0.008). The risk of having had at least one abortion or stillbirth was significantly higher for HIV-1 infected women than for HIV-negatives (OR=1.28, 95% Cl : 1.02-1.60), when controlling for social and demographic factors. This study suggests that HIV-1 infection has deleterious consequences on female fertility, with lower fertility rates and more frequent adverse pregnancy outcomes. Family planning and antenatal care services should consider antenatal HIV counselling and testing in women in areas of high HIV prevalence. (Résumé d'auteur

Impaired fertility in HIV-1-infected pregnant women : a clinic-based survey in Abidjan, Côte d'Ivoire, 1997

Differences in fertility among HIV-1-positive and HIV-negative women tested in prenatal clinics were suspected by routine data collection in Abidjan, Côte d'Ivoire. This study was conducted on detailed fertility patterns among women at the same antenatal care centres, in order to assess these differences. The survey was carried out on 1201 consecutive women who agreed to be tested for HIV. Data collected included a detailed account of pregnancies, the time interval between the last two pregnancies, and the health status at the time of the survey. Blood samples were tested for HIV and syphilis with informed consent. Despite an earlier exposure to pregnancy risk, HIV-1-infected women aged 25 years and above, had, on the average, fewer pregnancies than uninfected women. An analysis of the interval between the last two pregnancies among multigravidae showed that, all things being equal, being HIV-1 positive decreased the risk of being pregnant by 17% (Cox regression, hazard ratio = 0.83, 95% confidence interval (CI) : 0.69-0.99). This shift in the occurrence of the last pregnancy was more profound among HIV-1 positive women already at the symptomatic or AIDS stage, than among asymptomatic women. These data confirm that women infected by HIV-1 would become pregnant less often than uninfected women, for an equal exposure to the risk of pregnancy. Therefore HIV-1-positive women could be under-represented at antenatal centres. Programmes involving such settings both for epidemiological surveillance and the reduction of mother-to-child transmission should take this observation into account. (Résumé d'auteur