28 research outputs found

    Decrease in serum procalcitonin levels over time during treatment of acute bacterial meningitis

    Get PDF
    INTRODUCTION: The aim of this study was to describe the change in serum procalcitonin levels during treatment for community-acquired acute bacterial meningitis. METHODS: Out of 50 consecutive patients presenting with bacterial meningitis and infection at no other site, and who had received no prior antibiotic treatment, 48 had a serum procalcitonin level above 0.5 ng/ml on admission and were enrolled in the study. RESULTS: The mean age of the patients was 55 years, and mean Glasgow Coma Scale score on admission was 13. The time from symptom onset to admission was less than 24 hours in 40% of the patients, 24–48 hours in 20%, and more than 48 hours in 40%. The median (interquartile) interval between admission and initial antibiotic treatment was 160 min (60–280 min). Bacterial infection was documented in 45 patients. Causative agents included Streptococcus pneumoniae (n = 21), Neisseria meningitidis (n = 9), Listeria monocytogenes (n = 6), other streptococci (n = 5), Haemophilus influenzae (n = 2) and other bacteria (n = 2). The initial antibiotic treatment was effective in all patients. A lumbar puncture performed 48–72 hours after admission in 34 patients showed sterilization of cerebrospinal fluid. Median (interquartile) serum procalcitonin levels on admission and at day 2 were 4.5 (2.8–10.8) mg/ml and 2 (0.9–5.0) mg/ml, respectively (P < 0.0001). The corresponding values for C-reactive protein were 120 (21–241) mg/ml and 156 (121–240) mg/ml, respectively. Five patients (10%) died from noninfectious causes during their hospitalization. CONCLUSIONS: Serum procalcitonin levels decrease rapidly with appropriate antibiotic treatment, diminishing the value of lumbar puncture performed 48–72 hours after admission to assess treatment efficacy

    Revue de mortalité des patients hospitalisés depuis le service des urgences du CHU de Saint-Etienne

    No full text
    Objectif de l étude : La mortalité des patients après sortie des urgences a été évaluée dans peu d études et au maximum au 8ème jour. L objectif de cette étude a été de décrire la mortalité hospitalière à 30 jours des patients admis via les urgences. Méthodes : Les données individuelles des patients ont été recueillies de manière rétrospective par l intermédiaire du système d information hospitalière et du dossier médical des urgences, du 1 septembre 2011 au 31 août 2012. Les durées de séjour hospitalières et aux urgences ont été cherchées pour chaque patient, ainsi que la cause du décès. Une mention de limitation des thérapeutiques a été cherchée pour chacun des patients dans le dossier des urgences. Résultats : Sur la période étudiée, 1110 patients sont décédés sur l hôpital et 456 ont été inclus dans l étude. L âge médian de décès était de 81,5 ans. Les patients présentaient pour 223 (49,7%) une diminution marquée de l autonomie fonctionnelle. Une notion de limitation des thérapeutiques a été notée chez 161 (35%) patients. Les diagnostics les plus fréquemment réalisés aux urgences ont été les pathologies pulmonaires (18,1%) et les maladies cardiovasculaires (16,7%). Les deux principales causes de décès ont été une pneumopathie dans 16,4% des cas et une maladie neurologique pour 14,2%. Les lieux de décès à l hôpital ont principalement été le service gériatrie et les lits identifiés de soins palliatifs pour 23,5% et 19,3%, respectivement. Le décès est survenu chez 29 patients (6,4%) au cours d une ré-hospitalisation après un passage aux urgences. Chez 12 (41%) d entre eux une notion de limitation des thérapeutiques apparaissait dans le dossier médical lors de la première consultation aux urgences. Pour 98 (21,5%) patients le décès est survenu avant le 4ème jour de l admission aux urgences. Parmi eux 58 (59,2%) ont été admis dans un service de court séjour et pour 27 (46%) une limitation des thérapeutiques avait été notée. Sur l effectif global, l âge médian des patients avec limitation thérapeutiques est inférieur à ceux pour lesquels in n avait pas été noté de limitation thérapeutique (77 vs 81ans,p=0,0024) et ont plus souvent présenté une néoplasie évolutive (p<0,0001). Le décès est survenu plus rapidement chez les patients ayant une notion de limitation thérapeutique (7 jours vs 10 jours, p=0,005). Conclusions : Nos données sur la mortalité hospitalière des patients admis aux urgences sont comparables à celles de la littérature. Les décès survenant dans un contexte de ré-hospitalisation du patient peuvent être analysés comme un indicateur de la qualité des soins. La méconnaissance des décès survenant précocement après mutation dans les services d hospitalisation nuit à la formation continue des médecins urgentistes, aussi nous proposons que ces décès soient notifiés au cours des réunions de morbi-mortalité organisées au sein de l hôpital.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Revue de mortalité des patients décédés aux urgences (Epidémiologie des décès survenus sur une année dans le service des urgences du CHU de Saint Etienne)

    No full text
    Objectifs - L'objectif principal de ce travail a été de décrire les caractéristiques des patients décédés aux urgences. Matériels et méthodes - Une étude épidémiologique descriptive et observationnelle a été menée rétrospectivement sur 12 mois consécutifs (septembre 2011- août 2012). Tous les patients admis dans le service des urgences adultes du CHU de Saint Etienne, et décédés dans les suites de leur admission au sein même du service des urgences ont été inclus. Les caractéristiques des patients et les causes de décès ont été recueillies à l'aide du dossier médical des urgences et une notion de Limitation ou Arrêt des Traitements (LAT) était systématiquement cherchée. Les caractéristiques du groupe des patients présentant une décision de LAT versus celui sans ont été comparées. Résultats - 44557 patients ont été admis aux urgences. Parmi eux 66 (0.15%) sont décédés aux urgences. Soixante-trois patients ont été inclus dans l'étude (3 dossiers non trouvés). L'âge médian des patients a été de 84 ans. Un score de Mc Cabe Stade 2 a été noté pour 5 (7,9%) des patients, un état grabataire pour 10 (15,9%) et pour 13 (20,6%) une néoplasie évolutive. Le délai de survenue des décès a été de 9 [2,5 - 34] heures. La cause formelle du décès a été identifiée chez 52 (82,5%) patients. La première cause de décès a été représentée par les pathologies respiratoires, soit 23 (36,5%) patients. Chez 11 patients la cause du décès n'a pas été formellement identifiée. Aucune autopsie à titre scientifique n'a été demandée chez ces patients. Une décision de LAT a été prise chez 43 (68,2%) patients. Toutefois, chez 20 (31,7%) patients pour lesquels une décision de LAT n'a pas été trouvée dans le dossier, seulement 10 patients ont eu un engagement thérapeutique maximal. Aucune des caractéristiques étudiées n'est représentée de façon statistiquement significative entre les deux groupes de patients. Conclusion - II existe une probable sous-notification des décisions de LAT. Les revues de morbi-mortalité doivent permettre d'expliciter la mortalité aux urgences, et des autopsies à visée scientifiques doivent être plus fréquemment demandées.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Patients hémophiles (quelle stratégie aux urgences ?)

    No full text
    Introduction : La prise en charge d'un patient hémophile en structure d'urgence est rare et complexe. L'objectif de cette étude était d'évaluer la gestion de ces patients dans notre structure d'urgences. Méthode : II s'agit d'une étude rétrospective réalisée entre janvier 2007 et juillet 2011. Les dossiers étaient recueillis grâce aux cotations diagnostics selon la classification internationale des maladies (l0ème version) et aux prescriptions de facteurs de coagulation sur la période de l'étude. Pour chaque passage étaient recueillies dans le dossier les caractéristiques concernant le patient (âge, caractéristiques de la maladie hémophilique) et celles concernant l'épisode actuel (motif de consultation, mode de recours aux soins, gravité énoncée de la situation clinique). Sur le plan thérapeutique, le choix d'un facteur et sa posologie étaient également relevés. Différents délais étaient étudiés, en particulier celui de l'administration du traitement. Une évaluation à partir des dossiers médicaux par trois médecins urgentistes définissait un niveau de gravité clinique, celui-ci était utilisé pour évaluer le choix de la posologie. Ce niveau de gravité était comparé à celui décrit dans le dossier médical. Résultats : Sur la période d'inclusion, on identifiait 32 passages correspondant à 20 patients différents. L'âge moyen était de 41 +/- 18 ans. La proportion d'hémophilie A était de 85%. On observait que 50 % des patients consultaient pour un motif n'évoquant pas clairement une situation hémorragique. 60% des patients consultaient de leur propre chef. Dans 73% des cas, la majorité des renseignements cliniques étaient obtenus dans les 30 minutes suivant l'admission. La sévérité de la situation clinique n'était formulée que dans 9,4% des dossiers et alors concordante avec l'évaluation a posteriori . 96% des patients recevaient le bon produit à la bonne posologie. Le délai médian d'administration des traitements était en moyenne de 199 minutes (pour 120 minutes dans le sous groupe de patients les plus graves). Conclusion : La qualité de la tenue des dossiers médicaux devrait être améliorée par la création d'un formulaire standardisé informatisé et par la poursuite de la formation des médecins urgentistes.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    AVC ischémiques constitués (facteurs influençant les délais d'admission des patients aux urgences)

    No full text
    Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont la lere cause de handicap acquis chez l'adulte. La thrombolyse intraveineuse est un traitement qui a fait ses preuves dans les 3 heures suivant le début des symptômes. En 2007, nous avions mis en évidence, que sur une population de 536 patients admis aux urgences pour un AVC, seuls 31 % d'entre eux avaient été admis avant la 3ème heure. Après des campagnes d'information auprès du public et des professionnels de santé, l'objectif principal de notre travail a été de réévaluer ces délais ainsi que les facteurs les influençant. Matériel et Méthodes : II s'agit d'une étude épidémiologique, prospective s'étant déroulée entre le 8 Octobre 2012 et le 8 Octobre 2013 au CHU de Saint Etienne. L'analyse des résultats préliminaires a porté sur 368 patients présentant un AVC ischémique. Les différents délais médians (appel, intervention, transport et admission) ont été mesurés ainsi que la nature de l'appelant et les modalités de recours au système de soins. Deux groupes de patients ont été réalisés en fonction de l'admission avant ou après 3ème heure. Résultats : 192 (52,1%) patients ont été admis avant la 3ème heure avec un délai médian d'admission de 1hl6 min (groupe I) versus 22h20 min (groupe II). Les facteurs significativement associés à une réduction des délais d'admission ont été : l'appel par l'entourage, sa présence au moment du déficit, un appel vers le centre 15 ou les pompiers et un transport rapide sans intervention médicale préalable. Un déficit moteur, facial ou phasique était également associé au groupe I. Quarante-six (12,5%) patients ont ainsi pu bénéficier d'un traitement thrombolytique. Conclusion : Les délais d'admission des patients aux urgences pour suspicion d'AVC ischémique sont principalement liés à un retard de recours au système de soins et à son mode. En effet, une reconnaissance immédiate des signes de l'accident vasculaire cérébral est nécessaire ainsi qu'un transport immédiat vers une structure adaptée. Un message simple doit être délivré à la population en ce sens.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Cas d'application d'une méthodologie de réorganisation des services d'urgences basée sur la modélisation, la simulation et la mise en place d'indicateurs de performance

    No full text
    La problématique de la réorganisation des systèmes de production a depuis longtemps débordé le simple domaine de la production industrielle. Dans le cas des systèmes de santé les impératifs de maîtrise de dépenses et de maintien d'un système de soin de qualité, les a conduit à devoir se remettre en cause et à évoluer vers des systèmes proches de leurs voisins industriels. Nous proposons l'utilisation de la modélisation d'entreprise et de la simulation de flux pour l'analyse et la conduite de projet de réorganisation pour le pilotage des Services d'Accueil des Urgence

    Répartition des taux de troponine I et des facteurs natriurétiques A et B au cours des rhabdomyolyses chez les personnes âgées admises aux urgences

    No full text
    Objectif : L'objectif de l'étude a été de décrire la répartition du BNP et du pro-ANP chez des patients de plus de 70 ans admis aux urgences et présentant une rhabdomyolyse avec ou sans augmentation de la troponine cardiaque I (Tcl). Patients et méthode : Durant une période consécutive de 10 mois, une étude prospective et descriptive a inclus tous les patients âgés de plus de 70 ans admis au service d'accueil des urgences et présentant une rhabdomyolyse (créatine kinase supérieure à 500 UI/L). Les patients présentant une pathologie cardiaque aiguë ou une embolie pulmonaire ont été exclus. Deux groupes de patients ont été constitués selon le taux de troponine : Tcl > 0,15 ou 0,15 et trente-et-un dans le groupe 0,15 et pour 10 du groupe Tcl < 0,15 (p = ns). Le taux de décès à 6 mois est comparable entre les deux groupes. Conclusion : Dans cette situation clinique, la mesure de ces deux marqueurs (BNP et pro-ANP) n'a pas permis d'apporter d'information complémentaire notamment à titre pronostique.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF
    corecore