66 research outputs found

    Étude préliminaire d’un ossuaire protohistorique inédit : la grotte Zubiate (Montmaurin, Haute-Garonne)

    Get PDF
    La grotte dite Zubiate correspond à une petite cavité (étroite galerie débouchant dans une salle de dimensions modestes) découverte en 1947, lors des activités d’une carrière exploitant le massif calcaire de la rive gauche de la Seygouade, sur la commune de Montmaurin (Haute-Garonne). À l’époque, Louis Méroc et son équipe se dédient aux fouilles des cavités situées sur la rive droite à proximité d’une cheminée dite de La Niche où une mandibule humaine est mise au jour en 1949 (Vallois 1956, B..

    Middle Pleistocene hominin teeth from Biache‑Saint‑Vaast, France

    Get PDF
    The study of dental morphology can be a very useful tool to understand the origin and evolution of Neanderthals in Europe during the Middle Pleistocene (MP). At present, the earliest evidence, ca. 430 ka, of a pre-Neanderthal population in Europe is the hominin sample from Atapuerca-Sima de los Huesos (SH) that present clear dental affinities with Neanderthals while other penecontemporaneous populations, such as Arago or Mala Balanica, exhibit less Neanderthal traits. We present the morphometric study of the external and internal dental structures of eleven hominin dental remains recovered from the MP, ca. 240 ka, French site of Biache-Saint-Vaast (BSV). Our analyses place the BSV hominins within the MP group, together with SH, Fontana Ranuccio, Visogliano, Steinheim or Montmaurin, that showgreater morphological affinities with Neanderthals. Moreover, we identified interpopulation variability in the expression of the enamel thickness trait, with BSV hominins sharing the unique combination of thin and thick pattern in the premolars and molars with the SH population. These results further support the coexistence of two or more populations in Europe during the MP that reflect the population and settlement of human groups suggested by the Central Area of Dispersals of Eurasia (CADE) and sink and source model

    La variabilité des homininés en Asie du sud-est insulaire au cours du Pléistocène : étude des caractères dentaires

    Get PDF
    Les îles de la partie ouest de l’archipel indonésien constituent un territoire clé bien connu pour la paléoanthropologie. Pendant le Quaternaire, il a été affecté par les changements du climat et du niveau marin, ce qui a eu un impact sur les hominines se retrouvant parfois isolés au cours du Pléistocène. Le but de cette étude est de caractériser la variabilité de ces groupes humains occupant la région du plateau de la Sonde à partir des collections dentaires qui viennent de plusieurs sites p..

    Hominins and tools. Expansion from Africa towards Eurasia

    No full text
    International audienc

    Un siècle d’histoire de recherches dans les grottes de Montmaurin.

    No full text
    International audiencenon communiqu

    Un siècle d’histoire de recherches dans les grottes de Montmaurin.

    Get PDF
    International audiencenon communiqu

    La face supérieure et moyenne des hominidés fossiles depuis le Pléistocène Inférieur récent

    Get PDF
    In the 1970's, the “pre-sapiens theory” dealing with the presence of modern humans'ancestors in Europe, was abandoned for lack of paleoanthropological evidence. The new consensus was that the fossil hominids gradually evolved towards Neanderthals, but twenty years later, the accumulation of human remains from Spanish sites Gran Dolina and Sima de los Huesos re-opened the debate on the taxonomy of the first Europeans and their phyletic links. A new species name, Homo antecessor Bermudez de Castro et al 1997, was coined to define the hominids from the first site, whose modern facial morphology was associated with primitive dental features. Additionally, the name, Homo heidelbergensis (Shoetensack 1908), coined after the discovery of the Mauer mandible (Germany) was resurrected to define the Neanderthals' forerunners in Europe. The majority of the fossil hominids from Europe, Africa, and Asia, from the last million years, were analyzed, including the recently discovered ATD6 69 (Gran Dolina, Spain) and Yunxian II (Hubei, China). The latter, particularly well preserved but very deformed, was reconstructed, first by computer, then as a genuine prototype. This new medium, more complete and accurate, helped us to shed a new light on the issue of the first settlements of Eurasia. Our study focused on the upper and middle parts of the hominids' face. The entire orbit was analysed and the zygo-maxillary complex became the subject of a new analysis. We used standard anthropological methods as well as 3-D morphometric geometry based on Procrustes superpositions and PCA analyses to obtain a comprehensive treatment of the data after extracting the size. The results show two types of faces, grouping the fossil hominids into two different species. The relative development of the maxillar and zygomatic bones, as well as their topographical relationships, split our sample into two different groups with on one side, the specimens from Gran Dolina, Arago 21, and the Neanderthals from the upper Pleistocene and, on the other side, the reconstructed Yunxian II skull, Bodo, Kabwe I, Atapuerca 405 and Petralona. An extension of the zygomaxillary complex appears in the first group, whereas a noticeable trend towards modern anatomical features emerges within the second group than Homo heidelbergensis and Homo antecessor. Homo heildenbergensis would include the idea of an ancestry for Neanderthals and Homo rhodesiensis an ancestry for modern humans. We can conclude that there were no European hominids that uniquely evolved towards Neanderthals, and that in addition to Africa, Asian and Europeans hominids contributed towards the emergence of modern humans.Dans les années 1970, la théorie des présapiens (considérant la présence en Europe d'ancêtres de l'homme moderne) a été abandonnée faute de preuves paléontologiques. L'interprétation du registre fossile comme représentant une lignée dans laquelle les caractères des Néandertaliens se mettent en place progressivement est alors devenue consensuelle. L'accumulation des restes humains découverts en Espagne sur les sites de la Gran Dolina et de la Sima de los Huesos, dont les plus anciens sont datés de plus de 780 000 ans, devait relancer le débat concernant la taxinomie de ces premiers européens et leurs relations phylétiques. L'espèce Homo antecessor Bermudez de Castro et al. 1997 est créée pour qualifier les hominidés du premier gisement dont la morphologie faciale, semblable à celle de l'homme actuel est associée à des caractères dentaires primitifs. De plus, le nom Homo heidelbergensis Shoetensack 1908, inventé à l'occasion de la découverte de la mandibule de Mauer (Allemagne), est réutilisé. Bien que son acceptation soit multiple, il désigne généralement les prédécesseurs des Néandertaliens en Europe. La majorité des hominidés fossiles d'Europe mais aussi d'Afrique et d'Asie documentant le dernier million d'années d'évolution humaine, dont certains ont été mis au jour récemment tel ATD6 69 (Gran Dolina, Espagne) et Yunxian II (Hubei, Chine), a été considérée dans cette recherche. Ce dernier spécimen, datant du début du Pléistocène moyen, est particulièrement complet mais très déformé. C'est pourquoi, nous avons argumenté une proposition de reconstitution crânienne qui a été mise en forme virtuellement et produit un prototype. Nous nous sommes concentrés sur les parties supérieure et moyenne de la face de ces hominidés. Pour la première fois, l'intégralité de la cavité orbitaire a été appréhendée tandis que la région zygomatico-maxillaire, particulièrement mise à profit dans une perspective taxinomique, a fait l'objet d'un nouvel examen. Dans le but de conserver l'ensemble des données de ce système osseux, nous avons utilisé de manière complémentaire la morphométrie traditionnelle et la morphométrie géométrique tridimensionnelle. Celle-ci, basée sur des superpositions Procruste et des analyses en composantes principales, permet le traitement global de l'information après une étape d'extraction du paramètre de la taille des individus de l'échantillon qui devient alors une variable indépendante. Dans le cas des fossiles de Yunxian, l'acquisition tomographique a permis, en visualisant l'intérieur des crânes, de préciser l'histoire de leur déformation et de générer une reconstitution de Yunxian II. Ce nouveau support d'étude, plus complet et plus précis, ainsi que la méthodologie mise en oeuvre, ont apporté une contribution certaine aux questions des premiers peuplements de l'Eurasie.Nos résultats mettent en évidence que les hominidés fossiles considérés présentent deux types de face qui les distinguent à l'échelle spécifique. C'est le développement relatif des os maxillaire et zygomatique et leurs relations topographiques qui diffèrent entre, d'une part, les spécimens de Gran Dolina, Arago 21 et les Néandertaliens du Pléistocène supérieur et, d'autre part, Yunxian II reconstitué, Bodo, Kabwe 1, Atapuerca 405 et Pétralona. Chez ces derniers, une tendance à la conformation faciale de type homme actuel est notable tandis que chez les premiers, l'ensemble du complexe zygomatico-maxillaire est en extension. Nous avons argumenté que l'utilisation des termes Homo heidelbergensis et Homo rhodesiensis est la plus appropriée pour les qualifier respectivement, sachant que le premier induit l'idée d'une ancestralité vis-à-vis des Néandertaliens et le second vis-à-vis de l'homme moderne. Il faut donc envisager, sur la base des données morphométriques de la face, qu'il n'y ait pas en Europe uniquement des hominidés engagés dans le processus de la néandertalisation et que les fossiles tant africains qu'asiatiques et européens aient contribué à l'émergence de l'homme moderne

    Un siècle d’histoire de recherches dans les grottes de Montmaurin.

    No full text
    International audiencenon communiqu

    La face supérieure et moyenne des Hominidés fossiles depuis le Pléistocène inférieur récent

    No full text
    La recherche se concentre sur la cavité orbitaire et le complexe zygomatico-maxillaire de la face des hominidés fossiles documentant le dernier million d'années d'évolution humaine. Dans le but de conserver l'intégralité des données de cet ensemble osseux, nous avons utilisé de manière complémentaire la morphométrie traditionnelle et la morphométrie géométrique tridimensionnelle. Nos résultats mettent en évidence deux types de face en fonction de la position et du développement relatifs des os maxillaire et zygomatique. Une partie des spécimens européens dont les plus anciens, découverts à Atapuerca Gran Dolina, présente un complexe zygomatico-maxillaire en extension qu'ils partagent avec les Néandertaliens tandis que d'autres fossiles d'Europe, d'Asie et d'Afrique montrent une contraction faciale de type homme actuel. Il faut donc envisager qu'il n'y ait pas en Europe uniquement des hominidés engagés dans le processus de la néandertalisation et que les fossiles des trois continents aient contribué à l'émergence de l'homme moderne.Our study focused on the upper and middle parts of the hominids' face. The majority of the fossil hominids from the last million years were analyzed. We used standard anthropological methods as well as 3-D morphometric geometry. The results show that the relative development of the maxillar and zygomatic bones, as well as their topographical relationships, split our sample into two different groups. An extension of the zygomaxillary complex appears in the first group (including the oldest European specimens from Atapuerca Gran Dolina and Neanderthals), whereas a noticeable trend towards modern anatomical features emerges within the second group (including fossils from Africa, Asia and Europe). We can conclude that there were no European hominids that uniquely evolved towards Neanderthals, and that in addition to Africa, Asian and Europeans hominids contributed towards the emergence of modern humans.PARIS-Museum Hist.Naturelle (751052304) / SudocSudocFranceF
    corecore