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The Date, Modalities and Legacy of Sulla’s Abdication of his Dictatorship: a Study in Sullan Statecraft
Sulla’s paradoxical dictatura legibus scribundis et rei publicae constituendae has ever remained the subject of controversy, amongst both the ancients (on which see now comprehensively Eckert 2016) and modern Roman historians. One major issue that continues to divide scholarship is that of the tempus legitimum of his dictatorship and, in particular, the approximate time of his abdication, with proposed dates ranging from as early as mid-81 to the summer of 79. This chapter revisits this question and attempts a resolution of the matter by virtue of a careful reappraisal of the extant source material. As a result, this inquiry also casts a new light on the modalities of Sulla’s abdication, his rationale, and, last but not least, the ramifications for our understanding of the transition from the late triumviral to early Augustan era. Against the background of this study, a brief postscript revisits the timing and circumstances of the notorious execution of Q. Lucretius Ofella and considers the issue of Sulla’s professed and ulterior motives.La Paradójica dictatura legibus scribundis et rei publicae constituendae de Sila ha sido siempre recordada como objeto de controversia, entre los antiguos (visto de forma exhaustiva por Eckert 2016) y modernos historiadores de Roma. Uno de los mayores problemas que divide a los estudiosos es el del tempus legitimum de su dictadora y, en particular, el momento aproximado de su abdicación, que va desde la primera mitad del 81 al verano del 79. Este texto revisa la cuestión e intenta una resolución estableciendo una revaluación de las fuentes. Como resultado, esta investigación arroja una nueva luz sobre la abdicación de Sila. Sus razones y, por último, pero no menos importante, las ramificaciones desde el último Triunvirato a la temprana época de Augusto. Al final de este studio un breve epílogo revisa el tiempo y las circunstancias de la ejecución de Q. Lucrecio Ofela y considera la cuestión de los motivos profesados por Sila
Le principat d’Auguste
À la suite de la bataille d’Actium, Auguste est parvenu à fonder un régime politique durable, communément appelé principat, dont la nature continue à faire débat. L’apparition au début des années 20 av. J.-C. du thème de la Res publica restituta, à la fois slogan et programme politique qui faisaient d’Auguste le restaurateur de l’État romain, n’est pas le moindre des paradoxes. Si l’historiographie reste sensible aux ruptures qui résultaient de la mainmise sur l’État d’un seul homme et de sa famille, il y a place également pour une étude des continuités que le nouveau régime n’a cessé de mettre en avant à ses débuts. Les organisateurs du colloque de Nantes, Fr. Hurlet et B. Mineo, ont rassemblé une équipe internationale d’une vingtaine de chercheurs pour susciter un échange de points de vue sur le sujet entre littéraires, historiens, historiens de l’art et archéologues. Les auteurs augustéens – historien comme Tite-Live, poètes comme Virgile, Horace ou Ovide – ont été l’objet d’une attention particulière à travers l’étude de leur perception du nouveau régime et de la nature de leurs relations avec le prince ; l’enquête a été étendue aux auteurs postérieurs à Auguste qui ont traité de la naissance du principat (Tacite et Dion Cassius). Les épigraphistes et les numismates ont analysé la manière dont le nouveau régime cherchait à se présenter sur les inscriptions et les monnaies afin de mieux saisir toutes les subtilités du discours officiel. La mise en forme des pouvoirs impériaux et l’attitude de l’aristocratie au moment de la mise en place du principat ont fait également l’objet d’études spécifiques. Ont été prises en compte les images liées au nouveau pouvoir – monuments, demeure d’Auguste sur le Palatin, statues, reliefs, cérémonies religieuses – comme support matériel de l’idéologie impériale. Un tel faisceau de points de vue permet de mieux se représenter dans toute leur complexité les fondements du principat augustéen à sa naissance