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    The tumoral A genotype of the MGMT rs34180180 single-nucleotide polymorphism in aggressive gliomas is associated with shorter patients' survival

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    Malignant gliomas are the most common primary brain tumors. Grade III and IV gliomas harboring wild-type IDH1/2 are the most aggressive. In addition to surgery and radiotherapy, concomitant and adjuvant chemotherapy with temozolomide (TMZ) significantly improves overall survival (OS). The methylation status of the O-6-methylguanine-DNA methyltransferase (MGMT) promoter is predictive of TMZ response and a prognostic marker of cancer outcome. However, the promoter regions the methylation of which correlates best with survival in aggressive glioma and whether the promoter methylation status predictive value could be refined or improved by other MGMT-associated molecular markers are not precisely known. In a cohort of 87 malignant gliomas treated with radiotherapy and TMZ-based chemotherapy, we retrospectively determined the MGMT promoter methylation status, genotyped single nucleotide polymorphisms (SNPs) in the promoter region and quantified MGMT mRNA expression level. Each of these variables was correlated with each other and with the patients' OS. We found that methylation of the CpG sites within MGMT exon 1 best correlated with OS and MGMT expression levels, and confirmed MGMT methylation as a stronger independent prognostic factor compared to MGMT transcription levels. Our main finding is that the presence of only the A allele at the rs34180180 SNP in the tumor was significantly associated with shorter OS, independently of the MGMT methylation status. In conclusion, in the clinic, rs34180180 SNP genotyping could improve the prognostic value of the MGMT promoter methylation assay in patients with aggressive glioma treated with TMZ.ARC -Fondation ARC pour la Recherche sur le Cancer(EML20120904843

    Rôle de la voie de signalisation Interleukine-6 dans la radiorésistance des glioblastomes humains

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    L'identification et la neutralisation des cibles moléculaires impliquées dans les mécanismes de radiorésistance des glioblastomes, approche développée au laboratoire, vise à diminuer le risque de récidive à l'intérieur du volume irradié et donc à allonger la survie des patients. Les travaux antérieurs du laboratoire ont démontré le rôle potentiel de l'interleukine-6 (IL-6) dans les mécanismes anti-apoptotiques impliqués dans la radiorésistance. Nous avons tout d'abord contribué à la validation de l'Interleukine-6 en tant que cible potentielle en rapportant l'association entre une amplification avec surexpression du gène IL-6 et un mauvais pronostic dans une série de 36 glioblastomes. La médiane de survie chute de 22 à 6 mois entre le groupe IL-6 non amplifié et amplifié. Bien que nous n'ayons pas établi de corrélation entre la radiorésistance intrinsèque et le niveau d'expression et de production d'IL-6 in vitro, les données de la littérature nous ont incité à explorer le potentiel thérapeutique d'un blocage des voies PI3K/Akt et JAK/STAT3 situées en aval de l'IL-6. L'inhibition de la voie Akt, dont l'activation a été corrélée à la radiorésistance intrinsèque, permet de radiosensibiliser les glioblastomes in vitro alors que celle de la voie STAT3 s'est révélée sans impact sur la sensibilité à l'irradiation. En accord avec ces résultats, la 2ème approche, consistant en l'utilisation d'anticorps dirigés contre l'IL-6 ou les sous unités qui composent son récepteur conduit à une inactivation de la voie STAT3 sans impact sur la radiorésistance. Au vu des données apportées par ce travail il semble que l'IL-6, malgré son statut de facteur de pronostique, et la voie STAT3 ne soient pas impliqués dans la radiorésistance intrinsèque. Notre hypothèse, en accord avec la littérature, est que l'activation aberrante de la voie STAT3 dans les gliomes, via la production d'IL-6, serait impliquée dans les modifications du micro-environnement telles que l'immunosuppression et l'angiogénèse. Pour tenter d'expliquer la différence de survie entre les deux groupes de patients de la série de 31 glioblastomes, une analyse comparative est en cours d'une part sur les profils génomiques et transcriptomiques par micro-arrays, et d'autre part sur l'état d'activation des voies de signalisation anti-apoptotiques Akt et STAT3 par immunohostochimie. Les données obtenues seront interprétées conjointement avec le niveau d'amplification/expression de l'IL-6 et la survie des patients. Les résultats présentés ici constituent un argumentaire pour l'utilisation d'inhibiteurs d'Akt en combinaison avec l'irradiation dans de futurs essais cliniques.Identification and neutralization of molecular targets involved in human glioblastomaradioresistance mechanisms is an approach developped in the laboratory to decrease recurrence inside irradiated volum and then to increase patient survival. Previous data published by the team have demonstrated a potential role of interleukin-6 (IL-6) in anti-apoptotic mechanism involved in radioresistance. Firstly, we contributed to IL-6 validation as a potential target by demonstrating association between amplification with overexpression of IL-6 gene and a bad prognosis in 36 glioblastoma. Median survival dropped from 22 to 6 months between IL-6 non-amplified and amplified group. Although, we have found no correlation between intrinsic radioresistance and expression or IL-6 production in vitro, published data prompted us to explore therapeutic potential of blocking IL-6 downtream signaling pathways such as PI3K/Akt and JAK/STAT3. Akt pathway inhibition, whose activation has been correlated with intrinsic radioresistance, radiosensitizes glioblastoma in vitro whereas STAT3 inhibition did not affect ionizing radiation sensitivity. Accordingly, second approach using antibodies against IL-6 or its receptor subunits induced a decrease in STAT3 pathway activation whitout any effect on radioresistance. Results provided by this work suggest that IL-6, despite being a prognosis factor, and STAT3 pathway are not involved in intrinsic radioresistance. Our hypothesis is that in glioma, frequently activated STAT3 pathway is involved in micro-environnement alteration such as immunosuppression and angiogenesis as described in the litterature. To explain survival variation between the two groups of patients, comparative analyses are ongoing, on the one hand genomic and transcriptomic profiling by micro-arrays, and on the other hand studies of activation level of Akt and STAT3 anti-apoptotic pathways by immunohistochemmistry. The data will be interpreted together with the level of amplification/expression of IL-6 and survival of patients. Results obtained here give us a rationale for using Akt inhibitor combined with irradiation in future clinical trials.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF

    Nouvelle stratégie thérapeutique combinant un inhibiteur de la réparation de l'ADN Dbait à la radiothérapie (le cas du glioblastome et du mélanome)

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    Les cancers radiorésistants présentent souvent des capacités de réparation de l'ADN augmentées. Les molécules Dbait sont une nouvelle classe d'inhibiteurs de la réparation de l'ADN, mimant des cassures double brin de l'ADN, afin de piéger les enzymes clé de la réparation durant la période de traitement. L'objectif de l'étude était de démontrer l'intérêt d'associer Dbait à la radiothérapie (RT) in vitro et dans des modèles animaux de mélanome et de glioblastome. L'efficacité de l'association Dbait et RT a été testée in vitro sur différentes lignées cellulaires humaines de mélanome et de glioblastome. Les capacités de réparation de l'ADN des cellules ont été testées. Pour les modèles de glioblastome, des souris Nude ont été xénogreffées sur patte pour tester l'association Dbait (voie locale) et RT en 1 fraction de 15 Gy (type radiochirurgie) ou xénogreffées en intracérébrale en conditions stéréotaxiques (suivi tumoral par bioluminescence) pour tester l'association Dbait (voie générale) et RT de 20 Gy en 5 fractions (type encéphale in toto). Pour le modèle de mélanome, des souris Nude ont été xénogreffées sur flanc pour tester l'association Dbait (voie locale) et RT de 30 Gy en 10 fractions (protocole palliatif) ou RT de 60 Gy en 20 fractions (protocole radical). Dbait sensibilise les cellules de glioblastmose et de mélanome à la RT. Dans les cellules traitées par Dbait et RT, le niveau de dommages à l'ADN n'était pas initialement plus élevé, mais persistait cependant plus longtemps (p<0.05). Les souris traitées par l'association Dbait et RT ont une croissance tumorale significativement plus faible avec une survie significativement plus longue que les souris traitées par RT seule quel que soit le schéma de traitement (médianes de survies : 88 vs 54 jours (glioblastome type radiochirurgie); 58 vs 49 jours (glioblastome type encéphale in toto); 119 vs 67 jours (mélanome protocole palliatif); 221 vs 109 jours (mélanome protocole radical); p<0.05). Aucune toxicité surajoutée n'a été montrée dans les modèles de souris, que ce soit en cas d'injections locales de Dbait, ou par voie générale et irradiation de l'encéphale total. L'utilisation de Dbait pour inhiber la réparation de l'ADN est actuellement testée chez l'homme dans un essai de phase I/II en association à la radiothérapie dans les métastases en transit de mélanome. Compte tenu des résultats prometteurs de cette étude préclinique, Dbait pourrait être également testé chez l'homme pour tenter d'augmenter l'efficacité de la radiothérapie dans le traitement du glioblastome.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF

    Impact de la surexpression de la protéine nucléophosmine (NPM1) sur la progression des cancers de la prostate

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    La prolifération, la migration et l invasion sont des processus cellulaires biologiques fondamentaux qui sont régulés par une multitude de signaux extracellulaires. L intégration de ces stimuli au niveau de différentes voies de signalisation intracellulaires permet d adapter les capacités des cellules à exercer ces fonctions aux conditions du milieu extérieur. Outre des évènements génétiques tels que les mutations ou les translocations chromosomiques, des dérégulations des capacités de prolifération, de migration et d invasion des cellules sont retrouvées lors de la mise en place d un processus tumoral. La protéine nucléophosmine (NPM1) est un acteur important dans le contrôle de la balance prolifération/apoptose. Initialement décrite pour son rôle dans la biogénèse des ribosomes, NPM1 participe à de multiples processus cellulaires comme la duplication des centrosomes, la progression du cycle cellulaire et la transcription génique. NPM1 est ainsi fréquemment surexprimée dans les tumeurs solides d origines histologiques variées, parmi lesquelles les cancers du colon, du poumon ou encore les tumeurs ovariennes. Les travaux antérieurs de l équipe ont mis également en évidence que la protéine NPM1 est surexprimée dans les tissus de carcinomes prostatiques en comparaison avec le tissu adjacent sain. Mon travail de thèse avait pour objectif d étudier l impact d une surexpression de NPM1 dans la progression des cancers de la prostate. Nous avons dans un premier temps analysé, in vitro et in vivo, les capacités invasives de cellules caractéristiques d un stade avancé de cancers de la prostate en fonction du niveau d accumulation de NPM1. Les résultats obtenus suggèrent que la protéine NPM1 intervient dans le processus tumoral en activant des mécanismes prolifératifs, migratoires et invasifs des cellules tumorales de prostate. Dans un second temps, nous avons cherché à déterminer la nature des gènes dont la transcription était susceptible d être affectée par l expression de NPM1. L analyse en qPCR array met en évidence que l expression du facteur de croissance EGF est diminuée dans un contexte d inhibition de NPM1, ainsi que l activation de la voie de prolifération en aval ERK1/2. Enfin, l activation constitutive de cette voie révèle que le rôle de NPM1 se situe en aval du récepteur EGFR et en amont de l effecteur MEKK1, activateur de la voie ERK1/2. Ces données indiquent que NPM1 pourrait conférer un avantage prolifératif et invasif aux cellules tumorales de prostate. En revanche, cette protéine ne serait pas un initiateur de la tumorigénèse mais un potentialisateur de la progression des cancers de la prostate suite à des évènements génétiques initiateurs. Dans ce contexte et sur la base de nos travaux, nous proposons comme perspective que l inhibition de l accumulation de NPM1, protéine qui active la voie de survie ERK1/2 et qui agit parallèlement sur la disponibilité de contrôleurs du cycle cellulaire et de l apoptose (e.g. P53), puisse potentialiser l action d agents thérapeutiques déjà utilisés comme des inhibiteurs de tyrosines kinases (gefitinib®).The chaperone nucleophosmin (NPM1) is over-expressed in the epithelial compartment of tumoral prostate glands compared to adjacent healthy tissue and may represent one of the key actors that support the neoplastic phenotype of prostate adenocarcinoma cells. Yet, the mechanisms that underlie NPM1 mediated phenotype remain elusive in the prostate. NPM1 is a major multifunctional nucleolar phospho-protein expressed at high level in the granular region of the nucleolus with capacities of shuttling between the nucleolus and the cytoplasm. Initially identified as a major regulator of the ribosome biogenesis, it was more recently demonstrated to bind to histones, to mediate nucleosome formation and to relax chromatin, thereby controlling gene expression. Furthermore, NPM1 was shown to interact with and to inhibit the tumour suppressor proteins P53 and Rb, and consequently to potentiate cell growth and proliferation. All these data emphasize a proto-oncogenic function of NPM1 although some authors described a tumour suppressive function for NPM1 as it acts as a regulator of centrosome duplication and thus may lead to cell apoptosis. All this studies revealed that NPM1 acts as both tumour suppressor and proto-oncogene during tumourigenesis. Although NPM1 detailed functions are starting to be clarified, the role of NPM1 in solid tumours remains to be determined. Here we addressed the question whether NPM1 could potentiate proliferation, migration and invasion capacities of prostate cancer cells and deciphered the mechanism by which it exerts such a control on tumour cell behaviour. Our results show that NPM1 favors cell migration, cell invasion and colony forming of prostate tumor cells. Furthermore, in vivo knock-down of NPM1 leads to a decrease in the growth of LNCaP-derived tumors grafted in nude mice. Such oncogenic-like properties are exerted via a positive regulation of NPM1 on the ERK1/2 kinase phosphorylation in response to EGF stimuli, stimuli which are emphasized in prostate tumours following the setting of an autonomous production of the growth factor. NPM1 could be a target to switch off specifically ERK1/2 pathway activation in order to decrease or inhibit proliferation and to potentiate actual targeted therapies based on EGFR specific inhibition.CLERMONT FD-Bib.électronique (631139902) / SudocSudocFranceF

    Altering DNA Repair to Improve Radiation Therapy: Specific and Multiple Pathway Targeting

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    International audienceRadiation therapy (RT) is widely used in cancer care strategies. Its effectiveness relies mainly on its ability to cause lethal damage to the DNA of cancer cells. However, some cancers have shown to be particularly radioresistant partly because of efficient and redundant DNA repair capacities. Therefore, RT efficacy might be enhanced by using drugs that can disrupt cancer cells' DNA repair machinery. Here we review the recent advances in the development of novel inhibitors of DNA repair pathways in combination with RT. A large number of these compounds are the subject of preclinical/clinical studies and target key enzymes involved in one or more DNA repair pathways. A totally different strategy consists of mimicking DNA double-strand breaks via small interfering DNA (siDNA) to bait the whole DNA repair machinery, leading to its global inhibition
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