Diagnostic des systèmes techniques de transformation de l'igname en cossettes séchées au Bénin

Les pertes après-récolte des tubercules d'igname enregistrées dans les pays producteurs de l'Afrique de l'Ouest sont très importantes (40-50 % après 6 mois de stockage). Ces pertes sont dues à l'absence de moyens et méthodes de conservation appropriés. La transformation des tubercules en produits stables (cossettes, farine) est une solution à la conservation de l'igname frais. Cette technique permet, en outre, de réduire de plus de la moitié le poids de la matière à transporter. La méthode de fabrication des cossettes d'igname, connue depuis longtemps au Bénin et dans les pays voisins (Nigeria, Togo), permet de conserver le surplus des tubercules pour les utiliser pendant les périodes de soudure. Depuis plus d'une décennie, la farine de cossettes d'igname (Elubo) est passée dans les habitudes alimentaires des populations urbaines. L'importance de la demande actuelle nécessite que cette technique soit évaluée, améliorée et valorisée

Le développement de la flière cossettes d'igname pour l'approvisionnement des villes au Nigeria, au Bénin et au Togo

Dans les pays du golfe de Guinée, l'igname est un produit très apprécié par la population, y compris dans les villes. Il y a 15 ans au sud-ouest du Nigeria, au Bénin et au Togo, l'approvisionnement des villes en igname était l a rgement dominé par des flux de tubercules frais. Cette situation prévaut dans les autres pays producteurs d'Afrique. Cette filière présente des contraintes : – la difficile conservation des tubercules en frais occasionne des pertes post-récolte importantes et une irrégularité des disponibilités tout au long de l'année ; – les coûts de transport et la commercialisation, et par conséquent, les prix au consommateur sont élevés ; – pour les utilisations culinaires des tubercules frais, les variétés d'igname à gros tubercules sont privilégiées. Ces variétés exigent, pour leur culture, des terres fertiles et un important investissement en travail

A Pilot Study Combining a GC-Sensor Device with a Statistical Model for the Identification of Bladder Cancer from Urine Headspace

There is a need to reduce the number of cystoscopies on patients with haematuria. Presently there are no reliable biomarkers to screen for bladder cancer. In this paper, we evaluate a new simple in-house fabricated, GC-sensor device in the diagnosis of bladder cancer based on volatiles. Sensor outputs from 98 urine samples were used to build and test diagnostic models. Samples were taken from 24 patients with transitional (urothelial) cell carcinoma (age 27-91 years, median 71 years) and 74 controls presenting with urological symptoms, but without a urological malignancy (age 29-86 years, median 64 years); results were analysed using two statistical approaches to assess the robustness of the methodology. A two-group linear discriminant analysis method using a total of 9 time points (which equates to 9 biomarkers) correctly assigned 24/24 (100%) of cancer cases and 70/74 (94.6%) controls. Under leave-one-out cross-validation 23/24 (95.8%) of cancer cases were correctly predicted with 69/74 (93.2%) of controls. For partial least squares discriminant analysis, the correct leave-one-out cross-validation prediction values were 95.8% (cancer cases) and 94.6% (controls). These data are an improvement on those reported by other groups studying headspace gases and also superior to current clinical techniques. This new device shows potential for the diagnosis of bladder cancer, but the data must be reproduced in a larger study. © 2013 Khalid et al