Espionaje científico

International audienc

Dual Relief of T-lymphocyte Proliferation and Effector Function Underlies Response to PD-1 Blockade in Epithelial Malignancies

Although understanding of T-cell exhaustion is widely based on mouse models, its analysis in patients with cancer could provide clues indicating tumor sensitivity to immune checkpoint blockade (ICB). Data suggest a role for costimulatory pathways, particularly CD28, in exhausted T-cell responsiveness to PD-1/PD-L1 blockade. Here, we used single-cell transcriptomic, phenotypic, and functional approaches to dissect the relation between CD8+ T-cell exhaustion, CD28 costimulation, and tumor specificity in head and neck, cervical, and ovarian cancers. We found that memory tumor–specific CD8+ T cells, but not bystander cells, sequentially express immune checkpoints once they infiltrate tumors, leading, in situ, to a functionally exhausted population. Exhausted T cells were nonetheless endowed with effector and tumor residency potential but exhibited loss of the costimulatory receptor CD28 in comparison with their circulating memory counterparts. Accordingly, PD-1 inhibition improved proliferation of circulating tumor–specific CD8+ T cells and reversed functional exhaustion of specific T cells at tumor sites. In agreement with their tumor specificity, high infiltration of tumors by exhausted cells was predictive of response to therapy and survival in ICB-treated patients with head and neck cancer. Our results showed that PD-1 blockade–mediated proliferation/reinvigoration of circulating memory T cells and local reversion of exhaustion occur concurrently to control tumors

Pestalozzi outre Manche

Bulletins et Cahiers du Centre de documentation et de recherche Pestalozzi n°2021.[...] Ce numéro des Cahiers s’attache à mieux faire connaître les principauxacteurs d’ici et d’Outre-Manche qui ont permis aux idées de Pestalozzi d’influencer – ô combien, mais sans que d’aucuns veuillent toujours le reconnaître ! – l’éducation britannique. «Rendre à Pestalozzi ce qui est à Pestalozzi!» tel a été l’objectif de Marie Vergnon, professeur à l’Université de Caen et membre de notreConseil scientifique. Qu’elle soit ici remerciée pour sa démarche et son travail derecherche dans la langue de Shakespeare ! [...]Sommaire : Editorial Pestalozzi et sa « réception » Outre-Manche Les écrits francophones John Synge Lord de Vesci et Louis Albert du Puget Charles Orpen William AllenJames Pierrepont GreavesCharles Mayo Henry Brougham Phillip PullenMaria Edgeworth Andrew Bell Robert Owen Pour conclurePour résumerPrésentation de l’auteure Bibliographie Appel au peuple anglais Marie Vergnon - Johann Heinrich Pestalozzi : sa «réception» Outre-Manche avec une traduction de «The Address to the British Public» suivi de «Des Anglais à Yverdon » de Kate Silber [...

Aux sources britanniques des salles d’asile françaises

International audienceIn the histories of pre-schooling in France, references to the British infant school are a common thing. Works on the history of early childhood education have shown the plurality of proposals that might have fed the development of French institutions. References to Robert Owen and his infant school, in particular, are already present in the writings of the first organizers of collective early childhood education in France. But the French who went to Great Britain in order to observe the infant schools visited mostly London establishments. It is then appropriate to ask ourselves, by comparing what we know about Owen's Scottish infant school and the projects of the first organizers of collective education for young children in France, what may have traveled of the values and pedagogical projects defended by Owen into the French institutions. The strictly pedagogical dimension, still only slightly studied, allows us here to shed some complementary light to previous work.Dans les histoires de la préscolarisation en France, les références à l’infant school britannique sont récurrentes. Les travaux sur l’histoire de la prise en charge de la petite enfance ont montré la pluralité des propositions qui ont pu nourrir l’élaboration des institutions françaises. Les références à Robert Owen (1771-1858) et son infant school (inaugurée en 1816), en particulier, sont déjà présentes dans les écrits des premiers organisateurs de l’accueil collectif des jeunes enfants en France. Mais les Français qui se sont rendus en Grande-Bretagne pour observer les infant schools au cours de la première moitié du XIXe siècle se sont très majoritairement rendus dans des établissements londoniens. Il convient alors de s’interroger, en confrontant ce que l’on sait de l’infant school écossaise et des projets des premiers organisateurs de l’éducation collective des jeunes enfants en France, sur ce qui a pu passer des valeurs et projets pédagogiques défendus par Owen dans celui des institutions françaises. La dimension proprement pédagogique, encore peu étudiée, nous permet ici d’apporter un éclairage complémentaire aux travaux antérieurs sur la place du modèle britannique dans la construction des salles d’asile françaises

Aux sources britanniques des salles d’asile française: Symposium “On the foreign element in our school systems” coordonné par Alexandre Fontaine

International audienceDans les histoires de la préscolarisation en France, les références à l’Infant School britannique sont récurrentes, y compris sous la plume du ministre Salvandy (Rapport de Salvandy et ordonnance royale sur l'organisation des salles d'asile, 22 décembre 1837). Les travaux sur l’histoire de la prise en charge de la petite enfance et les circulations internationales en la matière ont montré la pluralité des propositions qui ont pu nourrir l’élaboration des institutions françaises, relativisant parfois aussi les emprunts outre-Manche. Pourtant, les références à Owen lui-même et son Infant school, en particulier, sont déjà présentes dans les écrits des premiers organisateurs de l’accueil collectif des jeunes enfants en France. Mais les français qui se sont rendu en Grande-Bretagne pour observer les Infant schools se sont très majoritairement rendus dans des établissements londoniens. Or, Owen lui-même avait amplement critiqué l’Infant school de Brewer’s Green à Londres, prétendument inspirée de celle qu’il avait créée en Écosse à New Lanark, et où œuvrait son ancien maître James Buchanan. En outre, à la même période, des établissements pensés notamment par Samuel Wilderspin ont été ouverts sous la même dénomination. Il convient alors de s’interroger, en confrontant ce que l’on sait de l’Infant School écossaise (écrits d’Owen, archives de la famille Buchanan, témoignages de visiteurs…) et des projets des premiers organisateurs de l’éducation collective des jeunes enfants en France, sur ce qui a pu passer des valeurs et projets pédagogiques défendus par Owen dans celui des institutions françaises. La dimension proprement pédagogique, encore peu étudiée, nous permet en effet ici d’apporter un éclairage complémentaire aux travaux antérieurs, mettant en lumière la similitude entre des outils et techniques utilisés et des divergences, notamment en ce qui concerne la place de la religion

Ricœur : traduction et altérité

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New Harmony, creuset américain des pédagogies d’Owen et Pestalozzi

Ouvrage réalisé avec la collaboration de Xavier Gendre, Damien Savoy, Pierre-Philippe Bugnard, Giorgia Masoni.International audienceL’intérêt majeur de la contribution de Marie Vergnon est de montrer comment une situation locale, en l’occurrence la colonie de New Harmony dans l’Indiana aux États-Unis, s’intégre dans les circulations transatlantiques d’idées et de pratiques. Cette communauté devient effectivement au XIXe siècle un lieu d’expérimentation pédagogique où se mêlent emprunts étrangers et créativités locales. Bien que ce projet utopiste se solde par un échec, Vergnon constate que les pratiques éducatives mises en place à New Harmony, dès les années 1820, sont élaborées à partir d’idées des pédagogues, écossais, Robert Owen et, suisse, Henri Pestalozzi. Pour qu’elles s’accordent aux contraintes de la communauté, ces idées sont remaniées par deux acteurs principaux, William Maclure et Joseph Neef. Tous deux formés en Europe à la pédagogique pestalozzienne, ils fondent à New Harmony une école centrée sur une éducation autant physique qu’intellectuelle, privilégiant l’apprentissage par l’expérience et proscrivant les châtiments corporels. Au terme de l’analyse de ce processus de reformulation pédagogique, Vergnon conclut que « l’éducation fut pestalozzienne à New Harmony, même si son nom reste associé à celui de Robert Owen » (p. 139).Chap.Owen disciple de Pestalozzi ? Les principaux penseurs et acteurs de l’éducation à New Harmony Une conception commune : les maux de la société émanent d’une mauvaise éducation L’éducation préscolaireL’internat Contenus d’apprentissage Une « règle d’or » : l’interdiction des châtiments corporels Progressivité des apprentissages et respect des rythmes des enfants Apprendre grâce à l’expérienceMise en perspective chronologique Conclusio

Note de synthèse. La recherche en éducation en Europe des années 1990 aux années 2010

International audienceThis contribution provides a critical synthesis of works carried out in recent years on educational research in Europe and published in the Anglo-Saxon literature. How was it built? What tensions or obstacles can be identified? Based on the putting in perspective of these studies, we try to identify the challenges for the current and future of European educational research.Cette contribution propose une synthèse critique de travaux menés aux cours des dernières années sur la recherche en éducation en Europe et publiés dans la littérature anglo-saxonne. Comment s’est-elle construite ? Quels tensions ou freins peuvent être repérés ? À partir de la mise en perspective de ces études, nous tentons d’identifier les enjeux pour l’actualité et l’avenir de la recherche en éducation européenne

New Harmony : Owen et Pestalozzi aux États-Unis

Transatlantic Cultures est une publication du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines. ISSN 2739-6614. (http://www.transatlantic-cultures.org) https://bnf.hypotheses.org/10834https://transatlantic-cultures.org/fr/catalog/new-harmony-owen-et-pestalozzi-aux-etats-unisLa colonie de New Harmony (États-Unis) fut, dans les années 1820, le théâtre d’une expérience sociale de courte durée dans laquelle se fondèrent les propositions éducatives de deux pédagogues européens : Robert Owen et Johann Heinrich Pestalozzi (par l’intermédiaire de disciples)

La réception de Girard en Europe : le contexte britannique: table ronde « La réception de Girard en Europe »

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