96 research outputs found
Martyrs de la foi catholique, combattants de l'Eglise romaine : les héros du théâtre de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth (1875-1914)
Fleuron de la mission jésuite de Syrie, l'université Saint-Joseph désigne un établissement composite, qui comprend différentes institutions par leur objet, leur statut juridique, leur niveau (primaire, élémentaire, supérieur) et les diplômes qu'elles délivrent. On sait quelle place occupe le théâtre dans l'éducation jésuite. Ceux de Beyrouth n'ont pas failli à la tradition et très vite une scène est aménagée dans l'enceinte de l'Université. Les représentations que les élèves et leurs professeurs y donnent ont contribué à la naissance du théâtre à l'occidentale dans le monde arabe. Mais pour les jésuites, elles ont surtout une dimension pédagogique. A travers pièces, dialogues et discours, ils indiquent à leurs élèves la voie à suivre : la fidélité à la foi catholique et romaine... jusqu'à la mort
Une " révolution sociale dans la montagne " : la conversion des Alaouites par les jésuites dans les années 1930
Cet article traite de la conversion des Alaouites par les jésuites dans les années 1930. Pour la première fois depuis sa fondation au XIXe siècle, la mission jésuite enregistre un nombre significatif de conversions (environ 200). Comment expliquer ce relatif succès ? Pour beaucoup de religieux, les Alaouites qui appartiennent à une dissidence de l'islam ne sont pas vraiment des musulmans ce qui les rend plus réceptifs au message chrétien. Pourtant (et de façon peut-être paradoxale), c'est au moment où ils s'intègrent à l'Etat syrien en voie de constitution et connaissent une véritable "révolution sociale" que certains d'entre eux se tournent vers les jésuites
Un établissement catholique dans la société pluriconfessionnelle de la fin de l’Empire ottoman
En 1875, le séminaire-collège tenu par les jésuites dans la montagne libanaise déménage à Beyrouth et prend le titre d’université Saint-Joseph. Il accueille désormais des non-catholiques, ce qui oblige les pères à clarifier les obligations faites en matière religieuse aux élèves des différentes confessions. Ces règles témoignent du regard que portent les missionnaires sur la société locale et des objectifs qu’ils assignent à leur mission.During the year 1875, the Jesuit’s college moved from Ghazir in Mount Lebanon to Beirut and while being renamed as université Saint-Joseph opened its doors to non Catholic students. The Jesuits fathers had therefore to decree religious rules for these new students in which their aims as missionaries and the way they considered the local society are reflected
Matthieu Brejon de Lavergnée (dir.), Des Filles de la Charité aux Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, quatre siècles de cornettes (xviie-xxe siècle)
Les congrégations religieuses ont longtemps été réticentes à l’idée de communiquer leurs archives aux historiennes et aux historiens de profession. Depuis quelques temps cependant, des ouvertures se font jour, ce dont témoigne ce riche ouvrage, fruit de travaux fondés sur les volumineuses archives des filles de la Charité. Il faut saluer le courage de cette congrégation qui a largement ouvert ses fonds, dans une démarche, qui, comme le rappelle Matthieu Brejon de Lavergnée, n’était pas sans «..
Résumé de la thèse de doctorat soutenue par Chantal Verdeil, préparée sous la direction de MM. les Professeurs J.-M. Mayeur et J. Frémeaux (université Paris IV) et présentée en septembre 2003
Les jésuites de Syrie (1831-1864). Une mission auprès des chrétiens d’Orient au temps des réformes ottomanes En 1831, la Compagnie de Jésus envoie trois religieux dans la montagne libanaise. Leur arrivée marque le début de la mission de Syrie qui se compose, en 1864, de six résidences, situées à Bikfaya, Ghazir, Zahlé, Deir el-Qamar, Beyrouth et Saïda. Ces localités font aujourd’hui partie du Liban, mais, au XIXe siècle, elles relèvent aux yeux des Européens de la Syrie, définie comme l’espac..
Histoire contemporaine de l’éducation au Moyen-Orient (XIXe-XXe siècle). Essai de synthèse historiographique
Cet article propose une synthèse des recherches sur l’histoire de l’enseignement au Moyen-Orient aux XIXe et XXe siècles. Il montre tout d’abord que cette histoire est dominée par des questionnements politiques. Beaucoup de travaux décrivent les politiques éducatives des États, Empires et États nations, qui se sont succédé dans la région. L’éducation devient alors un moyen de réfléchir aux caractéristiques et aux fonctionnements de ces États et à leurs transformations. Cette histoire de l’éducation est aussi une histoire des institutions éducatives et de leur rôle dans la construction d’une identité nationale ainsi que de genre. Ces institutions sont aussi interrogées sur ce qu’elles révèlent de la sécularisation (et de ses limites) dans la région. D’autres aspects sont longtemps restés dans l’ombre : enseignement professionnel, élèves et enseignants, manuels et disciplines, stimulent aujourd’hui de nouvelles recherches.This article presents an overview of research into the history of education in the Middle East during the 19th and 20th centuries. It shows first of all that this history is dominated by political questioning. Many scholars have described the educational policies of the various states, empires and nation states that succeeded one another in this region. Education then becomes a way of considering the characteristics and functioning of these States, and their transformation. These works on the history of education also deal with the history of educational institutions and highlight their roles in building a national or gender identity, and examine what they reveal of the secularisation of society in the region (and its limitations). Academic works have long neglected other aspects of this history of education, such as students and teachers, textbooks and disciplines, or vocational education. Today new academic research is exploring these subjects
Giuseppe Buffon, Les Franciscains en Terre Sainte (1869-1889). Religion et politique, une recherche institutionnelle, Paris, Cerf Histoire, Éditions franciscaines, 2005, 604 p. ISBN : 2-204-07410-1. 58 euros.
« Religion et politique, une recherche institutionnelle », le sous-titre de cet ouvrage indique bien quelle est l’ambition de son auteur. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une histoire de la présence franciscaine en Terre Sainte, mais de comprendre comment, au XIXe siècle, la Custodie de Terre Sainte, sévèrement critiquée par Rome et par la France, a réussi à se maintenir. Pour se faire, l’auteur utilise une grille de lecture institutionnelle : la raison de cette résistance est, selon lu..
Un établissement catholique dans la société pluriconfessionnelle de la fin de l’Empire ottoman
En 1875, le séminaire-collège tenu par les jésuites dans la montagne libanaise déménage à Beyrouth et prend le titre d’université Saint-Joseph. Il accueille désormais des non-catholiques, ce qui oblige les pères à clarifier les obligations faites en matière religieuse aux élèves des différentes confessions. Ces règles témoignent du regard que portent les missionnaires sur la société locale et des objectifs qu’ils assignent à leur mission.During the year 1875, the Jesuit’s college moved from Ghazir in Mount Lebanon to Beirut and while being renamed as université Saint-Joseph opened its doors to non Catholic students. The Jesuits fathers had therefore to decree religious rules for these new students in which their aims as missionaries and the way they considered the local society are reflected
Résumé de la thèse de doctorat soutenue par Chantal Verdeil, préparée sous la direction de MM. les Professeurs J.-M. Mayeur et J. Frémeaux (université Paris IV) et présentée en septembre 2003
Les jésuites de Syrie (1831-1864). Une mission auprès des chrétiens d’Orient au temps des réformes ottomanes En 1831, la Compagnie de Jésus envoie trois religieux dans la montagne libanaise. Leur arrivée marque le début de la mission de Syrie qui se compose, en 1864, de six résidences, situées à Bikfaya, Ghazir, Zahlé, Deir el-Qamar, Beyrouth et Saïda. Ces localités font aujourd’hui partie du Liban, mais, au XIXe siècle, elles relèvent aux yeux des Européens de la Syrie, définie comme l’espac..
Giuseppe Buffon, Les Franciscains en Terre Sainte (1869-1889). Religion et politique, une recherche institutionnelle, Paris, Cerf Histoire, Éditions franciscaines, 2005, 604 p. ISBN : 2-204-07410-1. 58 euros.
« Religion et politique, une recherche institutionnelle », le sous-titre de cet ouvrage indique bien quelle est l’ambition de son auteur. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une histoire de la présence franciscaine en Terre Sainte, mais de comprendre comment, au XIXe siècle, la Custodie de Terre Sainte, sévèrement critiquée par Rome et par la France, a réussi à se maintenir. Pour se faire, l’auteur utilise une grille de lecture institutionnelle : la raison de cette résistance est, selon lu..
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