Introduction. Defining the Renaissance in Music

[Début de l'article] The concept of the Renaissance as a period in the history of music does not appear, in a strict sense, until relatively late in writings on music by comparison with those on general history or art history. In 1868 A.W. Ambros gave the third volume of his encyclopaedic history of music the title "Geschichte der Musik im Zeitalter der Renaissance bis zu Palestrina" (Leipzig, 1862-1878). Even if the awareness of a renaissance had emerged as early as the end of the fifteenth century and the first musicologists had not neglected to treat the music of the fifteenth and sixteenth centuries sometimes in great depth, it was only with Ambros that a name was finally given to a period that by and large covers two centuries of music history in the West. However, the Renaissance is not synonymous with the idea of a "renaissance", and it is this difficulty of admitting the non-coincidence of the two concepts - the one historical, the other cultural - that were to lead to more than a hundred years of interminable debates and passionate enquiries, as well as some idle disputes. It is the vicissitudes of this history that will be retraced here

La place du plaisir dans la théorie musicale en France de la Renaissance à l'aube de l'âge baroque

De la musique comme science quadriviale émerge les principes d'une explication critique et d'une identification du jugement esthétique au début du 17e siècle. L'étude de cette lente émergence au travers des textes théoriques des 16e et 17e siècles conduit à la confrontation des couples suivants : la raison et les sens, d'abord ; l'oeuvre et l'interprétation, ensuite. Dans un second temps, l'article tentera de dessiner les limites dans lesquelles se construit le discours sur le plaisir musical grâce aux écrits de Marin Mersenne

Il liuto e la vita pubblica nell’età moderna

Traduzione italiana a cura di Maria Semi ; Publication issue du séminaire « A cavallo di un monocordo. Lo strumento musicale come accordatura di saperi », Université de Bologne, 11 avril 2007International audienceIl liuto e la vita pubblica nell’età modern

Sur l'expression théorique du la musique en France à la Renaissance

S'il n'a jamais été question de mettre en doute le rôle des compositeurs français dans la construction du paysage musical de la Renaissance, il n'a, en revanche, jamais été imaginable d'écrire une histoire de l'humanisme dans la pensée musicale française de la Renaissance. Un peu comme si, provoquant une rupture brutale dans le cours de l'histoire, les lettrés et théoriciens français des XVe et XVIe siècles avaient abandonné l'art des sons aux seuls praticiens, compositeurs et interprètes. Cet article s'inscrit dans le cadre d'une réflexion autour de la définition d'une spécificité, celle du discours sur le musical en France à cette époque

La reine, le roi et sa maîtresse. Essai sur la représentation de la différence durant la Querelle des Bouffons

International audienceLa Querelle des Bouffons fut plus que la simple manifestation de l'émergence d'une conscience nationale durant la première moitié du 18e siècle. Elle paraît comme un champ expérimental sur lequel s'affrontent deux positions esthétiques ; deux positions pour lesquelles la musique et la nation ne sont que prétextes à une réflexion qui touche au cœur même du système de la représentation. La vraie question que pose la Querelle des Bouffons est celle du beau.The Querelle des Bouffons was more than simply a visible manifestation of the emergence of national consciousness during the first half of the 18th c. It served as an experimental field upon which two aesthetic positions confronted each other, two positions for which music and nation served as pretexts for a reflection that touched the very essence of representation. The real question posed by the Querelle des Bouffons was the very definition of beauty.* In apparenza, la Querelle des Bouffons divampò, a Parigi tra il 1752 e il '54, attorno a due focolari socio-ideologici contrapposti, il coin du Roi e il coin de la Reine. Al di là dell'aneddotica, la Querelle agita interrogativi che scuotono alle radici la Repubblica delle Lettere a metà Settecento: come difendere l'identità della nazione attraverso una manifestazione culturale qual è il teatro d'opera? come conciliare la lealtà verso il sovrano col gusto per la musica italiana? come sviluppare un dibattito che investe la sfera pubblica non meno della privata? Muovendo dalla concezione che dell''identità nazionale' può aver nutrito la Francia al tramonto dell'Antico Regime, muovendo altresì dall'esame delle strategie individuali e dei comportamenti di gruppo, quest'articolo illustra in che modo la Querelle abbia finito per ingenerare una serie di discorsi che palesano vuoi l'incompatibilità delle varie posizioni (mediante esclusione del parere opposto), vuoi l'impossibilità di definire l'identità nazionale per mezzo dell'opera in musica

" C'est là que l'on vole à l'immortalité ". Musiciens wallons à la cour de France aux XVIIe et XVIIIe siècles

Les musiciens wallons à la cour de France aux XVIIe et XVIIIe siècle

Les conceptions de l'histoire de la musique

Traduction de l'italien : " Concezioni diverse della storia musicale ", in Enciclopedia della musica. II : Il sapere musicale, Turin, einaudi, 2002, p. 591-610 http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00267925[Début de l'article] L'histoire de la musique est une discipline du savoir. Institutionnalisée - elle est enseignée, elle est l'objet de publications, elle est l'occasion de rencontres professionnelles -, elle suppose la mise en oeuvre de méthodes qui conditionnent et son expression et sa conception. Il existe donc des théories de l'histoire de la musique. Mais la théorie ne peut pas se réduire à une technique ni à une pédagogie..

Echos lointains d'Italie dans la musique à Liège : les Motteti overo Madrigali de Gilles Hayne

Etude d'un recueil de madrigaux spirituels de Hayne

La diffusion de textes théoriques français à la Renaissance

[English] The spread of theoretical treatises in Renaissance Europe has hardly been examined. The transmission of MSS and printed theoretical works is examined in the context of three French scholars of the 15th and 16th c.: Jean Charlier de Gerson, Jacobus Faber Stapulensis (Jacques Lefèvre d'Étaples), and Nicolaus Wollick. Contrary to previous beliefs, their works found a significant readership outside France (RILM 1997-13684) [German] Die Verbreitung musiktheoretischer Texte der Renaissance in Europa ist im Gegensatz zu anderen musikalischen Verbindungen bisher kaum untersucht worden. Die handschriftliche und gedruckte Überlieferung theoretischer Werke wird an Hand dreier französischer Autoren des 15. und 16. Jahrhunderts aufgezeigt : Jean Gerson, Lefèvre d'Étaples und Nicolaus Wollick. Es ist eine weitaus größere Rezeption ihrer Texte außerhalb Frankreichs festzustellen, als bisher angenommen wurde (RILM 1997-13684)Très peu étudiée jusqu'alors, la circulation des écrits théoriques français concernant la musique à la Renaissance est analysée en se limitant à un corpus restreint issu de l'espace culturel français : Jean Gerson, Lefèvre d'Étaples et Nicolaus Wollick

Johannes Ciconia : Cantus et musicus

[Extrait du texte] Les figures les plus complexes de l'histoire de la musique sont souvent celles que l'on éprouve bien de la peine à situer dans une catégorie esthético-historique. Johannes Ciconia est incontestablement au nombre de celles-ci... En un peu plus d'une vingtaine d'années, un portrait plus précis de Ciconia a émergé. De nouveaux éléments biographiques sont apparus ; son oeuvre, musicale et théorique, a fait l'objet d'une édition critique ; des analyses révèlent l'ampleur de son invention ; des interprétations, la beauté de son inspiration... Malgré ces nombreux éléments, retracer la vie et la carrière de Ciconia reste une entreprise hasardeuse