112 research outputs found

    Sur le thème de la complexité

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    La relation comme débat fondamental de la sociologie contemporaine

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    La longue marche de la sociologie relationnelle

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    L’avenir de la sociologie est-il, comme l’imagine Monique Hirshhorn dans un texte publié en 2000, dans l’introduc-tion d’une « démarche proprement phénoménologique », permettant de ne « pas réduire le “sujet” à l’acteur rationnel » et dans un nouveau questionnement « sur la construction sociale du soi » et « sur les modes d’élaboration de l’identité »? Ou bien s’agira-t-il plutôt de s’orienter vers une sociologie de la relation à laquelle appelaient notamment Laflamme en 1995, Emirbayer en 1997 ou Donati en 2004, au sein de réseaux comme dans l’analyse structurale ou dans une construction de modèles trialectiques proposée par Laflamme pour qui seule la relation, la communication, fonde le social et l’humain, est le social et l’humain? C’est cette question qui est au centre de cet article qui essaie de montrer que l’évolution contemporaine de la sociologie va d’une sociologie des « substances » (« objets » ou « sujets ») vers une sociologie de la relation.Is the future of the sociology, as Monique Hirshhorn in a text published in 2000 imagines it, in the introduction of a “initiative clearly phenomenological”, allowing “not to reduce the ‘subject’ to the rational actor” and in a new questioning “on the social construction of the self” and “on the modes of elaboration of the identity”? Either it will be a question of turning rather to a sociology of the relation to which referred Laflamme in 1995, Emirbayer in 1997 or Donati in 2004, within networks as in the structural analysis or in the construction of trialectiques models proposed by Laflamme for whom only the relation, the communication, being the social and the human, is the social and the human? This question is at the heart of this article which tries to show that the contemporary evolution of sociology goes from a sociology of “substances” (“objects” or “subjects”) towards a sociology of the relation

    La Faille et la brèche

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    La sociologie n’en finit pas de confronter des positions selon lesquelles ce serait l’individu qui serait la source du tout social ou, au contraire, ce serait le système qui construirait les individus. Ces confrontations se poursuivent dans un débat autour de la synchronie ou de la diachronie des études. La sociologie des réseaux a marqué une avancée vers une réconciliation entre ces positions. Mais, pourrait-on dire, c’est une réconciliation a minima. Tout comme la théorie des systèmes complexes selon la mouvance du RNSC (Réseau national des systèmes complexes), si elle fait coexister une analyse structurale et une analyse individualiste, les catégories analytiques d’individu et de système restent nettement séparées et l’historicité du social n’est pas vraiment prise en compte. Ce texte explore les possibilités de modélisation de l’inséparabilité des catégories individu, système et événement. Il tente de montrer que la tradition sociologique, jusqu’à nos jours, a manipulé ces catégories, les a appariées de diverses manières et que chaque courant théorique est analysable à travers une grille représentant le mode d’appariement de ces trois catégories. Il essaie de mettre en lumière le fait que ces combinaisons sont à la source de polémiques récurrentes et qui finissent par devenir largement stériles. Il le fait en développant l’idée qu’une approche relationnelle en sciences sociales peut être une voie de sortie de ces disputes en liant de façon intime les trois catégories précédentes. En leur accordant, dans la modélisation un niveau causal et résultant, soit de façon alternative, soit de façon simultanée, il permet leur circulation, comme dans un ruban de Möbius. Cette modélisation qui prend la forme d’un modèle trialectique noue, dans un périmètre élargi, ces grandes catégories de la sociologie sans donner prééminence à l’une sur les autre

    La Faille et la brèche

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    La sociologie n’en finit pas de confronter des positions selon lesquelles ce serait l’individu qui serait la source du tout social ou, au contraire, ce serait le système qui construirait les individus. Ces confrontations se poursuivent dans un débat autour de la synchronie ou de la diachronie des études. La sociologie des réseaux a marqué une avancée vers une réconciliation entre ces positions. Mais, pourrait-on dire, c’est une réconciliation a minima. Tout comme la théorie des systèmes complexes selon la mouvance du RNSC (Réseau national des systèmes complexes), si elle fait coexister une analyse structurale et une analyse individualiste, les catégories analytiques d’individu et de système restent nettement séparées et l’historicité du social n’est pas vraiment prise en compte. Ce texte explore les possibilités de modélisation de l’inséparabilité des catégories individu, système et événement. Il tente de montrer que la tradition sociologique, jusqu’à nos jours, a manipulé ces catégories, les a appariées de diverses manières et que chaque courant théorique est analysable à travers une grille représentant le mode d’appariement de ces trois catégories. Il essaie de mettre en lumière le fait que ces combinaisons sont à la source de polémiques récurrentes et qui finissent par devenir largement stériles. Il le fait en développant l’idée qu’une approche relationnelle en sciences sociales peut être une voie de sortie de ces disputes en liant de façon intime les trois catégories précédentes. En leur accordant, dans la modélisation un niveau causal et résultant, soit de façon alternative, soit de façon simultanée, il permet leur circulation, comme dans un ruban de Möbius. Cette modélisation qui prend la forme d’un modèle trialectique noue, dans un périmètre élargi, ces grandes catégories de la sociologie sans donner prééminence à l’une sur les autre
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