36 research outputs found
Disponibilités des ressources alimentaires et leur utilisation par le Héron garde-boeufs Bubulcus ibis en Kabylie, Algérie
Cattle Egrets (Bubulcus ibis) living in the Sébaou valley, Kabylia, Algeria, have a diet
based mainly on insects, which represent 97.1 % of food items and 57.2 % of ingested
biomass, calculated after 5 999 prey items recovered from 150 rejection pellets collected in
three different colonies. Orthopteran insects in particular account for 47.3 % of the ingested
biomass. Vertebrales are few in terms of preys (1.5 %), but represent 42.5 % of the ingested
biomass. They seem to be captured when the Egrets get an opportunity to do so, i.e. after
crossings of agricultural engines. Variations in the diet of Cattle Egrets from one colon y to the
other, as well as variation according to months seem to be correlated to the local availability
and phenology of preys. Cattle Egrets in one region visit various biotopes according to prey
availability and their own food requirements. ln the Sébaou valley as weil as at other places,
Cattle Egrets appear to be opportunist feeders which, when preys are abundant, choose the
ones fitting best their nutritional requirements, but which can make use of the remaining ones
when food becomes scarce. This ability may partly explain the Cattle Egret' s recent,
successful range extension in AlgeriaLes Hérons garde-boeufs (Bubulcus ibis) de la vallée du Sébaou, en Kabylie (Algérie) ont un régime alimentaire fondé sur les insectes, qui représentent 97,1 % des proies et 57,2 % de la biomasse ingérée par les oiseaux de trois
colonies étudiées en 1994-1995. Les Orthoptères en particulier représentent 47,3 % de la biomasse ingérée. Les Vertébrés, peu importants en nombre (1,5 % des proies) représentent cependant 42,5 % de la biomasse ingérée, et semblent surtout capturés lorsque l'occasion s'en présente, par
exemple lors du passage de machines agricoles. Les variations du régime alimentaire du Héron garde-boeufs d'une colonie à l'autre et au cours de l'année correspondent aux disponibilités et à la phénologie locales des proies. Les Hérons garde-boeufs fréquentent les divers milieux d'une même
localité en fonction de la disponibilité des proies qui s'y trouvent et de leurs besoins nutritionnels. Dans la vallée du Sébaou comme ailleurs, le Garde-boeuf apparaît comme une espèce opportuniste qui, lorsque les proies sont abondantes, sélectionne celles qui lui conviennent le mieux,
mais sait se contenter de ce qu'il trouve lorsqu'elles sont rares. Ceci explique certainement en bonne partie le succès de son expansion récente en Algérie
Comparative utilization pattern of trophic resources by White Storks Ciconia ciconia and Cattle Egrets Bubulcus ibis in Kabylia (Algeria)
The diets of White Storks and Cattle Egrets were studied by analysis of rejection pellets
in the Sébaou valley, Kabylia, Algeria. 150 pellets from each species were collected, from
April to August 1995 for the White Stork and from November 1994 to October 1995 for the Cattle Egret. Insects predominated in similar proportions in the diet of the two species, and
represented respectively 97.1 and 92.7% in prey number as well as 57.2 and 67.4% in biomass.
Coleopterans were the most numerous prey, but were only 7.1 and 8.2% in biomass.
Orthopterans were 47.3% of the biomass ingested by the White Stork, and 58.8% of that
ingested by the Cattle Egret, and seemed to be captured opportunistically, when human activities
disturbed them. Variations in the diet of the two species, between colonies and during the
course of the year, corresponded to the local availability and phenology of prey. The diets of
the White Stork and Cattle Egret were very similar in terms of prey species, but differed
sharply in prey size, which may be related to the birds’ different body size and bill morphology.
As elsewhere, Cattle Egrets and White Storks in the Sébaou valley are opportunist predators
which, when prey is abundant, select those items which suit them best, but can live on
what they find when prey becomes scarce. This may largely explain the successful recent
range expansion of the Cattle Egret in AlgeriaLes régimes alimentaires ont été étudiés par l'analyse de 150 pelotes de réjection fraîchement récoltées d'avril à août 1995 pour la Cigogne blanche et 150 autres de novembre 1994 à octobre 1995 pour le Héron garde-boeufs. Dans la
vallée du Sébaou, en Kabylie (Algérie), les insectes dominaient tant dans le régime alimentaire du Héron garde-boeufs que dans celui de la Cigogne blanche et représentaient respectivement 97,1 et 92,7 % du nombre de proies, ainsi que 57,2 et 67,4 % de la biomasse. Les coléoptères furent les
plus nombreux, mais ne représentaient que 7,1 et 8,2 % de la biomasse ingérée. Les orthoptères représentaient respectivement 47,3 et 58,8 % de la biomasse ingérée et semblaient surtout capturés lorsque l'occasion s'en présentait. Les variations du régime alimentaire des deux espèces d'un
site à l'autre et au cours de l'année correspondaient aux disponibilités et à la phénologie locales des proies. Le régime alimentaire du Héron garde-boeufs et celui de la Cigogne blanche étaient très similaires en ce qui concerne les espèces-proies, mais une analyse plus détaillée a montré
une nette ségrégation de ces dernières par la taille, fait souvent rattaché à des différences de morphologie du bec et de la taille entre espèces sympatriques. Dans la vallée du Sébaou comme ailleurs, le Héron garde-boeufs et la Cigogne blanche apparaissent comme des prédateurs opportunistes
qui, lorsque les proies sont abondantes, sélectionnent celles qui leur conviennent le mieux, mais se contentent de ce qu'elles trouvent lorsque celles-ci sont rares. Ceci explique certainement en grande partie le succès de l'expansion récente du Garde-bœufs en Algérie
Sur une forme écologique de la Salangane à nid blanc Aerodramus fuciphagus (Aves, Apodidae) nichant dans les maisons au Viêt-nam
In 2003 about 1890-2300 pairs of white-nest swiftlets were discovered breeding in houses
in seven towns in southern Viêtnam. Notable features including their darker rumps, significantly shorter wing
length, lower weight, breeding sites exclusively in houses, extended breeding and moulting periods, separate
these birds from Germain’s Swiftlet Aerodramus fuciphagus germani, and put them near the nominate subspecies
A. fuciphagus fuciphagus of Java. A deliberate introduction of that subspecies seems unlikely. More
probably the birds spontaneously colonised Viêtnam, having been conditioned to breed in houses by farming.
For the moment they do not interfere with Germain’s Swiftlets which breed on offshore islands, but things
may change in the future if House Swiftlet numbers grow much. Further studies are needed to determine the
exact taxonomic status of these birds, and for managing its populations sustainablySur une forme écologique de la Salangane à nid blanc Aerodramus fuciphagus (Aves, Apodidae) nichant dans les maisons au Viêt-nam. - Entre 1890 et 2300 couples de Salanganes à nid blanc ont été découverts nichant dans des maisons
de sept villes du sud du Viêt-nam en 2003. Des caractéristiques importantes, comme le croupion plus sombre, la longueur significativement plus courte de l'aile, le moindre poids, les nids établis exclusivement dans des maisons, des périodes de reproduction et de mue plus longues distinguent
ces oiseaux des Salanganes de Germain Aerodramus fuciphagus germani, et les rapprochent de la sous-espèce nominative A. fuciphagus fuciphagus de Java. Une introduction délibérée de cette sous-espèce paraît improbable, et il semble plutôt que ces oiseaux aient colonisé spontanément le
Viêt-nam après avoir été conditionnés à nicher dans des maisons par l'élevage. Pour le moment, on n'a pas observé d'interaction avec les Salanganes de Germain qui nichent sur des îles au large de la côte, mais les choses pourraient changer dans le futur si les effectifs de « Salanganes des
maisons » venaient à s'accroître beaucoup. Des études plus poussées sont nécessaires pour déterminer le statut taxonomique exact de ces oiseaux, et pour gérer leurs populations de manière durable
Spectre alimentaire d'une colonie suburbaine de l'hirondelle de fenêtre Delichon urbica linné, 1758 (aves, hirundinidés) en Algérie
Faeces of House Martin Delichon urbica were collected between 1st July and 15th September at a small breeding colony in Algeria. The diet of the martin was almost exclusively (99.8 %) composed of flying insects. Sixty-six insect species (1 166 individuals) were identified at taxonomic levels varying from order to species. Hymenoptera dominated (85.7 % of individual insects, 82.7 % being winged ants), followed by Coleoptera (8.7 %) and Hemiptera (4.7 %). Diptera accounted for only 0.5 % of the insect part of the diet and Aphids were lacking. Such a diet resembles more that of tropical than temperate martins and swallows
Diet of the European Bee-eater Merops apiaster in the Ichkeul National Park (Tunisia)
The diet of the European Bee-eater was studied in April and May 1999 from a collection of 138 regurgitation
pellets : 2862 preys were identified and alloted to 9 Arthropod orders. Globally, Hymenoptera insects
were by far the most numerous with 66.1% of the preys. Diptera occupied the second position with 18.6%,
followed by Coleoptera (10%), and the other orders were only marginally or exceptionally represented. Nevertheless,
in April Coleoptera came second to the Hymenoptera, whereas it was by far the contrary in May.
As a whole, during this two-month study the diet of the European Bee-eater in the Ichkeul Park was very
broad and at the same time very specialized on Hymenoptera, although the proportion of Domestic Bees was
relatively low in relation to other localitiesUne étude du régime alimentaire du Guêpier d'Europe Merops apiaster (L., 1758) a été réalisée en avril et mai 1999 dans le Parc national de l'Ichkeul (Tunisie) à partir de 138 pelotes de réjection, dans lesquelles 2 862 proies ont
été identifiées. D'une manière générale, ces dernières se répartissent entre 9 ordres d'Arthropodes, et les Hyménoptères y dominent largement (66,1 % des proies). Les Diptères viennent en second (12,6 %), suivis des Coléoptères (10 %), les autres ordres étant représentés de façon marginale,
sinon exceptionnelle. Cependant, en avril, les Coléoptères précèdent les Diptères, alors que c'est largement l'inverse en mai. Dans l'ensemble, durant ces deux mois d'étude, le régime alimentaire du Guêpier d'Europe du parc de l'Ichkeul a été à la fois très large par le nombre des
espèces-proies, et très spécialisé, mais la proportion des Abeilles domestiques y était relativement peut élevée en comparaison de ce que l'on sait d'autres localités
Diet of the common bulbul pycnonotus barbatus in the Algiers sahel (Algeria)
La présente étude du régime alimentaire du Bulbul commun ou des jardins Pycnonotus barbatus a été réalisée dans le Sahel algérois (Algérie). Les résultats montrent qu'il s'agit d'une espèce polyphage avec une préférence marquée pour les végétaux dont l'importance dans le régime augmente en hiver et en automne, atteignant respectivement 85,5 % et 94,4 %, pourcentages élevés qui correspondent à une disponibilité importante des ressources alimentaires végétales dans la région. Les éléments animaux sont essentiellement constitués par des insectes, et surtout des Hyménoptères, qui sont bien représentés au printemps avec 30,9 % par rapport à l'ensemble des items et avec 24,6 % en été, ce qui correspond à la période de reproduction. Des bourgeons, de jeunes feuilles, des fleurs et des fruits sont prélevés sur 55 espèces végétales, parmi lesquelles Phoenix canariensis, Ficus retusa, et Washingtonia robusta sont les plus sollicitées. Les fruits sont prélevés sur 38 espèces dont 73,9 % appartiennent à la strate arborescente. Le type de fruit le plus consommé est constitué par les drupes avec 56,5 % du total. Le Bulbul des jardins est attiré également par les fruits de couleur noire qui représentent 33,3 % du total. Enfin 43,5 % des fruits ingérés ne possèdent qu'une seule graine. Le Bulbul des jardins est un actif disperseur des graines des plantes dont il consomme les fruits.The diet of the Common Bulbul Pycnonotus barbatus was studied around Algiers (Algeria). This species
is polyphagous and eats both animal and vegetable matter, with however a clear preference for plants. The plant part greatly increases in winter and autumn, reaching respectively 85.5% and 94.4%. These high rates match a significant availability of vegetable food resources in the area. Animals are mainly represented by Insects, especially Hymenoptera, which attain 30.9% in spring and 24.6% in summer, that is during the breeding period. Buds, young leaves, flowers and fruits are taken from 55 plant species, among which Phoenix canariensis, Ficus retusa and Washingtonia robusta are the most favoured. Fruits are taken from 38 species, of which 73.9% belong to the arborescent strata. Drupes are the most consumed fruit type and represent 56.5% of the total. The Common Bulbul is also attracted by black fruits which represent 33.3% of all consumed fruits, 43.5% of which have only one seed. It is an active seed-disperser
Biologie du Martinet des maisons Apus nipalensis nipalensis (Hodgson) au Viêt-Nam
A total of 6 000-7 000 House Swifts Apus nipalensis nipalensis were censused breeding
in the provinces of Lam Dong, Binh Thuan, Khanh Hoa as well as in Ho Chi Minh City, Vietnam in 1994 and
1995. By their dimensions and mass they agree well with topotypical specimens from Nepal. Most nests are
established in old houses of French architecture, and some in cliffs in the wild. The breeding season lasts 164-
168 days, and two broods are usually produced. Gonads and salivary glands follow a yearly cycle according
to the bird’s breeding cycle. The average size of the first clutch was about 2.4 eggs in 1994 and 1995, and that
of the second clutch about half of this value in 1995. In 1994, the breeding success for the first clutch was
1.55 young per nest, and only 1.03 in 1995. That year, it was just 0.62 young for the second clutch. Vietnamese
House Swifts moult almost all the year round, except in January. Its food consists in fl ying insects, above all
Hymenoptera, Isoptera, Coleoptera, Hemiptera and Diptera. The food delivered to chicks differs somewhat
from that of adults. The food spectrum of the House Swift in Vietnam is similar to that of the White-nest Swiftlet
Aerodramus fuciphagus germani, but is narrower in terms of diversity, and larger in terms of prey mass.
As both species lived alongside since time immemorial, they manage to limit competition between them, but
things may change in the future if fl ying insects become less abundant, for instance following a widespread
use of pesticidesUn total de 6 000 à 7 000 Martinets des maisons nicheurs ont été recensés en 1944 et 1995 au Viêt-Nam, dans les provinces de Lam Dong, Binh Thuan, Khanh Hoa ainsi qu'à Ho Chi Minh Ville. Tant par leurs dimensions que par leur
masse il correspondent bien aux oiseaux topotypiques du Népal. La plupart des nids sont établis sous les toits de vieilles maisons d'architecture française, et quelques-uns dans des falaises loin des habitations. La saison de reproduction dure de 164 à 168 jours, et deux nichées sont
produites habituellement. Les gonades et les glandes salivaires des oiseaux suivent un cycle annuel en rapport avec le cycle reproducteur. La taille moyenne de la première nichée fut d'environ 2,4 oeufs en 1994 et 1995, et celle de la seconde nichée à peu près moitié moindre en 1995. En 1994
le succès de la reproduction de la première nichée fut de 1,55 jeunes par nid. En 1995 il fut de 1,03 jeunes par nid pour la première couvée et de seulement 0,62 pour la seconde. Au ViêtNam, les Martinets des maisons muent toute l'année, sauf en janvier. Leur nourriture se compose d'insectes
volants et en particulier d'Hyménoptères, d'Isoptères, de Coléoptères, d'Hémiptères et de Diptères. La composition de la nourriture que reçoivent les poussins diffère quelque peu de celle des adultes. Le spectre alimentaire des adultes est semblable à celui de la Salangane à nid blanc
Aerodramus fuciphagus germani, mais il est plus étroit en termes de diversité et plus large en termes de masse des proies. Comme ces deux espèces vivent l'une près de l'autre depuis des temps immémoriaux, la compétition alimentaire entre elles doit être assez limitée mais les choses
pourraient changer si les insectes volants devenaient moins abondants, par exemple à la suite d'un usage intense de pesticides
BMC Plant Biol
Combining innovation in vineyard management andgenetic diversity for a sustainable European viticultur
Detection chain and electronic readout of the QUBIC instrument
The Q and U Bolometric Interferometer for Cosmology (QUBIC) Technical Demonstrator (TD) aiming to shows the feasibility of the combination of interferometry and bolometric detection. The electronic readout system is based on an array of 128 NbSi Transition Edge Sensors cooled at 350mK readout with 128 SQUIDs at 1K controlled and amplified by an Application Specific Integrated Circuit at 40K. This readout design allows a 128:1 Time Domain Multiplexing. We report the design and the performance of the detection chain in this paper. The technological demonstrator unwent a campaign of test in the lab. Evaluation of the QUBIC bolometers and readout electronics includes the measurement of I-V curves, time constant and the Noise Equivalent Power. Currently the mean Noise Equivalent Power is ~ 2 x 10⁻¹⁶ W/√Hz
Detection chain and electronic readout of the QUBIC instrument
The Q and U Bolometric Interferometer for Cosmology (QUBIC) Technical Demonstrator (TD) aiming to shows the feasibility of the combination of interferometry and bolometric detection. The electronic readout system is based on an array of 128 NbSi Transition Edge Sensors cooled at 350mK readout with 128 SQUIDs at 1K controlled and amplified by an Application Specific Integrated Circuit at 40K. This readout design allows a 128:1 Time Domain Multiplexing. We report the design and the performance of the detection chain in this paper. The technological demonstrator unwent a campaign of test in the lab. Evaluation of the QUBIC bolometers and readout electronics includes the measurement of I-V curves, time constant and the Noise Equivalent Power. Currently the mean Noise Equivalent Power is ~ 2 x 10⁻¹⁶ W/√Hz