Importance Et Contributions De La Fete ‘‘Wemԑxwe’’ Dans Le Developpement Des Communes De La Basse Vallee De L’oueme

Faced with the inability of the process of decentralization to achieve true grassroots development in Benin, people have turned towards the endogenous development initiatives. These initiatives refer to the community festivals that existed long before the advent of the decentralization process in Benin. This is a typical case of the “Wémԑxwé” festival in the lower Ouémé valley. This study aims to analyze the importance of socio-cultural realities in the development of localities. In order to understand the importance of community festivals in the development of local authorities, the documentation of this subject is practically non-existent. The participating observation and the field survey made it possible to collect the necessary data from a sample of 200 people. The sample, however, is composed of local elected representatives, local elites, members of the intermunicipal coordination committee of the "Wémԑxwe" festival, development associations, religious leaders, people, and the traditional and notable leaders of the lower valley of the Ouémé. Thus, the technique of “snowball” was used as a sampling method. The SWOT model (Strengths, Weakness, Opportunities, Threats) was used to analyze the results. According to this study, the community festival “Wémԑxwé” is of great importance in the development of local communities in the lower valley of Ouémé. Due to its yearly celebration, it leaves traces of development on the site having sheltered it. This includes socio-communal infrastructures and paths that were arranged and overlaid. It has invested approximately CFAF 246 324 508 in all the four communes of the lower Ouémé valley from the first edition in 2009 to the sixth edition in 2015

Modes De Transport Entre Abomey-Calavi Et Cotonou Au Benin

RésuméLe transport facilite le développement de plusieurs activités économiques. Le présent travail  vise à analyser les modes de transports entre Abomey et Cotonou.L’approche méthodologique utilisée est basée sur la collecte des données, leur traitement et l’analyse des résultats. La recherche documentaire et les enquêtes de terrain ont été les techniques de collecte de données. Le questionnaire, le guide d’entretien ont été les outils utilisés  pour la collecte des données.  148 ménages ont été enquêtés. L’analyse des résultats a été faite  par le modèle SWOT.Les résultats des enquêtes montrent que seulement 6% des enquêtés disent que la pratique de vélo est non sécurisée, contre 21% qui disent que se déplacer en vélo est sécuritaire. 12% disent que le vélo est non mobile contre 12% qui disent qu’il est rapide et indépendant. Mais les habitants perdent de plus en plus leur usage du vélo en le laissant de côté et s’habituer à la pratique permanente de la moto dans le cadre de leur mobilité quotidienne. En outre, la possession d’un véhicule particulier est vue comme le signe d’une réussite sociale dans le milieu. Elle est très nécessaire dans le système des mobilités entre Abomey-Calavi et Cotonou.Mots clés : Abomey-Calavi ; Cotonou ; transport ; mobilité ; population.AbstractTransportation facilitates the development of several economic activities. This work aims to analyze the modes of transport between Abomey and Cotonou.The methodological approach used is based on the collection of data, their processing and the analysis of the results. Documentary research and field surveys were the data collection techniques. The questionnaire and the interview guide were the tools used for data collection. 148 households were surveyed. The analysis of the results was done by the SWOT model.Survey results show that only 6% of respondents say cycling is unsafe, compared to 21% who say cycling is safe. 12% say the bike is immobile versus 12% who say it is fast and independent. But the inhabitants are increasingly losing their use of the bicycle by leaving it aside and getting used to the permanent practice of the motorcycle as part of their daily mobility. In addition, owning a private vehicle is seen as a sign of social success in the community. It is very necessary in the mobility system between Abomey-Calavi and Cotonou.Keywords: Abomey-Calavi; Cotonou; transportation; mobility; population.

Transport Interurbain Cotonou-Porto-Novo (Benin)

RésuméLe transport facilite l’installation humaine et le développement de plusieurs activités économiques. Le présent travail a pour objectif d’analyser le transport interurbain Cotonou-Porto-Novo.L’approche méthodologique utilisée est basée sur la collecte des données, leur traitement et l’analyse des résultats. La recherche documentaire et les enquêtes de terrain ont été les techniques de collecte de données. Le questionnaire, le guide d’entretien ont été les outils utilisés  pour la collecte des données.  112 ménages ont été enquêtés. L’analyse des résultats a été faite  par le modèle SWOT.Les résultats des enquêtes montrent que 21% considèrent la moto comme un mode pratique et commode à la mobilité ; 33% pensent que la moto est un moyen rapide. En revanche, la moto est aussi un mode critiqué : 25% jugent que la moto est polluante, gros consommateurs d’essence ; 5% pense que se déplacer en moto est  sécurisé, contre 28% qui pensent le contraire. 11% se sentent à l’aise pour garer une moto mais 4% n’aiment pas chercher une place de parking pour la moto. Seulement 3% estiment que l’usage de la moto est économique, contre 5% qui pensent qu’il est cher, le reste est probablement soit peu intéressé par le coût d’usage de la moto, soit acceptent le coût d’usage de la moto comme évident ou comme convenable par rapport aux autres modes. 13% des enquêtés ont peur de la congestion en moto. 17% pensent que la moto est trop sensible à la météo. 14% apprécient les déplacements sur de longues distances avec la moto tandis que 8% pensent non convenable d’utiliser le mode de transport compte tenue de la longue distance qui sépare Cotonou et Porto-Novo ou les usagers ne respectent pas souvent les couloirs de circulation du réseau routier moins densifié.  La croissance rapide et mal maîtrisée des deux villes a contribué à l’accentuation de la crise du système de transports urbain.Mots clés : Cotonou- Porto-Novo ; transport ; mobilité ; population.AbstractTransport facilitates human settlement and the development of several economic activities. The present work aims to analyze interurban transport Cotonou-Porto-Novo.The methodological approach used is based on the collection of data, their processing and the analysis of the results. Documentary research and field surveys were the data collection techniques. The questionnaire and the interview guide were the tools used for data collection. 112 households were surveyed. The analysis of the results was done by the SWOT model.The results of the surveys show that 21% consider the motorcycle as a practical and convenient mode of mobility; 33% think motorcycling is a fast way. On the other hand, the motorcycle is also a criticized mode: 25% consider that the motorcycle is polluting, heavy consumers of gasoline; 5% think traveling by motorbike is safe, compared to 28% who think the opposite. 11% feel comfortable parking a motorbike but 4% do not like looking for a parking space for the motorbike. Only 3% believe that the use of the motorcycle is economical, against 5% who think it is expensive, the rest are probably either not interested in the cost of using the motorcycle, or accept the cost of using the motorcycle as obvious or as suitable in relation to the other modes. 13% of respondents are afraid of congestion on a motorcycle. 17% think the bike is too sensitive to the weather. 14% appreciate traveling over long distances with the motorbike while 8% think it is not appropriate to use the mode of transport given the long distance between Cotonou and Porto-Novo where users often do not respect the traffic lanes less dense road network. The rapid and poorly controlled growth of the two cities has contributed to the accentuation of the crisis in the urban transport system.Keywords: Cotonou-Porto-Novo; transportation; mobility; population

Manifestations Des Mutations Territoriales Dans La Commune De Seme-Podji Au Sud-Est Du Benin (Afrique De L’ouest)

Résumé : Les grandes régions du monde subissent des transformations rapides et profondes, aussi bien dans leur structure et morphologie internes que dans leurs relations avec l’extérieur. Ces mutations sont particulièrement perceptibles dans le domaine des activités socio-économiques et dans les espaces qu’elles occupent. Cette recherche vise à étudier les manifestations des mutations territoriales observées la commune de Sèmè-Podji au Sud-Est du Bénin.Pour atteindre cet objectif, des méthodes d’analyse statistique et des graphiques ont été utilisées pour le traitement, l’analyse et l’interprétation des données socioéconomiques et celles de la gestion foncières. Le travail de terrain mené grâce à des focus group réalisés dans 20 villages ou quartiers de ville d’une part et des entretiens individuels après de 288 ménages et 53 autorités politico-administratives aussi bien au niveau des services concentrés et déconcentrés de l’Etat.Les résultats obtenus montrent que les principaux indicateurs des mutations territoriales dans la commune de Sèmè-Podji demeurent la croissance urbaine (développement des quartiers périphériques mixtes, l’évolution des formes et standings de bâtis…), l’essor des activités économique des immigrants nationaux et internationaux, la diversité culturelle, la spéculation foncière (évolution des modes d’acquisition de terres et du prix du terrain). Les différents pôles de cet espace forment le réseau urbain le plus dense et le plus animé du Bénin. Cette situation a engendré une évolution du prix de foncier non bâti et des loyers au fil des années. Entre 2000 et 2018, une parcelle de 500 m2 située en bordure de la RNIE 1 est passée de 1500 000 FCFA à 14 000 000 FCFA et les frais de location mensuels d’une chambre à coucher et un salon sont passés successivement de 7 000 à 10 000 puis à 25 000 pour se situer actuellement à 35 000 FCFA. Cette flambée des prix peut s’expliquer par l’installation des parcs de vente de véhicules et autres activités connexes qui incitent à l’installation humaine. Ainsi la municipalité de Sèmè-Podji encaisse d’importantes recettes dans le domaine foncier (bâti ou non bâti). Les immigrés nationaux qu’internationaux de ce réseau urbain contribuent également à son développement par les recettes issues des boutiques et hangars de pièces détachées qu’ils détiennent dans le milieu. Ces recettes issues de ces activités économiques constituent l’une des bases de rentrée de fonds pour l’économie et le développement du milieu d’étude.Mots clés : Sèmè-Podji, immigrants, mutations territoriales, spéculation foncière AbstractThe major regions of the world are undergoing rapid and profound transformations, both in their internal structure and morphology and in their relations with the outside world. These mutations are particularly perceptible in the field of socio-economic activities and in the spaces they occupy. This research aims to study the manifestations of territorial mutations observed in the commune of Sèmè-Podji in the South-East of Benin.To achieve this objective, statistical and graphical analysis methods were used to process, analyze and interpret socio-economic and land management data. The fieldwork was carried out through focus groups in 20 villages or city neighborhoods and individual interviews with 288 households and 53 political and administrative authorities at both the central and decentralized levels of government.The results obtained show that the main indicators of territorial change in the commune of Sèmè-Podji are urban growth (development of mixed peripheral neighborhoods, changes in the forms and standings of buildings, etc.), the expansion of economic activities by national and international immigrants, cultural diversity, and land speculation (changes in land acquisition methods and land prices). The different poles of this area form the densest and most animated urban network in Benin. This situation has led to an evolution in the price of undeveloped land and rents over the years. Between 2000 and 2018, a 500 m2 plot of land located on the edge of the RNIE 1 went from 1,500,000 FCFA to 14,000,000 FCFA and the monthly rental fee for a bedroom and living room went successively from 7,000 to 10,000 and then to 25,000 to currently stand at 35,000 FCFA. This price explosion can be explained by the installation of vehicle sales parks and other related activities that encourage human settlement. Thus the municipality of Sèmè-Podji collects important receipts in the land domain (built or not built). The national and international immigrants in this urban network also contribute to its development through the revenue from the stores and spare parts sheds that they have in the area. These revenues from these economic activities constitute one of the bases for the inflow of funds for the economy and the development of the study area.Key words : Sèmè-Podji, immigrants, territorial mutations, land speculation

Caracterisation de l’espace frontalier du plateau au Sud-Est du Benin

La présence d’une frontière favorise le développement des échanges commerciaux entre deux Etats. Ainsi, le commerce transfrontalier est une activité très développée dans les cinq Communes du Département du Plateau, un Département frontalier avec le Nigeria sur tout le coté Est. Les caractéristiques de l’espace frontalier du Plateau ont été étudiées par le présent travail. Pour l’atteinte des objectifs relatifs à la description des activités économiques et aux principaux produits objets d’échanges dans le secteur d’étude, des investigations ont été faites à partir de la collecte des données et informations aux moyens de la recherche documentaire, des observations directes sur le terrain, des entretiens et enquêtes auprès de 390 ménages d’acteurs du commerce transfrontalier ainsi que des interviews auprès de 51 personnes ressources et autorités du milieu d’étude. Les résultats obtenus ont été analysés et interprétés à l’aide du modèle FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces). Les résultats obtenus révèlent que les marchés sont les principaux lieux qui structurent l'espace transfrontalier du Département du Plateau. Ce sont des lieux publics, fixes et sûrs de rencontre où acheteurs et vendeurs se bousculent voire rivalisent d’ardeur les jours d’animation. Cette activité est organisée à travers la transaction par voie fluviale de Kétoukpè jusqu’à hauteur de Banigbé dans la Commune d’Ifangni et par voie terrestre d’Igolo jusqu’à hauteur de Idigny dans la Commune de Kétou. Les produits échangés sont par ordre d’importance les produits de consommation alimentaire (25,90 %), les produits manufacturés non alimentaires (22,89 %), les produits pétroliers (19,74 %), les produits chimiques (17,69 %), les produits d’équipement (9,23 %) et les véhicules d’occasion (4,62 %). Enfin, cette activité a également des effets socio-économiques non négligeables.   The presence of a border promotes the development of trade between two states. Thus, cross-border trade is a highly developed activity in the five Communes of the Plateau Department, a Department bordering Nigeria on the entire eastern side. The present work aims to characterize the border area of the Plateau Department, in the south-east of Benin. To achieve the objectives relating to the description of economic activities and the main products traded in the study area, investigations were made from the collection of data and information by means of documentary research, direct observations in the field, interviews and surveys with 390 households of cross-border trade players as well as and interviews with 51 resource persons and authorities in the study environment. The results obtained were analyzed and interpreted using the SWOT model (Strengths, Weaknesses, Opportunities and Threats). The results obtained show that markets are the main places that structure the cross-border space of the Plateau Department. They are public, fixed and secure meeting places where buyers and sellers jostle each other and even compete fiercely on busy days. This activity is organized through the river transaction from Kétoukpè up to Banigbé in the Municipality of Ifangni and by land from Igolo up to Idigny in the Municipality of Kétou. The products traded are, in order of importance, food consumption products (25.90 %), nonfood manufactured products (22.89%), petroleum products (19.74%), chemicals (17.69 %), equipment products (9.23%) and used vehicles (4.62%). Finally, this activity also has significant socio-economic effects

Caracterisation des Services Ecosystemiques dans la Reserve de Biosphere Transfrontaliere duW(RBTW) au Nord-Benin

La Réserve de Biosphère Transfrontalière du W fournie d’importants services aux populations riveraines. Les services écosystémiques sont les bénéfices que les êtres humains tirent des écosystèmes. Cette notion permet de mieux comprendre l’interdépendance entre les écosystèmes et les sociétés humaines. Le but de cette recherche est de caractériser les services écosystémiques dans la Réserve de Biosphère Transfrontalière du W(RBTW) suivant les villages, les groupes socioculturels, les groupes socioprofessionnels et le genre. La formule de Schwartz a été utilisée pour déterminer la taille de l’échantillon des groupes socioculturels et socioprofessionnels. La caractérisation des services écosystémiques a été faite à partir de l’Analyse Factorielle de Correspondance et de la Classification Hiérarchiques Ascendante (CHA). Dans la RBTW, 237 services écosystémiques ont été identifiés. Les 32 services écosystémiques les plus sollicités ont été regroupés en 11 catégories notamment les PFNL, les produits médicinaux, les bois, les produits agricoles et les produits de chasse. La CHA a conduit à la répartition des villages en quatre groupes. La caractérisation des services écosystémiques dans la RBTW a montré que les services d’approvisionnement sont les plus exploités. L’utilisation des services écosystémiques ne dépend pas seulement des groupes socioculturels et socioprofessionnels mais aussi du genre. La commercialisation des produits issus des services écosystémiques de la RBTW contribue efficacement à l’augmentation des revenus annuels des ménages. The WTransboundary Biosphere Reserve provides important services to local populations. Developed and widely disseminated by the Millennium Ecosystem Assessment, ecosystem services are the benefits that humans derive from ecosystems. This notion provides a better understanding of the interdependence between ecosystems and human societies. The aims of this research is to characterize ecosystem services in the W Transboundary Biosphere Reserve (WTBR) according to villages, socio-cultural and socioprofessional groups, gender. Schwartz's formula was used to determine the sample size of sociocultural and socio-professional groups. The characterization of ecosystemservices was made fromCorrespondence Factor Analysis and Hierarchical Ascending Classification (CHA). In the WTBR, 237 ecosystem services have been identified. The 32 most used ecosystemic services were grouped into 11 categories including NTFPs, medicinal products, woods, agricultural products and hunting products. CHA has led to the distribution of villages into four groups. The characterization of ecosystem services in the RBTW has shown that supply services are the most exploited. The use of ecosystem services does not only depend on socio-cultural and socio-professional groups, but also on gender. The commercialization of WTBR's ecosystemservices products effectively contributes to the increase in household annual incomes. &nbsp

Indicateurs Des Mutations Spatiotemporelle Et Démographique Dans La Commune De Sèmè-Podji

Les villes tropicales au sud du Sahara, tout comme ailleurs dans les pays en développement, sont soumises de nos jours à un défi majeur qui est celui de la gestion de l’espace et des ressources naturelles en adéquation avec le cadre de vie des populations en croissance rapide. La présente recherche a pour but d’étudier les indicateurs des mutations spatiotemporelle et démographique dans la commune de Sèmè-Podji au Sud-Est du Bénin.Pour atteindre cet objectif, des méthodes d’analyse cartographique, statistique et des graphiques ont été utilisées pour le traitement, l’analyse et l’interprétation des données (statistiques démographiques, modes d’occupations de sol, etc.). Les observations directes et les entretiens ont été mis à contribution dans le cadre de cette étude. La statistique descriptive a été également utilisée. Au total, 341 personnes ont été enquêtées sur l’ensemble du territoire du secteur d’étude.Il résulte de ce travail que de 1979 à 1999, les formations naturelles (FG, FD, FCSB, PE, ZS, FM, SOL NU) sont passées de 462,8 ha à 88,7 ha, soit une diminution de 67,83 % de l’ensemble du secteur de recherche. Cette diminution s’est faite au profit des formations anthropiques (MCJP, MJC et PLAN,) qui sont passées de 7796,1 à 7926,2 ha soit une extension de 0,83 % et les agglomérations qui sont passées de 43,5 à 105,7 ha. Toutefois, il est à constater que les marécages ont passées de 10380,5 à 14432,5 ha soit une augmentation de 4052 ha. Par ailleurs, la superficie des agglomérations passe de 1378,14 ha en 2019 à 2863,922 ha en 2030. Dans le même temps, les mosaïques de cultures et jachères sous palmiers passent de 2245,14 ha en 1988 à 1610,68 ha en 2008 ; elle rechute à 1324,37 ha en 2018. Ces données montrent que la superficie des cultures et jachères sous palmeraies diminue au profit de celle des agglomérations. Elles ont connu une progression en l’espace de 11 ans.Pendant la même période, les formations naturelles (FG, FD, FCSB, PE, ZS, FM, SOL NU, MAR) passent de 13659,8 ha en 2019 à 11080,39 ha en 2030 ; elles diminueront et atteigneront 2579,41 ha en 2030. Cela montre que les habitations sont de plus en plus construites dans les espaces occupés par les formations naturelles. La densité du bâti a évolué de 0,002 ha en 1979, elle a atteint 0,005 ha en 1999 et 0,060 ha en 2019. Cette densité ne cesse de croître au cours du temps et sera 0,125 ha en 2030. Il est à remarquer que dans la commune de Sèmè-Podji, l’évolution des agglomérations demeurent le principal facteur de la dynamique de l’espace depuis les années 1979. Elle y restera toujours la principale cause des mutations territoriales jusqu’à l’horizon 2030.Tout ceci a été à la base de l’installation des infrastructures structurantes qui ont aussi contribué à la croissance de plusieurs quartiers dans le secteur d’étude. Ils sont également des facteurs explicatifs de développement du commerce de rue (selon les 65 % des enquêtés)

Facteurs Déterminants Des Mutations Territoriales Dans La Commune De Sèmè-Podji (Benin, Afrique De l’Ouest)

La croissance démographique entraînant l’extension spatiale pose problème lorsque celle-ci n’est ordonnée ni canalisée par une politique d’urbanisation en milieu urbain. La présente recherche étudie les facteurs explicatifs des mutations territoriales dans la Commune de Sèmè-Podji. La démarche méthodologique adoptée s’articule autour de la collecte des données, du traitement des données et de l’analyse des résultats. Le traitement des données a été réalisé à l’aide des logiciels SPSS et ArcView. Les résultats de la recherche montrent que les principaux indicateurs des mutations territoriales dans la commune de Sèmè-Podji demeurent la croissance urbaine (de 37 220 habitants en 1979 à 222 701 habitants en 2013 avec le développement des quartiers périphériques mixtes, l’évolution des formes et standings de bâtis…), l’essor des activités économique des immigrants nationaux et internationaux, la diversité culturelle, la spéculation foncière (évolution des moyens et techniques de vente des terres ). Les divers pôles de ce domaine forment le réseau urbain le plus dense et le plus mouvementé du Bénin. Dans la commune de Sèmè-Podji, l’évolution des agglomérations demeure le principal facteur de la dynamique de l’espace depuis les années 1979. Elle y restera toujours la principale cause des mutations territoriales jusqu’à l’horizon 2030

Intercommunalite Et Amenagement Du Territoire Dans Le Departement De L'atacora Au Nord Ouest Du Benin

Despite the 2009-17 law of 13th August 2009 which lay down that the Public Institution of Intercommunity Cooperation (EPCI) is the only form of intercommunality body in Bénin, municipal groupings still exist in associative form. This article analyses the impact of intercommunity cooperation on territory planning in the Department of Atacora. Data and information used have been obtained essentially through literature search and interviews of 47 resource persons concerned by the topic. Statistical and mapping tools have been involved for data processing. All in all, five (5) EPCI are regularly set up in Bénin and the Community of 2KP regrouping three (3) municipalities of the Department of Atacora is the first set up.. Like other EPCI, the 2KP Community face several constraints in the implementation of the intercommunality in the land use planning. Various solutions approach have been suggested to address those legal, institutional, financial, technical difficulties. Furthermore, the coexistence of EPCI with municipalities associations that have capitalized years of experience of intercommunity cooperation seems possible provided that they remove public works projects from their wallet activities

Dynamique Demographique Et Spatiale De La Commune De Lokossa : Facteurs Et Manifestations

RésuméLa commune de Lokossa, à l’instar des communes du Bénin connaît une dynamique démographique et spatiale ces dernières années. Cette dynamique pose le problème de gestion de l’environnement. L’objectif de cette recherche est d’étudier la dynamique démographique et spatiale de la commune de Lokossa.L’approche méthodologique est basée sur la collecte des données, leur traitement et l’analyse des résultats. La recherche documentaire et les enquêtes de terrain sont les méthodes de collecte de données. Le questionnaire, les guides d’entretien et un appareil photo numérique sont les outils et matériels utilisés pour la collecte des données. L’analyse des résultats a été faite  par le modèle PEIR.Il ressort de l’analyse des résultats que la population est passée de 77065 en 2002 (INSAE, 2002) à 104961 habitants en 2013 (INSAE, 2013) et est estimée à 117790 habitants en 2015 soit un taux d’accroissement de 6,01% et avec une densité de 404 habitants par kilomètre carré. Cette augmentation entraine l’extension de la commune. Ainsi, les cartes d’occupation de 2000 et de 2020 révèlent que les superficies des agglomérations ont passé de 11,92 km2 en 2000 à 14,18 km2 en 2020. Cela pose des défis notamment la gestion des déchets, l’assainissement et la pollution de l’environnement.Mots clés : commune de Lokossa, dynamique démographique, population, problèmeAbstractThe municipality of Lokossa, like the municipalities of Benin has a demographic and spatial dynamics in recent years. This dynamic poses the problem of environmental management. The objective of this research is to study the demographic and spatial dynamics of the municipality of Lokossa.The methodological approach is based on data collection, processing and analysis of results. Literature research and field surveys are methods of data collection. The questionnaire, maintenance guides and a digital camera are the tools and materials used for data collection. The analysis of the results was done by the PEIR model.The analysis of the results shows that the population increased from 77065 in 2002 (INSAE, 2002) to 104961 inhabitants in 2013 (INSAE, 2013) and is estimated at 117790 inhabitants in 2015, a growth rate of 6.01 % and with a density of 404 inhabitants per square kilometer. This increase leads to the extension of the municipality. Thus, the occupation maps of 2000 and 2015 show that the areas of agglomerations increased from 11,92 km2 in 2000 to 14,18 km2 in 2015. This poses challenges, in particular waste management, sanitation and pollution. environment.Key words: Lokossa commune, population dynamics, population, proble