15 research outputs found

    11. Quand l’anthropologue observe et dĂ©crit des journĂ©es de chiens

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    Introduction Depuis longtemps la philosophie nous enseigne combien les hommes et les animaux sont Ă  la fois proches et diffĂ©rents. Mais cette ambiguĂŻtĂ© semble nĂ©anmoins avoir Ă©tĂ© levĂ©e depuis que la sĂ©paration disciplinaire s’est progressivement affirmĂ©e : les hommes et les animaux sont diffĂ©rents, leur domaine d’étude le devient donc aussi. C’est sur la base de cette division empirique du travail que les habitudes mĂ©thodologiques et Ă©pistĂ©mologiques des sciences se sont alors forgĂ©es : la co..

    Regards croisés entre l'animal et l'homme: petit exercice de phénoménographie équitable

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    This paper provides a detailed description of two encounters with animals. The first one concerns a female macaque that I encountered in the forest of Kintzheim, and the second, more familiar, takes place at home, with Moksha, my dog. I present an analysis of the modalities of presence of the human, the monkey and the dog, and of their respective competence in the interaction. This opens a more general debate on the possible insights provided by a comparative phenomenographic approach to humans and animals in the social sciences.L'article propose une description minutieuse de deux situations de rencontre avec une prĂ©sence animale. La premiĂšre concerne une femelle macaque que nous avons rencontrĂ©e dans la forĂȘt de Kintzheim en Alsace et la seconde, plus familiĂšre, a lieu chez nous, avec Moksha, notre propre chienne. Nous prĂ©sentons ainsi un exemple d'analyse des modalitĂ©s de prĂ©sence de l'homme, du singe et du chien, et de leurs compĂ©tences respectives dans l'interaction qui, au final, invite Ă  une discussion plus gĂ©nĂ©rale sur les apports possibles d'une approche phĂ©nomĂ©nographique comparĂ©e des hommes et des animaux en sciences sociales

    Des chiens auprĂšs des hommes: Quand l'anthropologue observe aussi l'animal

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    Des chiens en sciences de l'homme? L'idĂ©e pourrait paraĂźtre incongrue. C'est pourtant sous la forme d'un pari Ă©pistĂ©mologique que se donnent Ă  lire les rĂ©flexions ouvertes dans cet ouvrage. Celui-ci part du postulat qu'il est socio-anthropologiquement possible et pertinent d'Ă©tudier les hommes et les animaux cĂŽte Ă  cĂŽte. Cette posture radicale fait d'emblĂ©e Ă©merger une difficultĂ© pour l'anthropologue : Comment observer le chien comme une prĂ©sence situĂ©e ? Comment l'Ă©tudier dans les spĂ©cificitĂ©s de son existence ? Marion Vicart entend rĂ©pondre Ă  ces questions par la mise en Ɠuvre d'un dispositif mĂ©thodologique spĂ©cifique, la phĂ©nomĂ©nographie Ă©quitable. C'est ainsi que l'ouvrage nous emmĂšne par exemple Ă  la dĂ©couverte de la journĂ©e d'un chien. Mais l'Ă©tude de l'animal doit-elle se faire au dĂ©triment d'une Ă©tude de l'humain ? Ainsi, Ă  mesure que se dĂ©couvre l'" Ă©quitabilitĂ© mĂ©thodologique ", ce sont d'autres chiens mais aussi d'autres hommes qui apparaissent dans leurs modes de prĂ©sence, de coprĂ©sence et d'actions. De ces analyses phĂ©nomĂ©nographiques ressort une stimulante dĂ©couverte : en dĂ©pit des spĂ©cificitĂ©s de leur existence, l'homme et le chien partagent un mode de prĂ©sence mineur fondĂ© sur la distraction et le relĂąchement. Au terme de cet essai d'anthropologie Ă©quitable, ce sont d'autres interrogations qui sont soulevĂ©es : Ă  quoi ces connaissances sur le chien vont-elles bien pouvoir nous servir ? Comment leur donner un statut analytique lĂ©gitime dans la recherche ? Que peuvent-elles bien apporter aux sciences sociales ? L'exemple du chien permet ainsi de montrer comment le rĂŽle jouĂ© par la nouvelle prĂ©sence des animaux peut vĂ©ritablement aider Ă  repenser le projet descriptif, et celui plus fondamental, de l'anthropologie

    " Quand l'anthropologue observe et décrit des journées de chiens "

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    Des chiens auprÚs des hommes.: Ou comment penser la présence des animaux en sciences sociales

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    ThĂšse de sociologie dirigĂ©e par Albert Piette et soutenue Ă  l'EHESS de Paris le 10-06-2010Almost human, and in the meantime "something". The following statement is the basis of my PHD Thesis: in social sciences, the canine presence is often set between two interceptable concepts. Not really "someone" nor "something," dogs are never studied for what they really are. Where does the dog stand in sciences ? How can one observe it as an understood being ? How can one study the uniqueness to its own existence? These are the key questions that express the problematic to this field of research. There is a link that stands as an epistemology and a methodology of establishing new ways, which provides us with new methods of presenting animals in social sciences. This view enables us to enrich our understanding on man and dog. A specific observation-description called phenomenography is placed on the core foundations of this research. This approach draws on the step-by-step detailed analysis of modality of humans and dogs presence observed in their daily routines. More specifically, with the help of photographed sequences, it allows the study of their cognitive capacity and their regular attitudes in order to discover the differences and similarities. The underlying meaning of the hypothesis of this work, despite the characteristics of their existence, man and dog share a minor way of being in the world. This minor characteristic is an essential component of the inter-specific relation from which we are trying to define these stakes. Dogs are an example of a new presence of animal in social sciences. So they may help us to consider a new definition of 'anthropology.'Presqu'un humain et en mĂȘme temps presque une chose. C'est sur ce constat que repose notre thĂšse : en sciences humaines et sociales, la prĂ©sence canine est souvent situĂ©e dans un entre-deux difficilement saisissable. Ni vraiment " quelqu'un ", ni vraiment " quelque chose ", le chien au final n'est jamais Ă©tudiĂ© comme il " est ". OĂč est le chien ? Comment l'observer comme une prĂ©sence situĂ©e ? Comment l'Ă©tudier dans les spĂ©cificitĂ©s de son existence ? Ce sont les questions autour desquelles se formule la problĂ©matique de cette recherche. Son fil conducteur consiste en une Ă©pistĂ©mologie et une mĂ©thodologie permettant de construire un nouveau mode de prĂ©sence des animaux en sciences sociales, en vue d'Ă©laborer des connaissances sur l'homme et sur le chien de nature compatible. Une observation-description spĂ©cifique, appelĂ©e phĂ©nomĂ©nographie Ă©quitable, est placĂ©e au cƓur de la recherche. Cette dĂ©marche s'appuie sur l'analyse dĂ©taillĂ©e des modalitĂ©s de prĂ©sence d'hommes et de chiens observĂ©s dans l'enchaĂźnement des situations les plus ordinaires. Plus particuliĂšrement, Ă  l'aide de sĂ©quences imagĂ©es, elle permet d'Ă©tudier leurs capacitĂ©s cognitives et leurs attitudes ordinaires afin de dĂ©couvrir les diffĂ©rences et les similitudes. L'hypothĂšse sous-jacente de ce travail est que, malgrĂ© les spĂ©cificitĂ©s de leur existence, l'homme et le chien partagent un mode de prĂ©sence mineur fondĂ© sur la distraction et le relĂąchement. Ce mode mineur est une composante essentielle de leur relation interspĂ©cifique dont nous cherchons Ă  dĂ©terminer les enjeux. L'exemple du chien nous montre comment le rĂŽle jouĂ© par la nouvelle prĂ©sence des animaux peut nous aider Ă  apprĂ©hender une autre dĂ©finition de l'anthropologie

    Des chiens auprÚs des hommes (ou comment penser la présence des animaux en sciences sociales)

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    Presqu'un humain et en mĂȘme temps presque une chose. C'est sur ce constat que repose notre thĂšse: en sciences humaines et sociales, la prĂ©sence canine est souvent situĂ©e dans un entre-deux difficilement saisissable. Ni vraiment quelqu'un , ni vraiment quelque chose , le chien au final n'est jamais Ă©tudiĂ© comme il est . OĂč est le chien? Comment l'observer comme une prĂ©sence situĂ©e? Comment l'Ă©tudier dans les spĂ©cificitĂ©s de son existence? Ce sont les questions autour desquelles se formule la problĂ©matique de cette recherche. Son fil conducteur consiste en une Ă©pistĂ©mologie et une mĂ©thodologie permettant de construire un nouveau mode de prĂ©sence des animaux en sciences sociales, en vue d'Ă©laborer des connaissances sur l'homme et sur le chien de nature compatible. Une observation-description spĂ©cifique, appelĂ©e phĂ©nomĂ©nographie Ă©quitable, est placĂ©e au cƓur de la recherche. Cette dĂ©marche s'appuie sur l'analyse dĂ©taillĂ©e des modalitĂ©s de prĂ©sence d'hommes et de chiens observĂ©s au cours de situations ordinaires. Plus particuliĂšrement, Ă  l'aide de sĂ©quences imagĂ©es, elle permet d'Ă©tudier leurs capacitĂ©s cognitives et leurs attitudes ordinaires afro de dĂ©couvrir les diffĂ©rences et les similitudes. L'hypothĂšse sous-jacente de ce travail est que, malgrĂ© les spĂ©cificitĂ©s de leur existence, l'homme et le chien partagent un mode de prĂ©sence mineur fondĂ© sur la distraction et le relĂąchement. Ce mode mineur est une composante essentielle de leur relation interspĂ©cifique dont nous cherchons Ă  dĂ©terminer les enjeux. L'exemple du chien nous montre comment le rĂŽle jouĂ© par la nouvelle prĂ©sence des animaux peut nous aider Ă  apprĂ©hender une autre dĂ©finition de l'anthropologieAlmost human, and in the meantime "something". The following statement is the basis of my PHD Thesis: in social sciences, the canine presence is often set between two interceptable concepts. Not really "someone" nor "something," dogs are never studied for what they really are. Where does the dog stand in sciences? How can one observe it as an understood being? How can one study the uniqueness to its own existence? These are the key questions that express the problematic to this field of research. There is a link that stands as an epistemology and a methodology of establishing new ways, which provides us with new methods of presenting animals in social sciences. This view enables us to enrich our understanding on man and dog. A specific observation-description called phenomenography is placed on the core foundations of this research. This approach draws on the step-by-step detailed analysis of modality of humans and dogs presence observed in their daily routines. More specifically, with the help of photographed sequences, it allows the study of their cognitive capacity and their regular attitudes in order to discover the differences and similarities. The underlying meaning of the hypothesis of this work, despite the characteristics of their existence, man and dog share a minor way of being in the world. This minor characteristic is an essential component of the inter-specific relation from which we are trying to define these stakes. Dogs are an example of a new presence of animal in social sciences. 80 they may help us to consider a new definition of 'anthropologyPARIS3-BU (751052102) / SudocSudocFranceF

    Des familles conso-motrices ? Ethnographie des mobilitĂ©s alimentaires dans les pratiques d’approvisionnement en France

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    In this paper we discuss the role of individual mobility in the formation of family food consumption practices. Our analysis is based on a 18 months ethnographic study done with 24 French families. Food consumption practices are structured according to daily activities through trip chains expected to reduce the volume of travel. However people’s mobility is structured by food values. Some “supply journeys” are established according to consumption choices and life events, relying on a strong distinction between two varieties of experience: enjoyable shopping and shopping by necessity. Beyond their symbolic values, those two supplies arrangements differ themselves as two sorts of experience depending on the way they connect themselves to space. Relying on the case of drive-though shopping, we then aim to show how food journey and daily motilities are interlinked into “consum-motor” practices. Against the idea of consumption strategically anchored to the rhythm of daily travels, we show how the mundane quest for "a good consumption" impacts daily mobility and create a specific experience of food consumption

    Des familles conso-motrices ? Ethnographie des mobilitĂ©s alimentaires dans les pratiques d’approvisionnement en France

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    Dans cet article nous discutons de la part des mobilitĂ©s individuelles dans la constitution des pratiques d’approvisionnement alimentaire familiales. L’analyse s’appuie sur une enquĂȘte ethnographique de 18 mois, auprĂšs de 24 familles françaises. Elle montre en quoi les pratiques de consommation alimentaire sont structurĂ©es par des lieux de vie et des mobilitĂ©s quotidiennes, sous la forme de chaĂźnage censĂ© rĂ©duire le volume des dĂ©placements. Toutefois, on observe comment, en retour, les mobilitĂ©s des personnes sont Ă©galement influencĂ©es par leurs dĂ©cisions et arbitrages alimentaires. Des « parcours d’approvisionnement » sont mis en place en fonction de leurs choix d’approvisionnement et des Ă©vĂ©nements biographiques, marquant ainsi une forte distribution dans leurs pratiques entre courses plaisirs et courses contraintes. Ensuite, au-delĂ  de leur valeur symbolique, ces deux modalitĂ©s d’approvisionnement recouvrent des expĂ©riences spĂ©cifiques d’inscription dans l’espace. En nous appuyant notamment sur le cas du « drive » (distribution via un point de livraison d’achats commandĂ©s prĂ©alablement sur internet), on propose ainsi de montrer l’interdĂ©pendance entre dĂ©placements alimentaires et dĂ©placements humains au sein de pratiques « conso-motrices ». Ainsi, contre l’idĂ©e d’un approvisionnement stratĂ©giquement adossĂ© aux mobilitĂ©s quotidiennes, on voit comment la recherche d’un “bien consommer” module ces dĂ©placements et construit une expĂ©rience spĂ©cifique du choix alimentaire.In this paper we discuss the role of individual mobility in the formation of family food consumption practices. Our analysis is based on a 18 months ethnographic study done with 24 French families. Food consumption practices are structured according to daily activities through trip chains expected to reduce the volume of travel. However people’s mobility is structured by food values. Some “supply journeys” are established according to consumption choices and life events, relying on a strong distinction between two varieties of experience: enjoyable shopping and shopping by necessity. Beyond their symbolic values, those two supplies arrangements differ themselves as two sorts of experience depending on the way they connect themselves to space. Relying on the case of drive-though shopping, we then aim to show how food journey and daily motilities are interlinked into “consum-motor” practices. Against the idea of consumption strategically anchored to the rhythm of daily travels, we show how the mundane quest for "a good consumption" impacts daily mobility and create a specific experience of food consumption
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