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    A la recherche d’un paradigme de gestion de crise de la Covid-19 au PĂ©rou

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    Cet article propose une lecture de la gestion de crise engendrĂ©e par l’épidĂ©mie de COVID-19 au PĂ©rou, observĂ©e depuis Lima. Il offre une rĂ©flexion sur la maniĂšre dont le paradigme de gestion a Ă©tĂ© façonnĂ© par le contexte pĂ©ruvien, au fur et Ă  mesure de la diffusion de l'information. Ainsi, nous analysons la construction de cette stratĂ©gie de rĂ©ponse, en mettant l'accent sur le discours qui la dĂ©finit. Par cette Ă©tude, nous cherchons Ă  faire Ă©merger les enjeux de pouvoir que cette situation de crise rĂ©vĂšle, en nous focalisant sur l’implication de l’armĂ©e.This article offers an interpretation of the crisis management caused by the COVID-19 epidemic in Peru, observed from Lima. This analysis offers a reflection about the transformation of the management paradigm of the crisis by the Peruvian context, according to the process of information production and diffusion. Thus, we examine the construction of this response strategy by an analysis of the official speech that defines it. Through this study, we seek to bring out the issues of power that this crisis situation reveals, by focusing on the involvement of the army

    Communs fonciers pour des villes inclusives: Produire et sĂ©curiser l’habitat populaire autour de la propriĂ©tĂ© partagĂ©e du sol : une diversitĂ© de modĂšles, leurs intĂ©rĂȘts et leurs limites

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    National audienceWhile the notion of "commons" has been the subject of a remarkable resurgence of interest in the academic, operational and political world over the last ten years, little work has been done on the cities of the Global South and the precise question of land for housing. Yet access to urban land for the inhabitants of these rapidly growing cities is a major issue, a determining factor in improving daily living conditions and providing access to "adequate housing", in the UN terminology. The dominant approach to urban land tenure, oriented towards individual ownership and the free market, generates speculative tendencies, land financialization and exclusion of the most precarious households. The critical force of the notion of commons opens up innovative ways to produce housing in the Global South, according to plural perspectives that are attentive to the needs and power to act of the inhabitants. This report presents the results of the research program "Communs fonciers pour l'habitat dans les Suds" (land-based commons for housing in the Global South), led by the UMR GĂ©ographie-citĂ©s and conducted in collaboration with researchers in the fields studied. The program received funding from the French Development Agency (AFD) from 2017 to 2020, and is part of the AFD's reflections on the link between commons and development.The research team have conducted eight case studies, representing three types of arrangements: (i) collective production of housing, such as cooperatives of usufructuary inhabitants in Uruguay, housing cooperatives in Burkina Faso, and a Community Land Trust in Kenya; (ii) socio-legal processes of collective reclamation of land rights (commoning), in particular, collective mobilizations to regularize individual land rights in Bangalore and Nagpur in India and collective acquisitive prescription in Brazil (iii) real estate development projects on collectively held land, such as developments on Kanak customary land in New Caledonia and on ejidal land in Mexico. Each case study is the subject of an illustrated summary in the report, as well as more detailed scientific publications. Comparing them allows us to establish several lines of analysis.Alors que la notion de « communs » fait l’objet d’un regain d’intĂ©rĂȘt remarquable dans le monde acadĂ©mique, opĂ©rationnel ou politique depuis une dizaine d’annĂ©es, peu de travaux se sont intĂ©ressĂ©s Ă  la question du foncier pour l’habitat dans les villes des Suds. L’accĂšs au sol urbain est pourtant un enjeu majeur pour les citadins de ces villes en pleine croissance, dĂ©terminant pour l’amĂ©lioration des conditions de vie quotidiennes et pour l’accĂšs Ă  un « logement convenable », selon la terminologie onusienne. L’approche dominante en matiĂšre de foncier urbain, orientĂ©e vers la pleine propriĂ©tĂ© privĂ©e et le marchĂ© libre, gĂ©nĂšre accaparement spĂ©culatif et exclusion des mĂ©nages les plus prĂ©caires. La force critique de la notion de communs ouvre des voies innovantes pour produire de l’habitat dans les Suds, selon des perspectives plurielles et attentives aux besoins et pouvoir d’agir des habitants. Ce rapport prĂ©sente les rĂ©sultats du programme de recherche « Communs fonciers pour l’habitat dans les Suds », pilotĂ© par l’UMR GĂ©ographie-citĂ©s et menĂ© en collaboration avec des chercheurs sur les terrains Ă©tudiĂ©s. Le programme a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un financement de l’Agence Française de DĂ©veloppement (AFD) de 2017 Ă  2020, et s’inscrit dans les rĂ©flexions de l’AFD sur l’articulation entre communs et dĂ©veloppement. L’équipe a menĂ© huit Ă©tudes de cas reprĂ©sentant trois types de dispositifs : des dispositifs de production collective d’habitat, comme les coopĂ©ratives d’habitants usufruitiers en Uruguay, les coopĂ©ratives d’habitat au Burkina Faso, et un Community Land Trust au Kenya ; (ii) des processus sociojuridiques de rĂ©clamation collective de droits fonciers (commoning), notamment des mobilisations collectives pour rĂ©gulariser des droits fonciers individuels Ă  Bangalore et Nagpur en Inde et la prescription acquisitive collective au BrĂ©sil; (iii) des projets d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement immobilier sur des terres dĂ©tenues de maniĂšre collective, Ă  l’instar des amĂ©nagements sur terres coutumiĂšres kanaks en Nouvelle-CalĂ©donie et sur terres ejidales au Mexique. Chaque Ă©tude de cas fait l’objet d’une synthĂšse illustrĂ©e dans le rapport, ainsi que de publications scientifiques plus dĂ©taillĂ©es. Leur mise en regard permet d’établir plusieurs lignes d’analyse. Ainsi, ce papier de recherche souligne ainsi la diversitĂ© des communs, hybrides, permĂ©ables, Ă©volutifs –dans l’espace et dans le temps- orientĂ©s vers l’obtention et la sĂ©curisation de droits d’accĂšs au foncier et Ă  l’habitat et aux services associĂ©s et qui naissent bien souvent d’opportunitĂ©s spĂ©cifiques. Le rapport se penche sur les maniĂšres originales de dĂ©tenir le foncier : en commun, pour une fonction d’habitat et dans une perspective non-spĂ©culative (quand le transfert du foncier s’effectue selon un encadrement dĂ©cidĂ© au prĂ©alable par le collectif, sans plus-value). Les communs peuvent alors s’entendre comme une politique sociale de l’habitat, en proposant un accĂšs au logement aux catĂ©gories sociales les plus vulnĂ©rables. En outre, ils peuvent constituer une alternative aux politiques publiques de logement plus classiques tournĂ©es vers l’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ© privĂ©e individuelle. Si ces initiatives rĂ©sultent de collectifs d’habitants organisĂ©s, elles sont parfois encadrĂ©es par les gouvernements nationaux comme les coopĂ©ratives d’habitants en Uruguay. Souvent acceptĂ©s, encouragĂ©s voire Ă©rigĂ©s en modĂšles Ă  suivre, les communs font l’objet d’une attention accrue ces derniĂšres annĂ©es par des fĂ©dĂ©rations d’habitants, des associations, ONG et institutions internationales qui documentent leurs fonctionnements et contribuent Ă  la circulation internationale de ces idĂ©es alternatives. Aux cĂŽtĂ©s de ces acteurs, ce rapport contribue d’une maniĂšre critique au plaidoyer international des enjeux relatifs aux communs

    L’action dans la recherche et la recherche dans l’action : quelles imbrications ?

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    L'Ă©dition 2023 de la JournĂ©e des jeunes chercheur.e.s de l'Institut de GĂ©ographie de Paris [JIG] souhaitait interroger les liens entre la recherche et les autres contextes de l’action - professionnels, militants, politiques - qu'elle cherche Ă  analyser et avec lesquels, en consĂ©quence, elle interagit, voire s'imbrique. Comment la recherche dialogue-t-elle avec ces dimensions de l’action ? Qu’est-ce qu’elle leur apporte ? L’apport est-il rĂ©ciproque ou unilatĂ©ral ? Comment ces autres milieux se saisissent-ils de la recherche pour la mobiliser en dehors de la communautĂ© scientifique ? Qu’est-ce que la recherche emprunte Ă  d'autres contextes professionnels ? À travers trois sessions, les intervenant.e.s et discutant.e.s de la journĂ©e ont discutĂ© les enjeux de positionnement, d'engagement et de militantisme dans les interactions de la recherche avec les sphĂšres de l’action publique et les espaces et les acteurs du terrain. L'intĂ©gralitĂ© des Ă©changes de cette journĂ©e d'Ă©tude sont retranscrits dans ces actes.Dynamiques Territoriales et spatiale

    L’action dans la recherche et la recherche dans l’action : quelles imbrications ?

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    International audienceL'Ă©dition 2023 de la JournĂ©e des jeunes chercheur.e.s de l'Institut de GĂ©ographie de Paris [JIG] souhaitait interroger les liens entre la recherche et les autres contextes de l’action - professionnels, militants, politiques - qu'elle cherche Ă  analyser et avec lesquels, en consĂ©quence, elle interagit, voire s'imbrique. Comment la recherche dialogue-t-elle avec ces dimensions de l’action ? Qu’est-ce qu’elle leur apporte ? L’apport est-il rĂ©ciproque ou unilatĂ©ral ? Comment ces autres milieux se saisissent-ils de la recherche pour la mobiliser en dehors de la communautĂ© scientifique ? Qu’est-ce que la recherche emprunte Ă  d'autres contextes professionnels ? À travers trois sessions, les intervenant.e.s et discutant.e.s de la journĂ©e ont discutĂ© les enjeux de positionnement, d'engagement et de militantisme dans les interactions de la recherche avec les sphĂšres de l’action publique et les espaces et les acteurs du terrain. L'intĂ©gralitĂ© des Ă©changes de cette journĂ©e d'Ă©tude sont retranscrits dans ces actes
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