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    Caractérisation physico-chimique et évaluation du risque d’eutrophisation du lac Nokoué (Bénin)

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    L’ étude, menée sur deux (2) ans (2006 et 2007) , a permis de faire le bilan hydrologique du lac Nokoué et de connaitre la qualité physico-chimique des eaux du lac en vue d’offrir les éléments de base pour une modélisation écologique future du système. Les données historiques observées au niveau des stations de Bonou et de Sô – Ava, de même que des mesures ponctuelles des débits à l’ADCP des tributaires à leurs entrées dans le lac, ont été exploitées pour réaliser ce bilan hydrologique. Les saisons (saison sèche et période de hautes eaux) ont été prises en compte dans cette évaluation. Les résultats du bilan hydrologique montrent que le débit moyen d’eau douce reçu par le lac en période de hautes eaux (Août à Octobre) est de 216 m3/s essentiellement apporté par le fleuve Ouémé, le plus long fleuve du Bénin qui traverse le pays du nord au sud. Cette valeur tombe à 49m3/s en saison sèche avec 86% du débit apporté par la Sô. En saison sèche, la Sô à Ganvié a le taux le plus important de charge organique (53% de DBO). Pour le phosphore en saison sèche le plus fort taux est obtenu au niveau du fleuve Ouémé à Totchè (42%). En période de hautes eaux (Août à Octobre) il est observé un effet de dilution des apports. En terme de charges nutritives apportées par les systèmes d’assainissement, les résultats obtenus sont pour Cotonou et Calavi 360 kg/j –P et 840 kg/j – N et pour Ganvié 150 kg/j - P et 700 kg/j –N; les apports des « Acadjas » donnent 2,3 – 2,9 kg/j P et 29 – 36 kg/j N. Les principaux résultats obtenus pour la caractérisation physico – chimique se présentent comme suit :- une intrusion saline est très remarquable en saison sèche, ainsi à Ganvié on passe de 0 g/L en période de hautes eaux à 2,5 g/L en saison sèche ; le pH moyen varie ente 6,6 et 7,5 pour les eaux du fond du lac et entre 6,9 et 7,8 pour les eaux de surface du lac. Le pH varie très peu entre le fond du lac et la surface du lac ; l’évaluation du risque d’eutrophisation à partir de l’outil de diagnostic d’Ifremer, classe la quasi-totalité des eaux dans la zone rouge (i.e mauvaise). Les valeurs des nutriments azotés et phosphorés sont largement supérieures aux valeurs limites indiquées par le système de classification de l’Organisation de Coopération et Développement Economique (OCDE). Les eaux du lac sont eutrophes. Cette eutrophisation se manifeste par la prolifération des jacinthes d’eau. On note une évolution saisonnière du système. Du point de vue des facteurs de contrôle des jacinthes d’eau, il ressort que les nutriments contrôlent le développement des jacinthes lorsque la salinité n’inhibe plus la croissance des jacinthes, c’est-à-dire de juillet à janvier.Mots clés: Bilan hydrologique, lac Nokoué, charges polluantes, eutrophisation, jacinthe d’eau, intrusion salin

    Détermination colorimétrique de As(V): validation par la mise au point et l'utilisation d'une eau artificielle

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    Une méthode colorimétrique de détermination de faibles concentrations de As(V) dans les eaux a été mise au point en se basant sur les similitudes entre phosphates et arséniates. L'influence de la durée de formation du complexe arsénomolybdate, de la lumière, de la température et de quelques anions compétiteurs pris séparément, a été testée. Il s'avère que la formation optimale du complexe est atteinte en une heure à 20 ± 1 °C, et qu'elle est légèrement favorisée lorsque celui-ci se développe à la lumière. Par la suite, une eau artificielle, dont la composition en ions majeurs est similaire à celle rencontrée dans les eaux granitiques fréquemment polluées en arsenic, est préparée. Cette eau artificielle a été utilisée pour tester la détermination colorimétrique de As(V) dans des conditions stables, très proches du milieu naturel. Il résulte que les anions compétiteurs n 'ont aucune influence significative sur la mesure colorimétrique. La limite de détection de cette méthode est de 20 µg As(V)/L. Ainsi, cette technique est sérieusement envisageable sur le terrain de par sa simplicité d'utilisation, sa rapidité et sa sensibilité, et en particulier pour les eaux contenant de faibles teneurs en phosphates et en matières organiques

    Développement d'une méthode simple en vue de la détermination directe de la concentration en As(III) et en arsenic inorganique total, dans les eaux de boissons

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    L'abaissement de la teneur maximale admissible d'arsenic à 10 µg.L-1 dans les eaux destinées à la consommation humaine en France, conduit à la recherche de méthodes de dosage de l'arsenic à la fois simples et peu coûteuses, étant donné le suivi analytique à mettre en oeuvre, en particulier sur les ressources de faibles débits. L'arsenic se trouve principalement dans les eaux naturelles sous forme inorganique As(V) et As(III) ; cette dernière forme étant plus toxique et moins bien éliminée dans les filières de potabilisation que As(V). Par conséquent, outre ta teneur totale en arsenic inorganique, il est important connaître le degré d'oxydation de l'arsenic. De plus, les espèces sont susceptibles d'évoluer dans le temps : As(III) pouvant être oxydé en As(V) par simple contact avec l'air. A partir de la méthode de dosage de l'arsenic total par Spectrométrie d'Absorption Atomique Flamme, couplée à la Génération d'Hydrure, une méthode de détermination des formes inorganiques de l'arsenic a été mise au point et optimisée. Le développement de cette méthode est basée sur le fait que, lors de l'analyse, l'arsenic (V) est réduit ou non en arsenic (III) selon le pH. Ainsi, le dosage de l'As(III) seul est obtenu en remplaçant HCl, utilisé pour le dosage de l'arsenic total, par un acide faible : l'acide citrique. Cette méthode a été validée et testée sur une eau synthétique, spécifique d'une région, ainsi que sur des échantillons d'eaux réels et une solution de matériau certifié

    Fate and forms of Cu in a reservoir ecosystem following copper sulfate treatment

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    Copper sulfate (CuSO4) addition to freshwater for phytoplankton control has been practiced for decades, and remains the most effective algicidal treatment for numerous managed water bodies. A reservoir in the centre of France was the site for an investigation of copper distribution in aquatic systems after a copper sulfate treatment Results of copper monitoring showed a rapid conversion of dissolved Cu to particulate forms, with significant accumulation in the sediments(83% of total copper added). Total sediment Cu content increased from approximately 37.7 to 45.4 mug.g(-1) dry weight after the first treatment. Sequential extraction suggested that a significant portion of the sediment-borne Cu was associated with the organic fraction which may release Cu to the water column, although significant release would occur only under extreme changes in water chemistry. Based upon measured Cu concentrations, flows at the down-stream water, and known mass applied during treatment, mass balance calculations indicated that approximately 17% of the Cu was exported from the reservoir over a 70 day period following a 196 mug.L-1 Cu2+ (as CuSO4, 5 H2O) treatment. The largest amount of copper was probably adsorbed on downstream sediment or lost in running water. Copper bioaccumulation by a moss, Fontinalis antipyretica, in the down-stream water showed that it was possible to distinguish between a treated and an untreated area. The impact of copper treatment in the down-stream reservoir could be followed using mosses. The bioaccumulation data further showed that there is a distance effect which could be exploited to determine potential copper impact on receiving water bodies. Thirty days after copper sulfate addition, Fontinalis still indicated copper exposure

    Effet de la mobilité du soufre et ses dérivés sur la qualité des eaux dans un contexte de dépôt mal contrôlé :Etude de cas

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    Le soufre solide au contact de l’eau à température élevée, peut par oxydation produire des dérivées qui peuvent contribuer directement ou indirectement à la dégradation des matériaux et de la qualité des milieuxrécepteurs (air, sol et eau) et avoir des effets nocifs sur la santé. A Parakou, au nord du Bénin (Afrique de l’Ouest), se pratique depuis plus de 10 ans, le stockage à l’air libre du soufre granulaire (16 000 tonnesen moyenne par an), qui est une marchandise en transit pour la République du Niger. L’objectif du présent article est de mettre en relief la mobilité du soufre de ce dépôt et son impact sur la qualité de la ressource en eau. Les acides dérivés du soufre et les métaux toxiques issus de la corrosion des matériaux autour du site, ont eu pour conséquence la dégradation de la qualité des eaux des puits par la modification des caractéristiques physico-chimiques et microbiologiques avec :- un taux moyen variant de 282 clostridium perfergens / 100 ml d’eau (puits hors de la zone de drainage) et 13 018 clostridium perfergens / 100 ml (puits situés en zone de drainage du soufre) ; - des concentrations de 0,01 mg Pb/L et 0,05 mg Zn/L (puits hors site de stockage) à 1,55 mg Pb/L et 0,39 mg Zn/L (puits en zone de drainage). Le rôle joué par les eaux de ruissellement, le vent et les fortes températures (climat subtropical) a été pris en compte et mis en relief
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