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    Coexistence et confrontation des modèles agricoles et alimentaires

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    De nouveaux modèles agricoles et alimentaires se déploient dans les territoires en réponse aux critiques des formes anciennes et pour faire face à de nouveaux enjeux. Ils incarnent des archétypes de la diversité observée, des projets d’acteurs ou bien de nouvelles normes. Les auteurs analysent ici des situations de coexistence et de confrontation de modèles agricoles et alimentaires selon quatre dimensions majeures du développement territorial : la tension entre spécialisation et diversification, l’innovation, l’adaptation et la transition alimentaire. Une série de travaux conceptuels et d’études de cas en France et de par le monde permet de comprendre les interactions entre ces modèles (confrontation, complémentarité, coévolution, hybridation, etc.), au-delà de la caractérisation de leur diversité et de l’évaluation de leurs performances relatives. La coexistence et la confrontation de ces modèles renforcent leur capacité de changement radical. L’ouvrage souligne les questions originales du cadre d’analyse, ses défis méthodologiques et les conséquences attendues pour l’accompagnement du développement agricole et alimentaire dans les territoires ruraux et urbains. Il est destiné aux chercheurs, enseignants, étudiants et professionnels intéressés par le développement territorial

    Les intermédiaires du commerce : le cas des courtiers en vins et spiritueux

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    National audienceLe travail de thèse présenté dans la communication a pour but de fournir un éclairage théorique et empirique sur les intermédiaires de type matchmakers en s'appuyant sur l'exemple des courtiers en vins et spiritueux du Languedoc-Roussillon. Dans ce cadre, on s'interroge sur les déterminants de l'intervention des courtiers. On propose un cadre d'analyse basé sur la théorie des coûts de transaction. Les intermédiaires apparaissent alors comme un mécanisme de minimisation des coûts de la transaction sur le vin en vrac

    Les rapports de force entre la grande distribution et l’amont des filières agro-alimentaires. Une analyse de la trajectoire d’une démarche de certification de type « filière qualité »

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    International audienceCet article porte sur les relations entre les acteurs locaux de la production et la grande distribution dans le cadre de démarches de certification portées par la grande distribution. Les marques de distributeurs, reposant sur une démarche de certification, sont vues par certains auteurs comme des coopérations entre les PME agro-alimentaires et les distributeurs qui peuvent être bénéfiques aux deux parties. Dans cet article, nous analysons une démarche de certification de type « filière qualité » mise en place par un grand distributeur, impliquant une laiterie indépendante et des éleveurs, pour la valorisation de deux fromages sous Appellation d’origine protégée (AOP). Pour en établir la trajectoire, nous nous appuyons sur un cadre de l’analyse processuelle qui repose sur l’identification de séquences, d’ingrédients, de moteurs et de bifurcations. En termes de résultats, nous montrons que les rapports de force entre les acteurs évoluent selon les séquences temporelles. En effet, les moteurs des 5 séquences identifiées sont successivement portés par l’une ou l’autre des parties prenantes, ou encore de manière conjointe. Finalement, chacune des partie-prenantes joue un rôle majeur à des temps différents de la trajectoire : le distributeur joue un rôle central dans l’émergence de la filière ; le transformateur a un rôle pivot tout au long de la trajectoire ; les éleveurs jouent un rôle majeur pour le maintien de la dynamique et son développement. Par ailleurs, il semble que la réussite de la filière repose fortement sur les relations sociales de « qualité » et, en retour, ces relations sont renforcées par la mise en place de la filière. Ces résultats offrent plusieurs pistes de recherche concernant les façons dont est valorisée, à tous les stades de la démarche, la ressource territoriale dans une démarche de certification. Ainsi, ce travail renvoie plus largement à la question du rôle de la grande distribution dans la construction territoriale

    Les places de marché électroniques ouvertes en fruits et légumes : priorité à la fonction de facilitation des transactions

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    Les places de marché électroniques ont trouvé leur place à la suite d'un développement continu des systèmes électroniques. L'EDI, l'ERP, les extranets, le e-procurement ont été développés pour permettre une meilleure gestion des entreprises, de leur information, de leur logistique et de leurs échanges. Les places de marché sont la continuation de cette évolution. Elles intègrent les avantages de ces diverses technologies ou langages à travers la technologie internet et au profit de la supply chain. Elles ont également une fonction de sourcing qui est parfois perçue comme la fonction principale. Dans le rapport, les auteurs s'intéressent aux places de marché publiques et ouvertes dans le commerce B2B de fruits et légumes frais. Ces places de marché sont spécialisées. De la vingtaine de places de marché publiques qui ont vu le jour en 1999-2000, seules six d'entre elles sont encore en activité : trois sont aux Etats-Unis et sont plutôt prospères : ITradeNetwork, Agibuys et FoodConnexWorldWide (environ 5% des volumes commercialisés aux Etats-Unis en 2002 pour ces trois places) ; les trois autres sont en Europe mais sont encore à un stade très expérimental : Fruitline, FruitBusiness, Netex. Le projet de recherche a donc eu pour principal objectif de comprendre la dynamique du mouvement des places de marché électroniques dans le secteur des fruits et légumes frais et d'expliquer, d'une part, les échecs relativement nombreux de ces projets de places de marché et, d'autre part, la meilleure réussite de ces places de marché aux Etats-Unis plutôt qu'en Europe

    Les intermédiaires de type "matchmaker" dans les canaux de distribution du vin : le cas de courtiers en vins français

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    International audienceLes courtiers en vins sont des intermédiaires du commerce de gros. Ils appartiennent à la catégorie des matchmakers. Ces intermédiaires, qui sont peu connus, ont pour rôle d'aider les acheteurs et les vendeurs de vin en vrac à se rencontrer et à échanger. En se fondant sur l'hypothèse que les négociants en vins font appel aux courtiers parce qu'ils permettent une réduction des coûts de transaction, le but du document est d'analyser quels sont les mécanismes qui permettent une telle réduction des coûts de recherche, de négociation et de contrôle et d'exécution. Une base de données de contrats d'échange de vins de table et de pays en vrac a été utilisée pour estimer, grâce à une régression logistique, la probabilité d'intervention d'un courtier dans les échanges

    Les intermédiaires de type "matchmaker" dans les canaux de distribution du vin : le cas de courtiers en vins français

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    International audienceLes courtiers en vins sont des intermédiaires du commerce de gros. Ils appartiennent à la catégorie des matchmakers. Ces intermédiaires, qui sont peu connus, ont pour rôle d'aider les acheteurs et les vendeurs de vin en vrac à se rencontrer et à échanger. En se fondant sur l'hypothèse que les négociants en vins font appel aux courtiers parce qu'ils permettent une réduction des coûts de transaction, le but du document est d'analyser quels sont les mécanismes qui permettent une telle réduction des coûts de recherche, de négociation et de contrôle et d'exécution. Une base de données de contrats d'échange de vins de table et de pays en vrac a été utilisée pour estimer, grâce à une régression logistique, la probabilité d'intervention d'un courtier dans les échanges

    Les "matchmakers" dans les canaux de distribution : le cas des courtiers en vin

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    National audienceLes courtiers en vins sont des intermédiaires du commerce de gros de type "matchmaker". Ces intermédiaires, peu connus, ont pour rôle d'aider les acheteurs et vendeurs de vin en vrac à se rencontrer et à réaliser des échanges. En partant de l'hypothèse que les négociants font appel aux courtiers parce qu'ils permettent une minimisation des coûts de transaction, les auteurs analysent la façon dont l'intervention d'un courtier peut permettre une réduction des coûts de recherche, de négociation et de contrôle, d'exécution associés à une transaction sur le vin en vrac. Les tests des hypothèses sont réalisés à partir d'une base de données de contrats vins de table et de pays de l'Onivins. Les tests sont réalisés au moyen d'une régression logistique qui permet d'estimer la probabilité d'intervention d'un courtier

    Les stratégies spatiales hybrides des laiteries entre (re)localisation et globalisation

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    National audienceDans un contexte de globalisation des échanges, les filières agricoles s’inscrivent désormais dans un double processus de mondialisation et de territorialisation des flux (produits agricoles, énergie, intrants, travail…). C’est particulièrement vrai pour la filière laitière où se côtoient les plus grands groupes agroalimentaires internationaux, tournés en priorité vers des produits de masse standardisés, et des petites unités de transformation qui s’inscrivent souvent dans des circuits plus courts avec des produits typés ou différenciés par leur origine géographique. L’objectif de cet article est de montrer qu’au-delà de représentations hâtives ou caricaturales, les stratégies spatiales des laiteries, indépendamment de leur forme économique et de leur taille, s’inscrivent dans ce double processus de globalisation et de (re)localisation à l’oeuvre dans les territoires laitiers. Des travaux effectués dans six bassins laitiers à travers le monde (Vietnam, Uruguay, Sénégal et France : Vercors, Livradois- Forez et Cévennes) montrent que partout ces deux processus ne sont pas exclusifs mais opèrent ensemble dans un même territoire et au sein des laiteries, créant des tensions mais aussi des complémentarités. Ainsi, des formes hybrides entre « local » et « global » émergent pour durer et se développer dans les territoires laitiers

    Bassin laitier du Livradois-Forez (France). Vers un réancrage de la production laitière dans le territoire

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    National audienceLivradois-Forez is a middle mountain region located in the Central France. Several Cheese Protected Designations of Origin, as Fourme d’Ambert and Bleu d’Auvergne, are produced in this region. After a slow trend towards dis-embeddedness, since the nineties, milk production has tended towards local re-embeddedness. These trends may be associated to the influence of the downstream stakeholders of the value chain (processors, retailers and consumers). We aim at highlighting how, in Livradois-Forez, these stakeholders’ strategies and organization determine this dynamic of milk production dis-embeddedness/re-embeddedness. Using a historical approach, we analyzed at the same time the evolutions of the territory, the livestock farming systems and the value-chain. We highlight five time sequences characterized by specific interactions between these three dimensions. Before 1960, the milk production was locally embedded ; between the 60’s and the 80’s, there was a slow movement of des-embeddedness ; the next decade confirmed this des-embeddedness ; in the 90’s, the re-embeddedness began and then gained prominence starting from year 2000, in spite of the concentration of farms and dairies. Throughout this trajectory, a combination of elements influences the embeddedness of milk production: commercial strategies of downstream stakeholders linked with the evolution of world markets (increasing competition, changes in the consumers’ expectations); ‘industrial’ strategies (optimization of milk collection, need of local supply); restructuration of industrial fabrics (disappearances, takeovers, mergers).Le Livradois-Forez est un territoire de moyenne montagne, situé au centre de la France, marqué par la production de différents fromages emblématiques comme les appellations d’origine protégées Fourme d’Ambert et Bleu d’Auvergne. Depuis les années 1990, on assiste à un réancrage territorial de la production laitière qui succède à un mouvement lent de désancrage. Ces mouvements sont souvent associés à l’influence exercée par les acteurs de l’aval de la production agricole (transformateurs, distributeurs, consommateurs). Nous avons donc cherché à éclairer la façon dont, dans ce bassin laitier du Livradois-Forez, les stratégies et la structuration des acteurs de l’aval de la filière, et en particulier les acteurs de la première transformation, ont influencé la dynamique de désancrage/réancrage de la production laitière. Pour cela, nous avons effectué une lecture croisée des évolutions relatives au territoire, aux systèmes d’élevage et à la filière, sur le temps long. Cette analyse nous a permis de mettre en avant cinq séquences temporelles, marquées par des formes particulières d’interaction entre élevage, territoire et filière. La période antérieure à 1960 se caractérise par une production laitière ancrée dans le territoire. Entre 1960 et 1980 s’opère un mouvement lent de désancrage de la production laitière malgré l’émergence d’une identité territoriale forte. La décennie suivante confirme ce désancrage. Entre 1990 et 2000, plusieurs éléments participent à une amorce de réancrage de la production laitière, qui semble s’affirmer depuis 2000 malgré la concentration des exploitations et des laiteries. Tout au long de cette trajectoire, les stratégies commerciales des opérateurs de l’aval répondant aux évolutions des marchés (concurrence accrue, évolution des demandes des consommateurs…), les stratégies «industrielles» (optimisation de la collecte, nécessité d’un approvisionnement local…) et les restructurations du tissu industriel (disparitions, rachats, fusions…) jouent sur l’ancrage de la production laitière, en termes tant de produits que de localisation des activités de la production
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