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Autour de la mort prématurée dans l’oralité igbo
This study, based on nine folktales recorded between 1972 and 1987 in Anambra, Enugu and Imo States of Nigeria, considers the traditional attitude towards untimely deaths, especially repeated children’s deaths as presented in oral literature. The article focuses on three of these folktales, told by the same story-teller from Umuida, in Enugu-Ezike (northern Igboland) and recorded in September-October 1986 and March 1987, which provide a clear picture of the phenomenon. Traditional Igbo society has always explained these untimely deaths as having a supernatural cause, and oral genres, especially folktales, embed this explanation in narratives centred around young characters described as ogbanje (o gba nje « traveller ») children who come and go and cannot/choose not to stay in this world
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Nigerian widows on screen: Reflections on a changing landscape
The welfare of African widows has generated a significant amount of research within the past twenty years, mainly from Nigerian scholars having an insider’s knowledge of these practices, with female scholars often taking the lead. Recent years have seen scholars’ concerns spill over to the public arena, with a growing number of voices challenging long-established traditions associated with widowhood. This article briefly surveys the development of studies on this issue, focusing on Igboland, a linguistic and cultural area in southeastern Nigeria. It shows how these concerns have found their way into Nollywood films, considers the evolution of storylines and explores their links with societal trends, analyzing sixteen films produced between 1998 and 2013
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Changing Nigerian cultures: two films against witchcraft and an impossible dialogue
The prominent place of witchcraft in Nollywood films produced in the 1990s is widely acknowledged, and has prompted a number of comments from critics. While filmmakers’ opinion is divided on the subject, these films obviously echo familiar situations. The dissemination of Nigerian films outside Africa and their entering new geographical and cultural areas, and the didactic nature of Nollywood, have led to a clash between Nigerian and the British cultures in the bid to fight the widespread practice of witchcraft and its attendant casualties, which now affect both worlds. This paper reflects on the difficulty of intercultural communication on the subject as illustrated by the recent controversy sparked by a British NGO’s discovery of Nollywood in 2008. The film born of this culture-shock presents a novel way of dealing with screen-mediated witchcraft and its impact
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Auteurs igbo (Nigeria): du choix de la langue
Le pays igbo, au sud-est du Nigeria, est depuis une cinquantaine d’années une pépinière d’écrivains anglophones, romanciers pour la plupart, dont le plus connu en France est Chinua Achebe, du fait, entre autres, que son premier roman, traduit en 1966, a été mis au programme de l’agrégation d’anglais en 1980. Outre Achebe, plusieurs autres écrivains igbo ont été traduits en français. Cette littérature, héritière d’une riche tradition orale, s’est développée parallèlement à une littérature en langue igbo peu connue et très peu traduite. Ces écrivains ont tous été des pionniers, réinventant les genres littéraires, mettant en scène la culture igbo traditionnelle comme sa version urbaine et révélant la vitalité de la langue. Réédité plusieurs fois chez Longmans, Omenuko (1933), seule œuvre de Nwana (c.1881- 5 sept.1968) et ancêtre de la littérature écrite igbo, reste le classique le plus lu. Les manuels et recueils d’Ogbalu (1927-1991), écrivain prolifique et promoteur du développement de l’igbo, ont eux aussi été au programme des écoles depuis des décennies. Ubesie (1949-1993), quant à lui, a publié cinq romans - Isi akwu dara n’ala (1973), Ukwa ruo oge ya a daa (1973), Mmiri oku e ji egbu mbe (1974), Ukpaka miiri onye ubiam (1975) et Juo Obinna (1977). Achebe (né le 16 novembre 1930), a créé une nouvelle langue, mêlant anglais et igbo. Nous comparerons ici ces quatre écrivains, considérés comme des classiques, pour mettre en lumière les raisons de leur succès, liées surtout, on le verra, à leur profil et à la langue d’écriture choisie, et à replacer dans le contexte de la réforme de l’orthographe igbo, qui a grandement facilité la diffusion d’Omenuko, et du développement des études igbo dans le secondaire et le tertiaire
Ruth Finnegan, The Oral and Beyond. Doing Things With Words in Africa
This dense and rich book, made up of four parts, twelve chapters, a comprehensive bibliography and index, echoes that of Oral Literature in Africa (1970) and responds to it across time, with the two books standing side by side and summarising a lifetime of fieldwork and Finnegan’s passion for orality. As she writes in the preface, “this book grew from my experience of reflecting on how the study of oral forms in Africa has changed since nearly half a century ago” (xi). The chapters, compiled ..
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La perception de l’islam chez Goyemide : <i>Le Dernier survivant de la caravane</i> (1985)
La République centrafricaine (RCA), ancien Oubangui-Chari, en Afrique équatoriale française, qui obtint son indépendance en 1960, compte plusieurs écrivains, souvent peu connus hors de chez eux. Étienne Goyemide (1942 – 1997), le plus célèbre d’entre eux, et qui a mené de front une carrière d’enseignement et l’action politique, a publié des romans, plusieurs fois primés, ainsi que des pièces de théâtre et des recueils de poèmes. Cet article considère le second de ses deux romans publiés en France, Le Dernier survivant de la caravane (1985), qui évoque, à travers un récit mythique de fondation raconté par le patriarche du village, un épisode de la traite nord-africaine en pays banda. Après l’irruption brutale des étrangers au sein du village, les trois jours que dure le voyage de la colonne de prisonniers, rythmés par les ablutions et la prière des Maures, sont surtout l’occasion d’une découverte progressive de l’Islam et des méthodes d’un jihad qui retrouvent aujourd’hui toute leur actualité
Nollywood et le mirage du Sud
Les relations du Nigeria avec l’Occident remontent à l’époque coloniale, puisque les
premiers Nigérians à quitter le pays pour poursuivre leurs études en Grande-Bretagne ou aux
États-Unis sont partis dans les années 1920. Les premiers films de Nollywood situés
partiellement ou totalement à l’étranger ont suivi cette tendance, s’appuyant sur la croyance,
longtemps largement répandue en Afrique, que l'Europe et l'Amérique étaient mieux placées
pour assurer le bonheur et la prospérité des Nigérians. La récession qui a frappé le Nigeria dans
les années 1980 et les restrictions imposées à l’immigration par les pays européens et les États-
Unis ont poussé de nombreux Nigérians à explorer l'hémisphère Sud à la recherche d'un nouvel
Eldorado, en même temps que leur pays s’affichait dans les médias occidentaux à propos de
faits-divers liés à la fraude, au trafic de drogue et à la prostitution – une situation récupérée par
Nollywood. Cet article considère dix-sept films produits depuis 2002 pour suivre l’évolution de
leur présentation des migrations et de la vie à l'étranger et permet de decouvrir comment ces
récits cherchent à mettre en garde les candidats à la migration au sujet des dangers et de
l’errance auquel ils risquent de s’exposer.Nigeria has had a long history of relationships with Western Europe and America, with
the first Nigerians leaving for postgraduate studies in Britain and America in the 1920s. The first
Nollywood films set partly or fully overseas followed on this trend, exploring widespread belief
that Europe and America were better placed to ensure the happiness and prosperity of Nigerians
who could make it there. The recession experienced by Nigeria in the early 1980s and the
tightening of immigration by European countries and the USA changed the landscape, with more
and more people exploring the south in search of a new elusive Eldorado, with Nigeria on the
news for drug deals and prostitution – a situation which attracted Nollywood’s attention. This
paper considers seventeen films produced since 2002 to map the way the presentation of
migrations and life abroad has evolved in Nollywood and reveals how these stories seek to warn
would-be immigrants against dangers waiting for them abroad
Jega, Attahiru (ed.). – Identity Transformation and Identity Politics under Structural Adjustment in Nigeria. Uppsala, Nordiska Afrikainstitutet (in collaboration with the Centre for Research and Documentation, Kano), 2000, 235 p., bibl.
Cet ouvrage est né de la collaboration d’un groupe de chercheurs de Zaria et Kano travaillant en équipe depuis février 1995. Il a le mérite de proposer une analyse détaillée de la dynamique des politiques identitaires au Nigeria, sujet diversement exploré, tout en offrant, sur la situation du pays, une perspective à la fois historique et actuelle, régionale et fédérale. S’appuyant par des éléments de comparaison avec d’autres pays, cette analyse vise une meilleure compréhension de la transfor..
Baumgardt, Ursula & Bounfour, Abdellah, eds. -- Panorama des littératures africaines. État des lieux et perspectives. Paris, L'Harmattan/INaLCO, 2000, 191 p.
La présentation définit les buts de l'ouvrage : pallier le manque de documents en français sur les littératures africaines en langues africaines, contribuer à une meilleure connaissance de ces dernières en diffusant les résultats de recherches pluridisciplinaires, et offrir une approche globale qui permette de rassembler étudiants et chercheurs. Le panorama offert rend compte de la première journée d'étude sur le sujet et propose douze chapitres représentant la collaboration de spéciali..
Avis Ă qui de droit
L’adresse indirecte, pratiquée dans l’espace commun et manifestée dans l’imbrication du nom, du proverbe et du conte, est au cœur de la communication en pays igbo. Elle est directement liée à l’extrême décentralisation du pouvoir et à son corollaire : le droit de chacun à la parole au sein de groupes sociaux fonctionnant côte à côte de façon autonome tout en comptant les uns sur les autres et en constante communication. Elle se manifeste aussi bien par les stratégies de parole que par l’utilisation régulière d’intermédiaires faisant la navette d’un groupe à l’autre et d’une personne à l’autre, ces deux comportements visant à assurer la communication tout en minimisant ses risques potentiels, dans le respect des uns et des autres. Les genres oraux igbo illustrent cette préférence pour l’adresse indirecte : le nom personnel, le proverbe, le conte et la musique (instrumentale ou vocale) servent les circonvolutions de la communication au sein de la communauté, mais éclairent également la façon dont l’adresse indirecte codifie la relation entre êtres humains et esprits.Indirect speech, as practiced in the communal space and manifested in the articulation of personal names, proverbs and storytelling, is at the heart of interpersonal communication in Igboland. It is closely linked to an extreme power decentralisation and its corollary: the right of everyone to speak in social groups running side by side independently from each other and in constant communication. It is both reflected by communicative strategies and by regular use of intermediaries shuttling from one group to another and from one person to another – with these two behaviours ensuring successful communication while minimising the potential risk of conflicts. Igbo oral genres illustrate this preference for indirect address: personal names, proverbs, storytelling and music (instrumental or vocal) fit the complexities of communication within the community, while highlighting the way indirect address codifies the relationship between humans and spirits
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