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Vilar et le théâtre de l'histoire
Vilar chooses Romantik theatre in order to be the director of the story, the story which belongs to the people — since he wishes to create a « theatre of the people ». The first choice ; that of Musset with Lorenzaccio. Secondly he chooses Hugo against all general criticism, that claims that his work is impossible to perform on stage. Trough his actors he finds a strength, he is stimulated by the pure genius of Gerard Philippe in Ruy Blas, and that of Maria Casarès in Marie Tudor. Great successes, not without struggles ! It is this theatre in particular wich permits to deeper his sens of the aesthetic, his treatment of space and visul ensemble. It il through this vision that romantic works start to shine.Ce que choisit Vilar en élisant le théâtre romantique, c'est d'abord d'être le metteur en scène de l'histoire, cette histoire qui est celle du peuple, comme il veut créer un «théâtre du peuple». Un premier choix : celui de Musset, avec Lorenzaccio. Puis il élit Hugo, contre l'opinion générale qui dit son théâtre injouable. Il trouve l'appui des comédiens, il est stimulé par le génie propre de Gérard Philippe pour Ruy Blas, par celui de Maria Casarès pour Marie Tudor. Grands succès, non sans batailles. Surtout ce théâtre lui permet d'approfondir son esthétique propre, le traitement de l'espace et l'ensemble du visuel. Du même coup les œuvres romantiques se mettent à briller.Ubersfeld Annie. Vilar et le théâtre de l'histoire. In: Romantisme, 1998, n°102. Sur les scènes du XXème siècle. pp. 17-25
Désordre et génie
S’il est une équivoque soigneusement entretenue, c’est celle qui fait de la révolution romantique au théâtre le double et le prolongement de la révolution libérale. Mais cette équivoque est caractéristique du théâtre de Dumas. A. Dumas se veut et s’exprime – après coup, et dans la perspective de l’âge mûr et de l’empire, – à la fois comme l’initiateur de la révolution dramatique et comme le porte-parole de l’idéologie libérale. Sur ce point, il est impossible de lui donner tort. Il précède Hu..
Le Carnaval de « Cromwell»
Ubersfeld Annie. Le Carnaval de « Cromwell». In: Romantisme, 1971, n°1-2. L'impossible unité? pp. 80-93
Le cru et le cuit
À l’heure où l’on ne cesse de déplorer l’état de la dramaturgie, Chaillot fait découvrir deux textes importants : L’Ordinaire, de Michel Vinaver et Falsch, de René Kalisky. Anne Ubersfeld et Michel Cardoze les ont lus comme des œuvres littéraires, avant tout projet de mise en scène. Le cru et le cuitBras nu et gorge au ventDans le festin qu’égaie un lustre à mille branchesChacune en souriant dans ses belles dents blanchesMange un enfant vivant.Victor Hugo, Châtiments. Convivialité Michel Vina..
Le lieu du discours
Ubersfeld Anne. Le lieu du discours. In: Pratiques : linguistique, littérature, didactique, n°15-16, 1977. Théâtre. pp. 10-19
Le retour à Corneille au début du XIXe siècle
Après la relative désaffection dont souffrait Corneille au XVIIIe siècle, la situation se retourne et on le voit refleurir dès les premières années du siècle suivant. Le célèbre critique du Journal de l’Empire, Geoffroy, dira en 1806 : Après un siècle presque entier d’indifférence et d’injustice, Corneille reparaît, aussi brillant que dans les plus beaux jours de sa gloire […]. Il semble que le destin de ce grand homme soit d’être plus vivement senti lorsque les esprits exaltés par les dissen..
Lust ou la voix de l'autre
Ubersfeld Anne. Lust ou la voix de l'autre. In: Littérature, n°56, 1984. Paul Valéry. pp. 56-74
La couronne du roi Lear ou Pour une poétique de l'objet théâtral
Ubersfeld Anne. La couronne du roi Lear ou Pour une poétique de l'objet théâtral. In: Pratiques : linguistique, littérature, didactique, n°24, 1979. Théâtre. pp. 43-52
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