218 research outputs found

    Autour du lexique et de la phraséologie des écrits scientifiques.

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    International audienceDans les études linguistiques sur les écrits scientifiques, le lexique non terminologique est paradoxalement peu étudié. Les travaux récents portent en effet bien plus fréquemment sur les aspects énonciatifs ou rhétoriques (Fløttum & al. 2006 ; Hyland 1998 ; Poudat 2005 ; Rinck 2006 ; Rinck & al. 2007 ; Grossmann & Wirth 2007) ou sur les différences disciplinaires (Fløttum 2007 ; Hyland & Bondi 2006) que sur les aspects lexicaux à proprement parler. Le lexique a surtout été abordé dans les travaux sur le FOS (Français sur Objectifs Spécifiques) ou dans les travaux anglo-saxons à travers l’English for Academic Purposes (par exemple Coxhead 2000 ou Hyland 2005) dans la perspective de l’enseignement des langues. Pour le français, les recherches approfondies restent assez anciennes – hormis la thèse récente de Pecman (2004) – et les travaux pionniers de Phal (1971), qui demeurent la référence, méritent d’être actualisés. Même si l’entrée lexicale paraît parfois difficile à circonscrire – comment définir et délimiter exactement ce lexique propre aux écrits scientifiques ? −, elle nous semble tout à fait centrale pour une réflexion à la fois épistémologique et linguistique sur les différents types d’écrits scientifiques, que l’on observe la variable disciplinaire ou que l’on cherche à mettre en évidence les divergences entre les genres d’écrits scientifiques (articles, thèses, rapports, manuels). Cette thématique apparaît en outre essentielle pour lalinguistique appliquée, tant pour la didactique des langues (aide à la rédaction en langue maternelle, didactique du Français Langue Etrangère pour l’insertion des étudiants étrangers) que pour le Traitement Automatique du Langage dans l’accès à l’information scientifique où des besoins importants apparaissent

    Dans cet article, nous souhaitons montrer que… Lexique verbal et positionnement de l’auteur dans les articles en sciences humaines.

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    International audienceDans cet article, nous abordons la question de la présence auctoriale et du positionnement de l’auteur à travers l’étude des verbes de positionnement associés à un pronom sujet (exemple : je cherche à démontrer, nous pensons que…). L’étude, basée sur corpus, compare les introductions et conclusions de trois disciplines des sciences humaines et sociales, la linguistique, la psychologie et les sciences de l’éducation.Les résultats montrent que la mention explicite de l’auteur/locuteur n’est pas fréquente dans les articles de sciences humaines examinés, et de ce point de vue, le genre de l’article de recherche dans ces disciplines se caractérise bien par un certain effacement énonciatif. Cependant, on observe une très grande variation disciplinaire au sein des sciences humaines examinées, qui montre que cette famille de disciplines est extrêmement diversifiée et qu’il n’est pas pertinent de l’appréhender comme un ensemble homogène

    La mise en scène de la surprise dans les écrits scientifiques de sciences humaines

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    Feelings and emotions are rare in scientific writing, but the emotion of surprise is curiously quite present in this genre, with recurring expressions like "Against all expectations", "It is astonishing that" or "surprising results". The present lexico-semantic study of different marks of surprise in a corpus of 344 research articles in human sciences reveals that it is rarely spontaneous, it is borrowing stereotypical phraseologies and it produces effects of textual breaching. This feeling of surprise is not really an emotional communication, but rather an intentional strategy. This strategy allows boosting the scientific demonstration of the results, complementing the factual scientific facts when the peculiarity of an object is highlighted, or assessing peers with a kind of mitigated point of view

    Comparing morphological and syntactic variations of support verb constructions and verbal full phrasemes in French: a corpus based study

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    International audienceThis paper deals with syntactic and morphological variations of verbal MWEs in French. Our objective was to check against corpus evidence some assumptions of the literature concerning MWEs, and more precisely verbal MWEs, which are often said to be quite variable (e.g. Nunberg et al. 1994; Moon 1998). We wanted to check to what extent this claim was proved to be true in a corpus study for 30 frequent verbal MWEs in French, by comparing the syntactic and morpho-logical variations between non compositional MWEs and verbal collocations, particularly support verb constructions (hereafter SVCs), which are very frequent in French

    Annoter la polyphonie dans les textes: le cas des passages entre guillemets.

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    International audienceDans cet article, nous présentons une étude de faisabilité sur l’annotation des passages entre guillemets, phénomènes linguistiques polyphoniques qui résistent souvent à une lecture univoque et à un schéma d’annotation simplificateur. La faisabilité de l’annotation a été testée à travers une étude inter-annotateurs qui a montré, avec un accord pour 80% des annotations effectuées, que des valeurs stables (dénomination, citation, autonymie, commentaires modalisants) pouvaient être postulées. Les cas de désaccord, en partie inévitables face à la complexité du phénomène, peuvent être en partie réduits par un repérage systématique des marques formelles (marques typo-dispositionnelles, éléments du lexique et formules syntaxiques) et un inventaire détaillé des contextes d’emploi pour chaque valeur. Certaines valeurs demeurant ambiguës, il convient toutefois de prévoir dans l’annotation des cas de cumul de valeurs (le passage entre guillemets cumule plusieurs valeurs compatibles) ou d’ambiguïtés (plusieurs interprétations différentes sont possibles) en cas de désaccord des annotateurs

    Autour du lexique et de la phraséologie des écrits scientifiques.

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    International audienceDans les études linguistiques sur les écrits scientifiques, le lexique non terminologique est paradoxalement peu étudié. Les travaux récents portent en effet bien plus fréquemment sur les aspects énonciatifs ou rhétoriques (Fløttum & al. 2006 ; Hyland 1998 ; Poudat 2005 ; Rinck 2006 ; Rinck & al. 2007 ; Grossmann & Wirth 2007) ou sur les différences disciplinaires (Fløttum 2007 ; Hyland & Bondi 2006) que sur les aspects lexicaux à proprement parler. Le lexique a surtout été abordé dans les travaux sur le FOS (Français sur Objectifs Spécifiques) ou dans les travaux anglo-saxons à travers l’English for Academic Purposes (par exemple Coxhead 2000 ou Hyland 2005) dans la perspective de l’enseignement des langues. Pour le français, les recherches approfondies restent assez anciennes – hormis la thèse récente de Pecman (2004) – et les travaux pionniers de Phal (1971), qui demeurent la référence, méritent d’être actualisés. Même si l’entrée lexicale paraît parfois difficile à circonscrire – comment définir et délimiter exactement ce lexique propre aux écrits scientifiques ? −, elle nous semble tout à fait centrale pour une réflexion à la fois épistémologique et linguistique sur les différents types d’écrits scientifiques, que l’on observe la variable disciplinaire ou que l’on cherche à mettre en évidence les divergences entre les genres d’écrits scientifiques (articles, thèses, rapports, manuels). Cette thématique apparaît en outre essentielle pour lalinguistique appliquée, tant pour la didactique des langues (aide à la rédaction en langue maternelle, didactique du Français Langue Etrangère pour l’insertion des étudiants étrangers) que pour le Traitement Automatique du Langage dans l’accès à l’information scientifique où des besoins importants apparaissent

    Annoter la polyphonie dans les textes: le cas des passages entre guillemets.

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    International audienceDans cet article, nous présentons une étude de faisabilité sur l’annotation des passages entre guillemets, phénomènes linguistiques polyphoniques qui résistent souvent à une lecture univoque et à un schéma d’annotation simplificateur. La faisabilité de l’annotation a été testée à travers une étude inter-annotateurs qui a montré, avec un accord pour 80% des annotations effectuées, que des valeurs stables (dénomination, citation, autonymie, commentaires modalisants) pouvaient être postulées. Les cas de désaccord, en partie inévitables face à la complexité du phénomène, peuvent être en partie réduits par un repérage systématique des marques formelles (marques typo-dispositionnelles, éléments du lexique et formules syntaxiques) et un inventaire détaillé des contextes d’emploi pour chaque valeur. Certaines valeurs demeurant ambiguës, il convient toutefois de prévoir dans l’annotation des cas de cumul de valeurs (le passage entre guillemets cumule plusieurs valeurs compatibles) ou d’ambiguïtés (plusieurs interprétations différentes sont possibles) en cas de désaccord des annotateurs

    Evaluative adjectives in academic writing in the humanities and social sciences

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    International audienceThis study deals with evaluative adjectives in French academic writing in the field of humanities and social sciences (linguistics and economics) through a corpus study of various kinds of texts (research articles, theses, course books). Although not as much attention has been paid to adjectives in French as to other parts of speech, I believe that this category plays a prominent role in argumentation and persuasion and can shed light on the rhetorical strategies used by an author. Following Kerbrat-Orecchioni's (1980) typology of subjective adjectives, I performed a corpus study on evaluative adjectives referring to scientific nouns such as scientific artifacts, scientific observables, relations, and qualities in order to study disciplinary variation and to identify the most common patterns. The results show that axiological evaluation is not very common, in contrast to more "neutral" evaluative types such as novelty, importance, time, comparison and complexity. Firstly, in order to convince the reader, authors seem to avoid very subjective evaluation in scientific writing. Secondly, recurrent associations are often cross-disciplinary and exhibit strong selectional preferences between nouns and evaluative adjectives: for example, temporal adjectives generally refer to scientific artifacts while axiological adjectives mainly refer to results. Thirdly, contrary to my expectations, evaluative adjectives of all semantic types are more numerous in economics than in linguistics, and especially those expressing importance and novelty, something that seems to highlight the importance of authorial self-promotion in this discipline. Finally, the use of evaluative adjectives seems closely linked to rhetorical strategies: they are especially numerous in introductions (and in conclusions in economics), where they are used mainly to justify and promote the author's work

    Dans cet article, nous souhaitons montrer que…Lexique verbal et positionnement de l’auteur dans les articles en sciences humaines

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    Dans cet article, nous abordons la question de la présence auctoriale et du positionnement de l’auteur à travers l’étude des verbes de positionnement associés à un pronom sujet (exemple : je cherche à démontrer, nous pensons que…). L’étude, basée sur corpus, compare les introductions et conclusions de trois disciplines des sciences humaines et sociales, la linguistique, la psychologie et les sciences de l’éducation.Les résultats montrent que la mention explicite de l’auteur/locuteur n’est pas fréquente dans les articles de sciences humaines examinés, et de ce point de vue, le genre de l’article de recherche dans ces disciplines se caractérise bien par un certain effacement énonciatif. Cependant, on observe une très grande variation disciplinaire au sein des sciences humaines examinées, qui montre que cette famille de disciplines est extrêmement diversifiée et qu’il n’est pas pertinent de l’appréhender comme un ensemble homogène.In this article, we deal with the issue of person manifestation and stance through a study of verbs associated with a subject pronoun related to the author (e.g.: I want to show, we think that …). This corpus-based study compares introductions and conclusions of three disciplines of social and human sciences, linguistics, psychology and educational sciences. The results show that the explicit mention of the author/writer is not frequent in these disciplines, which are characterized in this respect as an “objective” genre. However, a large variation can be observed within human sciences. It shows that this family of disciplines should not be considered as a homogeneous group

    I think we need…: Verbal expressions of opinion in conference presentations in English and in French

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    This paper examines the frequency and functions of English and French opinion markers in 60 presentation transcripts of the EIIDA corpus in Linguistics and in Chemistry, Geochemistry, Marine, and Water Sciences. These functions, found in all four sub-corpora, include highlighting a general or strong opinion, proposing a hypothesis or negotiating with the audience, expressing doubt, or classifying information. Several important differences can be observed. First, the English verb think frequently functions as a discourse marker, more so than the French penser. In French, adverbials, the pronoun on and the conjunction que are frequent with an opinion verb, but were largely absent in English. In Linguistics, English speakers are more likely to express the subjective opinion that a result is “interesting”, whereas in the other three sub-corpora speakers are more likely to employ a modal verb, except with think, to hedge a statement. As regards to discipline, there appears to be slightly more markers of opinion in Linguistics. In the Sciences, markers of opinion are often related to an observation (on se rend compte, ‘one realizes’). Overall, opinion verbs tend here to be dialogic, serving to express doubt or to negotiate with the audience, rather than to confirm a forceful personal position
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