research

Autour du lexique et de la phraséologie des écrits scientifiques.

Abstract

International audienceDans les études linguistiques sur les écrits scientifiques, le lexique non terminologique est paradoxalement peu étudié. Les travaux récents portent en effet bien plus fréquemment sur les aspects énonciatifs ou rhétoriques (Fløttum & al. 2006 ; Hyland 1998 ; Poudat 2005 ; Rinck 2006 ; Rinck & al. 2007 ; Grossmann & Wirth 2007) ou sur les différences disciplinaires (Fløttum 2007 ; Hyland & Bondi 2006) que sur les aspects lexicaux à proprement parler. Le lexique a surtout été abordé dans les travaux sur le FOS (Français sur Objectifs Spécifiques) ou dans les travaux anglo-saxons à travers l’English for Academic Purposes (par exemple Coxhead 2000 ou Hyland 2005) dans la perspective de l’enseignement des langues. Pour le français, les recherches approfondies restent assez anciennes – hormis la thèse récente de Pecman (2004) – et les travaux pionniers de Phal (1971), qui demeurent la référence, méritent d’être actualisés. Même si l’entrée lexicale paraît parfois difficile à circonscrire – comment définir et délimiter exactement ce lexique propre aux écrits scientifiques ? −, elle nous semble tout à fait centrale pour une réflexion à la fois épistémologique et linguistique sur les différents types d’écrits scientifiques, que l’on observe la variable disciplinaire ou que l’on cherche à mettre en évidence les divergences entre les genres d’écrits scientifiques (articles, thèses, rapports, manuels). Cette thématique apparaît en outre essentielle pour lalinguistique appliquée, tant pour la didactique des langues (aide à la rédaction en langue maternelle, didactique du Français Langue Etrangère pour l’insertion des étudiants étrangers) que pour le Traitement Automatique du Langage dans l’accès à l’information scientifique où des besoins importants apparaissent

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