2,587 research outputs found

    Autour du lexique et de la phraséologie des écrits scientifiques.

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    International audienceDans les Ă©tudes linguistiques sur les Ă©crits scientifiques, le lexique non terminologique est paradoxalement peu Ă©tudiĂ©. Les travaux rĂ©cents portent en effet bien plus frĂ©quemment sur les aspects Ă©nonciatifs ou rhĂ©toriques (FlĂžttum & al. 2006 ; Hyland 1998 ; Poudat 2005 ; Rinck 2006 ; Rinck & al. 2007 ; Grossmann & Wirth 2007) ou sur les diffĂ©rences disciplinaires (FlĂžttum 2007 ; Hyland & Bondi 2006) que sur les aspects lexicaux Ă  proprement parler. Le lexique a surtout Ă©tĂ© abordĂ© dans les travaux sur le FOS (Français sur Objectifs SpĂ©cifiques) ou dans les travaux anglo-saxons Ă  travers l’English for Academic Purposes (par exemple Coxhead 2000 ou Hyland 2005) dans la perspective de l’enseignement des langues. Pour le français, les recherches approfondies restent assez anciennes – hormis la thĂšse rĂ©cente de Pecman (2004) – et les travaux pionniers de Phal (1971), qui demeurent la rĂ©fĂ©rence, mĂ©ritent d’ĂȘtre actualisĂ©s. MĂȘme si l’entrĂ©e lexicale paraĂźt parfois difficile Ă  circonscrire – comment dĂ©finir et dĂ©limiter exactement ce lexique propre aux Ă©crits scientifiques ? −, elle nous semble tout Ă  fait centrale pour une rĂ©flexion Ă  la fois Ă©pistĂ©mologique et linguistique sur les diffĂ©rents types d’écrits scientifiques, que l’on observe la variable disciplinaire ou que l’on cherche Ă  mettre en Ă©vidence les divergences entre les genres d’écrits scientifiques (articles, thĂšses, rapports, manuels). Cette thĂ©matique apparaĂźt en outre essentielle pour lalinguistique appliquĂ©e, tant pour la didactique des langues (aide Ă  la rĂ©daction en langue maternelle, didactique du Français Langue EtrangĂšre pour l’insertion des Ă©tudiants Ă©trangers) que pour le Traitement Automatique du Langage dans l’accĂšs Ă  l’information scientifique oĂč des besoins importants apparaissent

    Dans cet article, nous souhaitons montrer que
 Lexique verbal et positionnement de l’auteur dans les articles en sciences humaines.

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    International audienceDans cet article, nous abordons la question de la prĂ©sence auctoriale et du positionnement de l’auteur Ă  travers l’étude des verbes de positionnement associĂ©s Ă  un pronom sujet (exemple : je cherche Ă  dĂ©montrer, nous pensons que
). L’étude, basĂ©e sur corpus, compare les introductions et conclusions de trois disciplines des sciences humaines et sociales, la linguistique, la psychologie et les sciences de l’éducation.Les rĂ©sultats montrent que la mention explicite de l’auteur/locuteur n’est pas frĂ©quente dans les articles de sciences humaines examinĂ©s, et de ce point de vue, le genre de l’article de recherche dans ces disciplines se caractĂ©rise bien par un certain effacement Ă©nonciatif. Cependant, on observe une trĂšs grande variation disciplinaire au sein des sciences humaines examinĂ©es, qui montre que cette famille de disciplines est extrĂȘmement diversifiĂ©e et qu’il n’est pas pertinent de l’apprĂ©hender comme un ensemble homogĂšne

    Autour du lexique et de la phraséologie des écrits scientifiques.

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    International audienceDans les Ă©tudes linguistiques sur les Ă©crits scientifiques, le lexique non terminologique est paradoxalement peu Ă©tudiĂ©. Les travaux rĂ©cents portent en effet bien plus frĂ©quemment sur les aspects Ă©nonciatifs ou rhĂ©toriques (FlĂžttum & al. 2006 ; Hyland 1998 ; Poudat 2005 ; Rinck 2006 ; Rinck & al. 2007 ; Grossmann & Wirth 2007) ou sur les diffĂ©rences disciplinaires (FlĂžttum 2007 ; Hyland & Bondi 2006) que sur les aspects lexicaux Ă  proprement parler. Le lexique a surtout Ă©tĂ© abordĂ© dans les travaux sur le FOS (Français sur Objectifs SpĂ©cifiques) ou dans les travaux anglo-saxons Ă  travers l’English for Academic Purposes (par exemple Coxhead 2000 ou Hyland 2005) dans la perspective de l’enseignement des langues. Pour le français, les recherches approfondies restent assez anciennes – hormis la thĂšse rĂ©cente de Pecman (2004) – et les travaux pionniers de Phal (1971), qui demeurent la rĂ©fĂ©rence, mĂ©ritent d’ĂȘtre actualisĂ©s. MĂȘme si l’entrĂ©e lexicale paraĂźt parfois difficile Ă  circonscrire – comment dĂ©finir et dĂ©limiter exactement ce lexique propre aux Ă©crits scientifiques ? −, elle nous semble tout Ă  fait centrale pour une rĂ©flexion Ă  la fois Ă©pistĂ©mologique et linguistique sur les diffĂ©rents types d’écrits scientifiques, que l’on observe la variable disciplinaire ou que l’on cherche Ă  mettre en Ă©vidence les divergences entre les genres d’écrits scientifiques (articles, thĂšses, rapports, manuels). Cette thĂ©matique apparaĂźt en outre essentielle pour lalinguistique appliquĂ©e, tant pour la didactique des langues (aide Ă  la rĂ©daction en langue maternelle, didactique du Français Langue EtrangĂšre pour l’insertion des Ă©tudiants Ă©trangers) que pour le Traitement Automatique du Langage dans l’accĂšs Ă  l’information scientifique oĂč des besoins importants apparaissent

    Annoter la polyphonie dans les textes: le cas des passages entre guillemets.

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    International audienceDans cet article, nous prĂ©sentons une Ă©tude de faisabilitĂ© sur l’annotation des passages entre guillemets, phĂ©nomĂšnes linguistiques polyphoniques qui rĂ©sistent souvent Ă  une lecture univoque et Ă  un schĂ©ma d’annotation simplificateur. La faisabilitĂ© de l’annotation a Ă©tĂ© testĂ©e Ă  travers une Ă©tude inter-annotateurs qui a montrĂ©, avec un accord pour 80% des annotations effectuĂ©es, que des valeurs stables (dĂ©nomination, citation, autonymie, commentaires modalisants) pouvaient ĂȘtre postulĂ©es. Les cas de dĂ©saccord, en partie inĂ©vitables face Ă  la complexitĂ© du phĂ©nomĂšne, peuvent ĂȘtre en partie rĂ©duits par un repĂ©rage systĂ©matique des marques formelles (marques typo-dispositionnelles, Ă©lĂ©ments du lexique et formules syntaxiques) et un inventaire dĂ©taillĂ© des contextes d’emploi pour chaque valeur. Certaines valeurs demeurant ambiguĂ«s, il convient toutefois de prĂ©voir dans l’annotation des cas de cumul de valeurs (le passage entre guillemets cumule plusieurs valeurs compatibles) ou d’ambiguĂŻtĂ©s (plusieurs interprĂ©tations diffĂ©rentes sont possibles) en cas de dĂ©saccord des annotateurs

    La mise en scĂšne de la surprise dans les Ă©crits scientifiques de sciences humaines

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    Feelings and emotions are rare in scientific writing, but the emotion of surprise is curiously quite present in this genre, with recurring expressions like "Against all expectations", "It is astonishing that" or "surprising results". The present lexico-semantic study of different marks of surprise in a corpus of 344 research articles in human sciences reveals that it is rarely spontaneous, it is borrowing stereotypical phraseologies and it produces effects of textual breaching. This feeling of surprise is not really an emotional communication, but rather an intentional strategy. This strategy allows boosting the scientific demonstration of the results, complementing the factual scientific facts when the peculiarity of an object is highlighted, or assessing peers with a kind of mitigated point of view

    Comparing morphological and syntactic variations of support verb constructions and verbal full phrasemes in French: a corpus based study

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    International audienceThis paper deals with syntactic and morphological variations of verbal MWEs in French. Our objective was to check against corpus evidence some assumptions of the literature concerning MWEs, and more precisely verbal MWEs, which are often said to be quite variable (e.g. Nunberg et al. 1994; Moon 1998). We wanted to check to what extent this claim was proved to be true in a corpus study for 30 frequent verbal MWEs in French, by comparing the syntactic and morpho-logical variations between non compositional MWEs and verbal collocations, particularly support verb constructions (hereafter SVCs), which are very frequent in French

    Annoter la polyphonie dans les textes: le cas des passages entre guillemets.

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    International audienceDans cet article, nous prĂ©sentons une Ă©tude de faisabilitĂ© sur l’annotation des passages entre guillemets, phĂ©nomĂšnes linguistiques polyphoniques qui rĂ©sistent souvent Ă  une lecture univoque et Ă  un schĂ©ma d’annotation simplificateur. La faisabilitĂ© de l’annotation a Ă©tĂ© testĂ©e Ă  travers une Ă©tude inter-annotateurs qui a montrĂ©, avec un accord pour 80% des annotations effectuĂ©es, que des valeurs stables (dĂ©nomination, citation, autonymie, commentaires modalisants) pouvaient ĂȘtre postulĂ©es. Les cas de dĂ©saccord, en partie inĂ©vitables face Ă  la complexitĂ© du phĂ©nomĂšne, peuvent ĂȘtre en partie rĂ©duits par un repĂ©rage systĂ©matique des marques formelles (marques typo-dispositionnelles, Ă©lĂ©ments du lexique et formules syntaxiques) et un inventaire dĂ©taillĂ© des contextes d’emploi pour chaque valeur. Certaines valeurs demeurant ambiguĂ«s, il convient toutefois de prĂ©voir dans l’annotation des cas de cumul de valeurs (le passage entre guillemets cumule plusieurs valeurs compatibles) ou d’ambiguĂŻtĂ©s (plusieurs interprĂ©tations diffĂ©rentes sont possibles) en cas de dĂ©saccord des annotateurs

    A Wenner-Gren Symposium: WENNER-GREN LIMERICKS

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    Evaluative adjectives in academic writing in the humanities and social sciences

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    International audienceThis study deals with evaluative adjectives in French academic writing in the field of humanities and social sciences (linguistics and economics) through a corpus study of various kinds of texts (research articles, theses, course books). Although not as much attention has been paid to adjectives in French as to other parts of speech, I believe that this category plays a prominent role in argumentation and persuasion and can shed light on the rhetorical strategies used by an author. Following Kerbrat-Orecchioni's (1980) typology of subjective adjectives, I performed a corpus study on evaluative adjectives referring to scientific nouns such as scientific artifacts, scientific observables, relations, and qualities in order to study disciplinary variation and to identify the most common patterns. The results show that axiological evaluation is not very common, in contrast to more "neutral" evaluative types such as novelty, importance, time, comparison and complexity. Firstly, in order to convince the reader, authors seem to avoid very subjective evaluation in scientific writing. Secondly, recurrent associations are often cross-disciplinary and exhibit strong selectional preferences between nouns and evaluative adjectives: for example, temporal adjectives generally refer to scientific artifacts while axiological adjectives mainly refer to results. Thirdly, contrary to my expectations, evaluative adjectives of all semantic types are more numerous in economics than in linguistics, and especially those expressing importance and novelty, something that seems to highlight the importance of authorial self-promotion in this discipline. Finally, the use of evaluative adjectives seems closely linked to rhetorical strategies: they are especially numerous in introductions (and in conclusions in economics), where they are used mainly to justify and promote the author's work
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