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Evaluation of various water models for simulation of adsorption in hydrophobic zeolites
La Méditerranée, un creuset d'humidité
For a great many, the summer drought represents the most distinctive property of mediterranean climates. But the Mediterranean Sea is also a moisture source region. The record depths of precipitations caught by rain gauges ut the Dinaric mountains and the high frequency of heavy downpours give an evidence of such a behaviour. The spatial and seasonal variations of the atmospheric précipitable water set a better means than hydrological balances to state and further on, to proceed to a quantitative analysis of the mediterranean moisture source working. In autumn, when the torpical air is blown away from the Saharian Desert, the possible amount of rain that may be expected from the mediterranean air reaches its uppermost values ; so are derived the heaviest downpours and the correlative ravaging floods.Pour beaucoup, la sécheresse estivale constitue le trait le plus original des climats méditerranéens. Mais la Méditerranée représente aussi une source d'humidité. En témoignent les valeurs record des précipitations relevées sur les reliefs dinariques et la fréquence des grands abats d'eau. Mieux que les bilans hydrologiques, l'analyse des variations spatiales et saisonnières de l'eau atmosphérique précipitable permet de préciser, mieux de quantifier le fonctionnement du creuset d'humidité méditerranéen. En automne, lors des remontées d'air tropical continental saharien, la capacité pluviale de l'air méditerranéen passe par un maximum : de là les plus grandes pluies et les crues dévastatrices corollaires.Trzpit Jean-Paul. La Méditerranée, un creuset d'humidité. In: Méditerranée, troisième série, tome 40, 4-1980. Recherches climatiques en régions méditerranéennes, sous la direction de A. Douguedroit. pp. 13-28
Activité cyclonique et rythmes climatiques aux latitudes moyennes (2e partie)
La distribution des cyclones exlratropicaux présente une organisation zonale et une dominante océanique. La majeure partie des perturbations voyagent entre les 40e et 65e parallèles. Ces machines thermiques assurent la conversion en énergie cinétique, d'une fraction de l'énergie potentielle liée au fort gradient méridien de températures qui souligne la convergence des influences polaires et tropicales. L'Océan, source de chaleur latente, active aussi les mécanismes cycloniques. Les cyclones modèlent la physionomie des saisons. Les mois d'été se caractérisent par une activité cyclonique réduite (12,3 % du total annuel) et plus uniformément répartie ; l'hiver s'accompagne d'une exacerbation des perturbations (37,1 %). Les saisons intermédiaires apparaissent moins contrastées. Le printemps qui privilégie l'action des sources froides arctique et continentales, totalise 23,2 % de l'activité cyclonique. Inversement, l'automne (27,4 %) marque une activation de la source chaude, tropicale et maritime. Les cyclones jouent un rôle prépondérant dans l'individualisation des climats régionaux de l'Europe de l'Ouest et constituent le facteur premier des régimes pluviométriques de la façade atlantique.Trzpit Jean-Paul. Activité cyclonique et rythmes climatiques aux latitudes moyennes (2e partie). In: Norois, n°97-98, Avril-Juin 1978. pp. 149-168
L'eau précipitable : un paramètre climatique trop rarement exploité
The precipitable water : a climatic index which is too seldom taken into account.
The atmospheric moisture is often referred to as a main climatic factor. However, both climatologists and meteorologists usually state only a partial estimate of it. The precipitable water is the most accurate measure of the whole atmospheric water content. But this moisture index making use of aerological data for its determination, has not often been taken into account by French research workers.
The author first recalls the definition of precipitable water, in theory. Then, he applies himself to the elaboration of an elementary mathematical calculation method using the aerological data without any change. At last, three examples suggest how interesting such a climatic index may be for geographers.
In the first one, the precipitable water allows us to compare quantitatively, wet air with dry air (fig. 2). The second one gives us an accurate estimate of the mean water-vapour contained by the different air masses converging towards France (fig. 3). The third one explains that the snow falls proceeding from continental arctic air during hard winters can only be scarce, because of the low moisture of this air mass. On the contrary, the heavy rains pouring at times over southern France are derived from Saharian air strongly moistured after crossing the Mediterranean sea (fig. 4).
Beyond these different examples, this paper wishes to draw the reader's attention to this climatic index too seldom taken into account. First, it may be used to specify the usual climatic vocabulary and, further on, to make progress in physical climatonomy.L'eau atmosphérique joue un rôle climatique primordial. Pourtant, climatologues et météorologistes n'en donnent, le plus souvent, qu'une évaluation fragmentaire. L'eau précipitable mesure la quasi-totalité de l'eau atmosphérique ; mais cet indicateur d'humidité qui nécessite une exploitation des radiosondages aérologiques n'a guère retenu l'attention des chercheurs français. Dans un premier temps, l'auteur rappelle la définition théorique de l'eau précipitable. Puis il s'attache à l'élaboration d'une méthode simple de calcul mathématique directement compatible avec l'information météorologique recueillie par radiosondage. Enfin, trois exemples suggèrent l'intérêt géographique de ce paramètre climatique. Le premier exemple tente de quantifier l'opposition banale air humide - air sec (fig. 2). Le second présente une évaluation précise de la charge hygrométrique moyenne propre aux diverses masses d'air qui convergent sur la France (fig. 3). Le troisième explique les neiges parcimonieuses des grands hivers par la faible humidité de l'air arctique continental ; inversement, les pluies diluviennes qui s'abattent périodiquement sur la France méridionale découlent de la forte teneur en eau de l'air saharien, humidifié au contact de la Méditerranée (fig. 4).
Par-delà ces exemples divers, cette contribution souhaite attirer l'attention du lecteur sur un outil qui permettrait d'une part, de préciser le vocabulaire climatologique usuel, d'autre part de progresser dans la voie d'une climatologie physique normative.Trzpit Jean-Paul. L'eau précipitable : un paramètre climatique trop rarement exploité. In: Annales de Géographie, t. 89, n°494, 1980. pp. 454-477
La sécheresse en Basse-Normandie : calamité accidentelle ou mal récurrent ?
Trzpit Jean-Paul. La sécheresse en Basse-Normandie : calamité accidentelle ou mal récurrent ?. In: Études Normandes, 27e année, n°1-2, 1978. pp. 55-74
Gens de Basse Normandie, et si l'eau vous était comptée ?
Folks of Lower Normandy, what if your water were running out ? Because of its reputely humid climate, Lower Normandy is commonly considered as a fertile land where everything grows in profusion. This well worn idea, belied several times by the new columns over the last few decades, is, in reality, not true. This idea is countered by information drawn from rigourous analyses based on the treatment of numerous duly quantified water budgets. By exposing the fallacy of the traditional image, this climatic approach, using a well tested method that gives the same unvarying conclusions will, it is hoped, encourage an increasingly more rational management and a more parsimonious use of the water resource. While being renevable, this vital natural resource is nevertheless subject to a quota system of distribution... even in Lower Normandy.Par son climat réputé très humide, la Basse-Normandie fait couramment figure de région plantureuse où tout pousse à foison. Or cette image banale, maintes fois démentie par la chronique lors de ces dernières décennies, ne se vérifie pas vraiment. En témoignent les enseignements contraires tirés d'une analyse rigoureuse fondée sur l'exploitation de nombreux bilans hydriques, dûment quantifiés. Ainsi, en s' inscrivant en faux de l'imagerie traditionnelle, cette approche climatique, renouvelée dans sa méthode comme dans ses conclusions, inclinera peut-être vers une gestion toujours plus rationnelle et vers une utilisation plus parcimonieuse de l'eau. Car pour être renouvelable, cette ressource naturelle vitale n'en reste pas moins contingentée... et ce jusqu'en Basse-Normandie.Trzpit Jean-Paul. Gens de Basse Normandie, et si l'eau vous était comptée ?. In: Norois, n°169, Janvier-Mars 1996. La Basse-Normandie. pp. 9-22
Activité cyclonique et rythmes climatiques aux latitudes moyennes (lre partie)
The distribution of extratropical cyclones is characterized by a zonal organisation and an oceanic dominance. Most of the disturbances travel between the 40 th and 65 th parallels. These heat engines transform a part of the potential energy into kinetic energy. That potential energy derives from the strong thermal gradient which is connected with the convergence of polar and tropical influences. The Ocean, which forms a latent heat source, stirs up the cyclonic processes, too. The cyclones make up the features of seasons. A low (12.3 % of the annual total) and more uniformely spread cyclonic activity is typical of the summer months ; winter is marked by an exacerbation of disturbances (37.1 %) Intermediate seasons do not show such contrasting features. Spring which intensifies the action of the cold arctic and continental sources, totalizes 23.2 % of the whole cyclonic activity. On the other hand, autumn (27.4 %) stirs up the warm tropical maritime source. The cyclones represent a main factor by differentiating regional climates of Western Europe ; they also explain the seasonal distribution of precipitations along the Atlantic neighbouring lands.Trzpit Jean-Paul. Activité cyclonique et rythmes climatiques aux latitudes moyennes (lre partie). In: Norois, n°97-98, Avril-Juin 1978. pp. 69-85
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