65 research outputs found

    La Méditerranée, un creuset d'humidité

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    For a great many, the summer drought represents the most distinctive property of mediterranean climates. But the Mediterranean Sea is also a moisture source region. The record depths of precipitations caught by rain gauges ut the Dinaric mountains and the high frequency of heavy downpours give an evidence of such a behaviour. The spatial and seasonal variations of the atmospheric précipitable water set a better means than hydrological balances to state and further on, to proceed to a quantitative analysis of the mediterranean moisture source working. In autumn, when the torpical air is blown away from the Saharian Desert, the possible amount of rain that may be expected from the mediterranean air reaches its uppermost values ; so are derived the heaviest downpours and the correlative ravaging floods.Pour beaucoup, la sécheresse estivale constitue le trait le plus original des climats méditerranéens. Mais la Méditerranée représente aussi une source d'humidité. En témoignent les valeurs record des précipitations relevées sur les reliefs dinariques et la fréquence des grands abats d'eau. Mieux que les bilans hydrologiques, l'analyse des variations spatiales et saisonniÚres de l'eau atmosphérique précipitable permet de préciser, mieux de quantifier le fonctionnement du creuset d'humidité méditerranéen. En automne, lors des remontées d'air tropical continental saharien, la capacité pluviale de l'air méditerranéen passe par un maximum : de là les plus grandes pluies et les crues dévastatrices corollaires.Trzpit Jean-Paul. La Méditerranée, un creuset d'humidité. In: Méditerranée, troisiÚme série, tome 40, 4-1980. Recherches climatiques en régions méditerranéennes, sous la direction de A. Douguedroit. pp. 13-28

    L'eau précipitable : un paramÚtre climatique trop rarement exploité

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    The precipitable water : a climatic index which is too seldom taken into account. The atmospheric moisture is often referred to as a main climatic factor. However, both climatologists and meteorologists usually state only a partial estimate of it. The precipitable water is the most accurate measure of the whole atmospheric water content. But this moisture index making use of aerological data for its determination, has not often been taken into account by French research workers. The author first recalls the definition of precipitable water, in theory. Then, he applies himself to the elaboration of an elementary mathematical calculation method using the aerological data without any change. At last, three examples suggest how interesting such a climatic index may be for geographers. In the first one, the precipitable water allows us to compare quantitatively, wet air with dry air (fig. 2). The second one gives us an accurate estimate of the mean water-vapour contained by the different air masses converging towards France (fig. 3). The third one explains that the snow falls proceeding from continental arctic air during hard winters can only be scarce, because of the low moisture of this air mass. On the contrary, the heavy rains pouring at times over southern France are derived from Saharian air strongly moistured after crossing the Mediterranean sea (fig. 4). Beyond these different examples, this paper wishes to draw the reader's attention to this climatic index too seldom taken into account. First, it may be used to specify the usual climatic vocabulary and, further on, to make progress in physical climatonomy.L'eau atmosphĂ©rique joue un rĂŽle climatique primordial. Pourtant, climatologues et mĂ©tĂ©orologistes n'en donnent, le plus souvent, qu'une Ă©valuation fragmentaire. L'eau prĂ©cipitable mesure la quasi-totalitĂ© de l'eau atmosphĂ©rique ; mais cet indicateur d'humiditĂ© qui nĂ©cessite une exploitation des radiosondages aĂ©rologiques n'a guĂšre retenu l'attention des chercheurs français. Dans un premier temps, l'auteur rappelle la dĂ©finition thĂ©orique de l'eau prĂ©cipitable. Puis il s'attache Ă  l'Ă©laboration d'une mĂ©thode simple de calcul mathĂ©matique directement compatible avec l'information mĂ©tĂ©orologique recueillie par radiosondage. Enfin, trois exemples suggĂšrent l'intĂ©rĂȘt gĂ©ographique de ce paramĂštre climatique. Le premier exemple tente de quantifier l'opposition banale air humide - air sec (fig. 2). Le second prĂ©sente une Ă©valuation prĂ©cise de la charge hygromĂ©trique moyenne propre aux diverses masses d'air qui convergent sur la France (fig. 3). Le troisiĂšme explique les neiges parcimonieuses des grands hivers par la faible humiditĂ© de l'air arctique continental ; inversement, les pluies diluviennes qui s'abattent pĂ©riodiquement sur la France mĂ©ridionale dĂ©coulent de la forte teneur en eau de l'air saharien, humidifiĂ© au contact de la MĂ©diterranĂ©e (fig. 4). Par-delĂ  ces exemples divers, cette contribution souhaite attirer l'attention du lecteur sur un outil qui permettrait d'une part, de prĂ©ciser le vocabulaire climatologique usuel, d'autre part de progresser dans la voie d'une climatologie physique normative.Trzpit Jean-Paul. L'eau prĂ©cipitable : un paramĂštre climatique trop rarement exploitĂ©. In: Annales de GĂ©ographie, t. 89, n°494, 1980. pp. 454-477

    Gens de Basse Normandie, et si l'eau vous était comptée ?

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    Folks of Lower Normandy, what if your water were running out ? Because of its reputely humid climate, Lower Normandy is commonly considered as a fertile land where everything grows in profusion. This well worn idea, belied several times by the new columns over the last few decades, is, in reality, not true. This idea is countered by information drawn from rigourous analyses based on the treatment of numerous duly quantified water budgets. By exposing the fallacy of the traditional image, this climatic approach, using a well tested method that gives the same unvarying conclusions will, it is hoped, encourage an increasingly more rational management and a more parsimonious use of the water resource. While being renevable, this vital natural resource is nevertheless subject to a quota system of distribution... even in Lower Normandy.Par son climat rĂ©putĂ© trĂšs humide, la Basse-Normandie fait couramment figure de rĂ©gion plantureuse oĂč tout pousse Ă  foison. Or cette image banale, maintes fois dĂ©mentie par la chronique lors de ces derniĂšres dĂ©cennies, ne se vĂ©rifie pas vraiment. En tĂ©moignent les enseignements contraires tirĂ©s d'une analyse rigoureuse fondĂ©e sur l'exploitation de nombreux bilans hydriques, dĂ»ment quantifiĂ©s. Ainsi, en s' inscrivant en faux de l'imagerie traditionnelle, cette approche climatique, renouvelĂ©e dans sa mĂ©thode comme dans ses conclusions, inclinera peut-ĂȘtre vers une gestion toujours plus rationnelle et vers une utilisation plus parcimonieuse de l'eau. Car pour ĂȘtre renouvelable, cette ressource naturelle vitale n'en reste pas moins contingentĂ©e... et ce jusqu'en Basse-Normandie.Trzpit Jean-Paul. Gens de Basse Normandie, et si l'eau vous Ă©tait comptĂ©e ?. In: Norois, n°169, Janvier-Mars 1996. La Basse-Normandie. pp. 9-22

    La sécheresse en Basse-Normandie : calamité accidentelle ou mal récurrent ?

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    Trzpit Jean-Paul. La sĂ©cheresse en Basse-Normandie : calamitĂ© accidentelle ou mal rĂ©current ?. In: Études Normandes, 27e annĂ©e, n°1-2, 1978. pp. 55-74

    Activité cyclonique et rythmes climatiques aux latitudes moyennes (2e partie)

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    La distribution des cyclones exlratropicaux présente une organisation zonale et une dominante océanique. La majeure partie des perturbations voyagent entre les 40e et 65e parallÚles. Ces machines thermiques assurent la conversion en énergie cinétique, d'une fraction de l'énergie potentielle liée au fort gradient méridien de températures qui souligne la convergence des influences polaires et tropicales. L'Océan, source de chaleur latente, active aussi les mécanismes cycloniques. Les cyclones modÚlent la physionomie des saisons. Les mois d'été se caractérisent par une activité cyclonique réduite (12,3 % du total annuel) et plus uniformément répartie ; l'hiver s'accompagne d'une exacerbation des perturbations (37,1 %). Les saisons intermédiaires apparaissent moins contrastées. Le printemps qui privilégie l'action des sources froides arctique et continentales, totalise 23,2 % de l'activité cyclonique. Inversement, l'automne (27,4 %) marque une activation de la source chaude, tropicale et maritime. Les cyclones jouent un rÎle prépondérant dans l'individualisation des climats régionaux de l'Europe de l'Ouest et constituent le facteur premier des régimes pluviométriques de la façade atlantique.Trzpit Jean-Paul. Activité cyclonique et rythmes climatiques aux latitudes moyennes (2e partie). In: Norois, n°97-98, Avril-Juin 1978. pp. 149-168

    Activité cyclonique et rythmes climatiques aux latitudes moyennes (lre partie)

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    The distribution of extratropical cyclones is characterized by a zonal organisation and an oceanic dominance. Most of the disturbances travel between the 40 th and 65 th parallels. These heat engines transform a part of the potential energy into kinetic energy. That potential energy derives from the strong thermal gradient which is connected with the convergence of polar and tropical influences. The Ocean, which forms a latent heat source, stirs up the cyclonic processes, too. The cyclones make up the features of seasons. A low (12.3 % of the annual total) and more uniformely spread cyclonic activity is typical of the summer months ; winter is marked by an exacerbation of disturbances (37.1 %) Intermediate seasons do not show such contrasting features. Spring which intensifies the action of the cold arctic and continental sources, totalizes 23.2 % of the whole cyclonic activity. On the other hand, autumn (27.4 %) stirs up the warm tropical maritime source. The cyclones represent a main factor by differentiating regional climates of Western Europe ; they also explain the seasonal distribution of precipitations along the Atlantic neighbouring lands.Trzpit Jean-Paul. Activité cyclonique et rythmes climatiques aux latitudes moyennes (lre partie). In: Norois, n°97-98, Avril-Juin 1978. pp. 69-85

    Les tempĂȘtes nord-atlantiques : Essai d'analyse gĂ©ographique (1re partie)

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    SUMMARY The North-AHanlic gales : essay of a geographical analysis. Meteorologists and geographers emphasize on the prominent part of the wind on the life, in the « Land's End » regions. However, many of the notes about the Norlh-allantic gales are not quite satisfactory. They depend on a narrow and long uncertain definition of the gale ; they make use of doubtful wind data and lead to diagrams which often present but a small geographical interest. A larger definition taking into account the gale as a weather sequence, a drawing of the most dynamic cyclonic trajectories and then, a counting of the whole allow to substitute to former studies a spatial and quantitative analysis. So, the heavy storms are specific of the oceanic world in middle latitudes. The most disturbed area is situated in the open Ocean, towards 50°N-40°W. With 46.4 % of the annual total of gales and 52.9 % of heavy gales, winter represents the very season of tempests ; summer is a quite season (3.6 and 2.6 %). Intermediate seasons do not show such contrasting features. 30.4 % of gales and 29 % of violent gales lake place in autumn ; 19.6 % of the former, 15.5 % of the latter in spring.RÉSUMÉ MĂ©tĂ©orologues et gĂ©ographes soulignent le rĂŽle eminent du vent dans la vie des « finisterres ». Les multiples notes traitant des tempĂȘtes nord-atlantiques prĂ©sentent pourtant des insuffisances. Elles s'appuient sur une dĂ©finition Ă©troite et longtemps incertaine de la tempĂȘte ; elles exploitent une information anĂ©momĂ©lrique douteuse ; elles dĂ©bouchent sur des rĂ©alisations graphiques d'un intĂ©rĂȘt gĂ©ographique limitĂ©. Une dĂ©finition Ă©levant la tempĂȘte au rang d'un type de temps corollaire d'un rĂ©gime de circulation fortement perturbĂ©, un relevĂ© puis un dĂ©nombrement des trajectoires cycloniques les plus actives permettent de substituer aux travaux antĂ©rieurs une analyse spatiale et quantitative. La tempĂȘte devient un trait spĂ©cifique du domaine ocĂ©anique aux latitudes moyennes. L'aire la plus troublĂ©e se situe en plein ocĂ©an vers 50°N- 40°W. Avec 46,4 % du total annuel des tempĂȘtes et 52,9 % des violentes tempĂȘtes, l'hiver constitue la grande saison des tourmentes ; l'Ă©tĂ© est une saison calme (3,6 % et 2,6 %). Les saisons de transition prĂ©sentent une physionomie moins contrastĂ©e. L'automne totalise 30,4 % des tempĂȘtes et 29 % des violentes tempĂȘtes ; le printemps 19,6 et 15,5 %.Trzpit Jean-Paul. Les tempĂȘtes nord-atlantiques : Essai d'analyse gĂ©ographique (1re partie). In: Norois, n°93, Janvier-Mars 1977. pp. 33-52

    Les tempĂȘtes nord-atlantiques : Essai d'analyse gĂ©ographique. IIe partie : la diversitĂ© des tempĂȘtes

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    SUMMARY The gales which partly make up the features of seasons set an element of diversity through the Atlantic area. The tremendous but unusual tempests raised by hurricanes (5.3 % of the total of gales) move along narrow channels ; they affect the South-Western Atlantic Ocean ; most of them take place from august to november. In winter and early spring, the polar outbreaks (18.4 %) blow less raging but more lasting and widely spread storms, which trace their preferential paths on the cold-water outflows coming from the Arctic Basin. The exlratropical cyclones remain the principal distributors of gales (76.3 %) ; they regulate their own activity and seasonal frequency upon the thermal gradients between the high latitudes and the subtropical ones, between the oceanic and the continental source regions. The spatial distribution of these different gale factors vary the regional features, all through and oceanic climatic area which is often identified with the only « model » of the Land's End regions, in North-Western Europe.RÉSUMÉ Les tempĂȘtes qui façonnent en partie la physionomie des saisons introduisent un Ă©lĂ©ment de diversitĂ© au sein du domaine atlantique. Violentes mais accidentelles (5,3 % de l'ensemble des tempĂȘtes), les tourmentes soulevĂ©es par les hurricanes balaient d'Ă©troits couloirs ; elles affectent l'Atlantique Sud-occidental et se concentrent dans la pĂ©riode aoĂ»t-novembre. Les coulĂ©es polaires (18,4 %) poussent en hiver et au dĂ©but du printemps des bourrasques moins furieuses, mais Ă©tendues et persistantes, qui calquent leurs trajectoires prĂ©fĂ©rentielles sur les dĂ©charges des eaux froides issues de l'Arctique. Les cyclones exlralropicaux restent les grands convoyeurs des tempĂȘtes (76,3 %) ; ils rĂšglent leur activitĂ© et leur frĂ©quence saisonniĂšre sur les gradients thermiques entre hautes latitudes et latitudes subtropicales, entre rĂ©gions de source ocĂ©aniques et continentales. La rĂ©partition spatiale de ces divers agents de la tempĂȘte diffĂ©rencie des faciĂšs rĂ©gionaux dans un climat ocĂ©anique souvent identifiĂ© au seul « modĂšle » des finisterres de l'Europe du Nord-Ouest.Trzpit Jean-Paul. Les tempĂȘtes nord-atlantiques : Essai d'analyse gĂ©ographique. IIe partie : la diversitĂ© des tempĂȘtes . In: Norois, n°94, Avril-Juin 1977. pp. 211-234
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