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    Conceptions du handball féminin et masculin d'un arbitre de D1 en relation avec les comportements transgressifs

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    Souchon Nicolas, Traclet Alan, Coulomb Geneviève. Conceptions du handball féminin et masculin d'un arbitre de D1 en relation avec les comportements transgressifs. In: Les Cahiers de l'INSEP, n°34, 2003. Expertise et sport de haut niveau. pp. 325-330

    Légitimité perçue des comportements d'agression dans la pratique du football (influence de la perspective adoptée par les joueurs)

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    L'objectif de cette recherche est d'examiner l'influence de la perspective adoptée par les joueurs sur la légitimité perçue de l'agression en football. La réalité du terrain montre des différences d'interprétations entre les joueurs, selon la perspective qu'ils occupent dans la situation. Des différences existent aussi entre l'agresseur et l'arbitre. Autrement dit, il est important de tenir compte de ces perspectives d'acteur/soi et d'observateur/autrui. Les études consacrées aux " divergences liées-à-la-perspective " ont révélé qu'à chaque perspective correspond une interprétation différente de ce qui est agressif/illégitime (e.g., Mummendey & Otten, 1989). Les résultats de notre travail indiquent (a) une effet persistant de la perspective adoptée par les joueurs sur la légitimité perçue de l'agression, (b) une influence des informations situationnelles sur la divergence soi-autrui, et (c) des différences de perceptions entre les joueurs agresseurs et les arbitres/entraîneursThe aim of this explanatory study is to examine the influence of the perspective adopted by soccer players on the perceived legitimacy of aggression in football. The game reality shows some differences of interpretation between the players, according to the perspective that they can adopt in the situation. Differences exist also between the aggressor and the referee. In others words, it is important to take into account the actor/self's and the observer/other's perspectives. Studies on the perspective-related differences have suggested to each perspective correspond to a different interpretation of what is aggressive/illegitimate (e.g., Mummendey & Otten, 1989). The results of own work indicate (a) a persistent effect of the perspective adopted by players on the perceived legitimacy of aggression, (b) an influence of situational information on the self-other divergence, and (c) differences of perceptions between the agressors players and the referees/coachesRENNES2-BU Centrale (352382101) / SudocBORDEAUX2-SCD-Sc.Sport/Educ.phys (335222105) / SudocSudocFranceF

    Sévérité des arbitres et niveau de compétition

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    Affiliation EA 4260 - Intitulé actuel : Centre d’Etude des Stratégies et des Actions Motrices et Sportives (CESAMS) mais entre 2008 et 2011 autre intitulé : Information Organisation et Action (IOA).International audienceIntroduction : L’arbitrage constitue une activité complexe de prises de décisions. Les arbitres doivent interpréter les nombreuses situations ambiguës liées aux « fautes » commises par les joueurs. Pour mener à bien cette tâche, ces derniers utilisent différentes heuristiques de jugements (Plessner & Haar, 2006). Confrontés à des « fautes » strictement identiques (vidéo), il est montré par exemple que les arbitres de football punissent plus sévèrement les joueurs présentés comme « agressifs » que les autres joueurs (Jones, Paull, & Erskine, 2002). Récemment, il a été proposé que les arbitres pourraient activer et appliquer différents stéréotypes (i.e., heuristique de représentativité)selon le niveau de compétition des joueurs (Souchon, Cabagno, Traclet, Trouilloud, & Maio). Ainsi, les décisions de nature sportive (e.g., jet franc) et disciplinaire (e.g., carton jaune) prises par les arbitres de handball à la suite des transgressions(e.g., ceinturer) effectuées par les défenseurs sur les porteurs de ballon ont été observées dans deux niveaux de compétition différents(niveau régional vs. niveau national). Validant l’hypothèse posée, les arbitres ont sanctionné moins sévèrement sur le plan sportif les joueurs nationaux que régionaux. Toutefois, contrairement aux hypothèses, les arbitres ont également sanctionné moins sévèrement les joueurs nationaux que régionaux sur le plan disciplinaire.Une limite importante de cette étude est que les situations observées pour comparer les niveaux de jeu n’étaient pas identiques.Cela pouvait donc provoquer des décisions différentes indépendamment de l’utilisation du niveau de compétition comme heuristique de jugement. L’objet de cette étude est donc de tester expérimentalement l’hypothèse selon laquelle les décisions arbitrales sportives et disciplinaires seraient différentes en fonction du niveau de jeu, dans le sens d’une moins grande sévérité au niveau national qu’au niveau régional,toutes conditions étant égales par ailleurs.Méthode : Quatre vingt quinze arbitres masculins (48 régionaux et 47 nationaux) de handball devaient juger 8 situations de jeu identiques (filmées en réalité en 2nd division nationale) présentées dans deux contextes de prises de décisions différents(niveau régional vs. niveau national). Le montage vidéo créé pour l’étude comprenait 60 situations (16 situations tests et 44situations neutres, provenant toutes de la pratique masculine) couvrant 3 niveaux différents de compétition (20 situations par niveau)clairement identifiables (i.e.,information fournie à l’écran). Les situations présentées comme étant de niveau « pré national » (niveau intermédiaire dans l’étude) apparaissaient d’abord, puis les situations « excellence départemental » (niveau le plus bas dans l’étude) et enfin les situations présentées comme étant de niveau « 2nd division nationale » (niveau le plus haut dans l’étude). De fait,les 8 situations tests identiques étaient montrées de manière répétée aux arbitres, d’abord dans le groupement de situations« pré national », puis dans le groupement de situations « 2nd division national ». Ces situations tests montraient des joueurs en échecs après un contact défensif et étaient pour moitié « ambiguës » (plusieurs interprétations possibles) et pour moitié « manifestes »(une seule interprétation possible) selon les décisions d’un panel de 12 arbitres nationaux recrutés en amont. Les arbitres disposaient d’une fenêtre de 5 secondes entre deux situations pour prendre leurs décisions sportives (i.e., rendre le ballon à l’attaquant vs. laisser jouer) et disciplinaires (sanctionner l’agresseur vs. ne pas sanctionner) en cochant sur papier les cases qui correspondaient à leurs choix. Deux modèles linéaires mixtes ont été créés pour le traitement des données, pour les décisions sportives et pour les décisions disciplinaires. Le grade d’arbitre (niveau régional vs. niveau national) représentait un facteur « inter sujets »alors que le niveau de compétition (niveau régional vs. niveau national) et l’ambiguïté des situations (ambiguës vs. manifestes)constituaient deux facteurs « intra sujets ». La variable dépendante est représentée par le nombre de sanctions divisé par le nombre de situations.Résultats : En ce qui concerne les décisions sportives, deux effets significatifs sont apparus : l’ambiguïté des situations, F(1, 93) = 240.32, p Discussion : L’objet de l’expérimentation était de tester l’hypothèse selon laquelle les décisions sportives et disciplinaires pourraient être moins sévères pour des situations présentées comme étant de niveau national que pour celles présentées comme étant de niveau régional. Les résultats valident l’hypothèse et montrent que les arbitres utilisent le niveau de compétition des joueurs comme heuristiques de jugement lorsqu’ils sont confrontés à des situations « ambiguës » mais pas quand elles sont « manifestes ». Ces résultats sont donc en accord avec la littérature qui révèle que les heuristiques de jugements influencent la perception des évènements ambigus (Plessner & Haar, 2006). Ceux-ci pourraient s’expliquer au travers de mécanismes d’« assimilation » et de« contraste » liés aux contenus des stéréotypes arbitraux. Par un effet de contraste, un même comportement est perçu par exemple comme étant plus agressif dans un contexte évoquant un faible niveau d’agressivité que dans un contexte évoquant un fort niveau d’agressivité. Ces processus, ainsi que les limites de cette étude, seront présentés et discutés

    Sévérité des arbitres et niveau de compétition

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    Affiliation EA 4260 - Intitulé actuel : Centre d’Etude des Stratégies et des Actions Motrices et Sportives (CESAMS) mais entre 2008 et 2011 autre intitulé : Information Organisation et Action (IOA).International audienceIntroduction : L’arbitrage constitue une activité complexe de prises de décisions. Les arbitres doivent interpréter les nombreuses situations ambiguës liées aux « fautes » commises par les joueurs. Pour mener à bien cette tâche, ces derniers utilisent différentes heuristiques de jugements (Plessner & Haar, 2006). Confrontés à des « fautes » strictement identiques (vidéo), il est montré par exemple que les arbitres de football punissent plus sévèrement les joueurs présentés comme « agressifs » que les autres joueurs (Jones, Paull, & Erskine, 2002). Récemment, il a été proposé que les arbitres pourraient activer et appliquer différents stéréotypes (i.e., heuristique de représentativité)selon le niveau de compétition des joueurs (Souchon, Cabagno, Traclet, Trouilloud, & Maio). Ainsi, les décisions de nature sportive (e.g., jet franc) et disciplinaire (e.g., carton jaune) prises par les arbitres de handball à la suite des transgressions(e.g., ceinturer) effectuées par les défenseurs sur les porteurs de ballon ont été observées dans deux niveaux de compétition différents(niveau régional vs. niveau national). Validant l’hypothèse posée, les arbitres ont sanctionné moins sévèrement sur le plan sportif les joueurs nationaux que régionaux. Toutefois, contrairement aux hypothèses, les arbitres ont également sanctionné moins sévèrement les joueurs nationaux que régionaux sur le plan disciplinaire.Une limite importante de cette étude est que les situations observées pour comparer les niveaux de jeu n’étaient pas identiques.Cela pouvait donc provoquer des décisions différentes indépendamment de l’utilisation du niveau de compétition comme heuristique de jugement. L’objet de cette étude est donc de tester expérimentalement l’hypothèse selon laquelle les décisions arbitrales sportives et disciplinaires seraient différentes en fonction du niveau de jeu, dans le sens d’une moins grande sévérité au niveau national qu’au niveau régional,toutes conditions étant égales par ailleurs.Méthode : Quatre vingt quinze arbitres masculins (48 régionaux et 47 nationaux) de handball devaient juger 8 situations de jeu identiques (filmées en réalité en 2nd division nationale) présentées dans deux contextes de prises de décisions différents(niveau régional vs. niveau national). Le montage vidéo créé pour l’étude comprenait 60 situations (16 situations tests et 44situations neutres, provenant toutes de la pratique masculine) couvrant 3 niveaux différents de compétition (20 situations par niveau)clairement identifiables (i.e.,information fournie à l’écran). Les situations présentées comme étant de niveau « pré national » (niveau intermédiaire dans l’étude) apparaissaient d’abord, puis les situations « excellence départemental » (niveau le plus bas dans l’étude) et enfin les situations présentées comme étant de niveau « 2nd division nationale » (niveau le plus haut dans l’étude). De fait,les 8 situations tests identiques étaient montrées de manière répétée aux arbitres, d’abord dans le groupement de situations« pré national », puis dans le groupement de situations « 2nd division national ». Ces situations tests montraient des joueurs en échecs après un contact défensif et étaient pour moitié « ambiguës » (plusieurs interprétations possibles) et pour moitié « manifestes »(une seule interprétation possible) selon les décisions d’un panel de 12 arbitres nationaux recrutés en amont. Les arbitres disposaient d’une fenêtre de 5 secondes entre deux situations pour prendre leurs décisions sportives (i.e., rendre le ballon à l’attaquant vs. laisser jouer) et disciplinaires (sanctionner l’agresseur vs. ne pas sanctionner) en cochant sur papier les cases qui correspondaient à leurs choix. Deux modèles linéaires mixtes ont été créés pour le traitement des données, pour les décisions sportives et pour les décisions disciplinaires. Le grade d’arbitre (niveau régional vs. niveau national) représentait un facteur « inter sujets »alors que le niveau de compétition (niveau régional vs. niveau national) et l’ambiguïté des situations (ambiguës vs. manifestes)constituaient deux facteurs « intra sujets ». La variable dépendante est représentée par le nombre de sanctions divisé par le nombre de situations.Résultats : En ce qui concerne les décisions sportives, deux effets significatifs sont apparus : l’ambiguïté des situations, F(1, 93) = 240.32, p Discussion : L’objet de l’expérimentation était de tester l’hypothèse selon laquelle les décisions sportives et disciplinaires pourraient être moins sévères pour des situations présentées comme étant de niveau national que pour celles présentées comme étant de niveau régional. Les résultats valident l’hypothèse et montrent que les arbitres utilisent le niveau de compétition des joueurs comme heuristiques de jugement lorsqu’ils sont confrontés à des situations « ambiguës » mais pas quand elles sont « manifestes ». Ces résultats sont donc en accord avec la littérature qui révèle que les heuristiques de jugements influencent la perception des évènements ambigus (Plessner & Haar, 2006). Ceux-ci pourraient s’expliquer au travers de mécanismes d’« assimilation » et de« contraste » liés aux contenus des stéréotypes arbitraux. Par un effet de contraste, un même comportement est perçu par exemple comme étant plus agressif dans un contexte évoquant un faible niveau d’agressivité que dans un contexte évoquant un fort niveau d’agressivité. Ces processus, ainsi que les limites de cette étude, seront présentés et discutés

    L’avantage du jeu à domicile : un phénomène entretenu par les arbitres ?

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    International audienceLa victoire à domicile, une responsabilité des arbitres ? Jouer à domicile constitue un avantage pour une équipe, et ce chapitre permet d'éclaircir le rôle des arbitres dans cette situation, en abordant les questions suivantes, parfois épineuses. Le fait qu'une équipe gagne à domicile peut-il constituer une intérêt économique, et si c'est le cas, qui peut en tirer parti ? Des pressions peuvent-elles être effectuées sur les arbitres ? Et enfin, les arbitres eux-mêmes peuvent-ils avoir un avantage économique à favoriser les équipes jouant à domicile

    DĂ©cisions arbitrales en football et performances physiques en situation Ă©cologique : indicateurs comportementaux et physiologiques

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    Processus décisionnels et demande physique chez les arbitres : mise en relation de la fréquence cardiaque et de la vitesse de déplacement avec les décisions arbitrales d'arbitres de football expérimentés

    Aggression in Soccer : An Examination of Accounts Selection

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    International audienceforthcomin
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