22 research outputs found

    Tullio Gregory e l’ILIESI

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    Il Lessico Intellettuale Europeo (LIE) è nato nel 1964 prima come Gruppo di ricerca, poi come Centro, quindi come Istituto per il Lessico Intellettuale Europeo e Storia delle Idee (ILIESI) del Consiglio Nazionale delle Ricerche. Tullio Gregory ne è stato non soltanto il fondatore, ma l’ispiratore delle linee di ricerca e il promotore delle iniziative scientifiche. Si illustrano qui i vari progetti promossi da Gregory, intorno ai quali si è incentrata la gran parte delle attività dell’Istituto

    Geomagnetic disturbances may be environmental risk factor for multiple sclerosis: an ecological study of 111 locations in 24 countries

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    Conclusion

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    Il est difficile de tirer les conclusions de cet itinéraire à travers quatre horizons de la pensée de Spinoza : philosophie naturelle et exégèse scripturaire, ontologie, théologie, politique. En analysant les différentes approches et les diverses critiques des interprètes, j’ai voulu me concentrer sur certains nœuds conceptuels pour suggérer des interprétations possibles et discuter des hypothèses théoriques. Nous sommes partis de la déclaration péremptoire de Spinoza à propos de la coïnciden..

    Chapitre II

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    La vérité n’est pas contraire à la vérité (Spinoza à W. van Blijenberg, Schiedam, 28 janvier 1665) Quelle dose de vérité un esprit sait-il supporter, sait-il risquer ? (Friederich Nietzsche, Ecce homo. Avant-propos, § 3) Harry Austry Wolfson, grand interprète des sources juives médiévales de Spinoza, dans son célèbre ouvrage, The Philosophy of Spinoza, publié en 1934 et réimprimé plusieurs fois, a identifié deux théories de la vérité présentes dans la philosophie de Spinoza : la première (que..

    La nozione di veritĂ  in Spinoza

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    This article analyses the concept of truth in Spinoza and shows how the definition adopted by the philosopher overturns the traditional idea of truth and the epistemological framework associated with it. In this sense, Spinoza anticipates certain developments in contemporary science in the fields of gnoseology, anthropology and politics. The principle of truth was traditionally expressed by the formula “adaequatio rei et intellectus”. Underlying this notion of truth was the idea of a perfect correspondence between thought and reality: truth consisted in the adequacy and correspondence between the idea in thought and external reality. With the formulation of his concept of truth as self-evidence, Spinoza refuses to regard ideas as images of things and the external object as the norm of the idea. He rejects the dogmatism of correspondence understood as an act of faith in reason or in a transcendent God that guarantees the relationship between the “internal” and the “external”, and instead studies the ways in which reason can have access to the truth.This article analyses the concept of truth in Spinoza and shows how the definition adopted by the philosopher overturns the traditional idea of truth and the epistemological framework associated with it. In this sense, Spinoza anticipates certain developments in contemporary science in the fields of gnoseology, anthropology and politics. The principle of truth was traditionally expressed by the formula “adaequatio rei et intellectus”. Underlying this notion of truth was the idea of a perfect correspondence between thought and reality: truth consisted in the adequacy and correspondence between the idea in thought and external reality. With the formulation of his concept of truth as self-evidence, Spinoza refuses to regard ideas as images of things and the external object as the norm of the idea. He rejects the dogmatism of correspondence understood as an act of faith in reason or in a transcendent God that guarantees the relationship between the “internal” and the “external”, and instead studies the ways in which reason can have access to the truth.This article analyses the concept of truth in Spinoza and shows how the definition adopted by the philosopher overturns the traditional idea of truth and the epistemological framework associated with it. In this sense, Spinoza anticipates certain developments in contemporary science in the fields of gnoseology, anthropology and politics. The principle of truth was traditionally expressed by the formula “adaequatio rei et intellectus”. Underlying this notion of truth was the idea of a perfect correspondence between thought and reality: truth consisted in the adequacy and correspondence between the idea in thought and external reality. With the formulation of his concept of truth as self-evidence, Spinoza refuses to regard ideas as images of things and the external object as the norm of the idea. He rejects the dogmatism of correspondence understood as an act of faith in reason or in a transcendent God that guarantees the relationship between the “internal” and the “external”, and instead studies the ways in which reason can have access to the truth

    Quatre enquĂŞtes sur Spinoza

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    Pina Totaro est une poseuse de questions. Et si admirative qu’elle soit de l’homme Spinoza et de son œuvre, elle ne les fige jamais, évite bien sûr de les enfermer dans quelque « -isme » que ce soit, forcément simpliste et réducteur, et n’hésite pas à revenir sur les débats et les jugements contradictoires que cet homme et cette œuvre ont suscités jusqu’à nos jours. Elle souligne certes ce qui, de cette pensée, échappe aux contingences du lieu et du temps de sa naissance et de son mûrissement, et ce qui, en elle, nous nourrit encore aujourd’hui. Elle n’en néglige pas pour autant de situer Spinoza dans une histoire complexe, parfois ambiguë, toujours riche. Le « système » spinoziste est une chose. L’atelier de cette pensée-là en est une autre. C’est dans cet atelier que Pina Totaro nous fait entrer. Par quatre portes distinctes : exégèse, vérité, Christ, politique. Je dis quatre portes distinctes, mais qui toutes quatre nous ramènent au cœur d’un spinozisme vivant, en travail, audacieux et fertile. Jean-Christophe Attia

    Chapitre I

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    Les livres de la nature et des Écritures est le titre d’un volume publié en 1994 par James E. Force et Richard H. Popkin, qui porte sur Spinoza et Newton, biblistes. D’autres spécialistes, au cours des dernières décennies ont traité de cette comparaison entre la Nature et les Écritures, comme par exemple, en France, Jacqueline Lagrée dans son livre sur Spinoza et le débat religieux. Dans le cadre de ce chapitre, je voudrais examiner certains aspects de ce sujet chez Spinoza et, pour ce faire,..

    Chapitre IV

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    Avant d’aborder la pensée politique de Spinoza, je voudrais faire une remarque préliminaire, qui concerne son langage politique. Ce langage, en effet – comme chez Machiavel, un auteur que Spinoza admire beaucoup (acutissimus Machiavellus), est intimement lié au langage théologique. Ou plutôt, le langage théologique de Spinoza prend en compte le contexte politique. Le langage des prophètes est donc pour lui un langage d’imagination, composé d’images et de mots, de visions et de sons, et foncti..

    La religion catholique ou universelle

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    Dans les études spinozistes des dernières décennies, plusieurs aspects du Traité théologico-politique ont été moins approfondis. Je voudrais commencer par quelques remarques sur la terminologie et sur la valeur du terme, ambivalent et complexe, de théologie dans cette œuvre, dont l’importance dans la pensée de Spinoza est soulignée par toute la richesse de ses contenus et de son vocabulaire, par les nuances multiples offertes à différents niveaux de lecture. Dans la lettre XXX à Henry Oldenbu..

    Quatre enquĂŞtes sur Spinoza

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    Pina Totaro est une poseuse de questions. Et si admirative qu’elle soit de l’homme Spinoza et de son œuvre, elle ne les fige jamais, évite bien sûr de les enfermer dans quelque « -isme » que ce soit, forcément simpliste et réducteur, et n’hésite pas à revenir sur les débats et les jugements contradictoires que cet homme et cette œuvre ont suscités jusqu’à nos jours. Elle souligne certes ce qui, de cette pensée, échappe aux contingences du lieu et du temps de sa naissance et de son mûrissement, et ce qui, en elle, nous nourrit encore aujourd’hui. Elle n’en néglige pas pour autant de situer Spinoza dans une histoire complexe, parfois ambiguë, toujours riche. Le « système » spinoziste est une chose. L’atelier de cette pensée-là en est une autre. C’est dans cet atelier que Pina Totaro nous fait entrer. Par quatre portes distinctes : exégèse, vérité, Christ, politique. Je dis quatre portes distinctes, mais qui toutes quatre nous ramènent au cœur d’un spinozisme vivant, en travail, audacieux et fertile. Jean-Christophe Attia
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